Le déficit budgétaire pour 2009 se monte finalement à 138 milliards d'euros, près de 3 milliards de moins que ne le craignait Éric Woerth.
…/… Et pourtant, Éric Worth a opté pour la sobriété. …/… Cette sobriété tient au fait que même réduit à 138 milliards, ce déficit de l'État est le plus important jamais enregistré.
…/… les dépenses (hors plan de relance) ressortent inférieures de 1 milliard au plafond voté par le Parlement. Côté recettes, les rentrées fiscales sont supérieures de 2,5 milliards aux dernières estimations grâce à une meilleure tenue des recettes de TVA et d'impôts sur les sociétés (IS).
…/… le chemin du rétablissement des finances publiques _ la dette atteint 78 % du PIB et le déficit sera d'environ 8 % de la richesse nationale cette année _ risque bien de tourner à la course d'obstacles. Ne serait-ce que pour compenser les charges d'intérêt de l'emprunt national, le ministre du Budget doit trouver près de 1 milliard d'économies dans les dépenses des ministères. Et pour la suite, le cap est fixé : ramener le déficit à 3 % du PIB en 2013 avec comme seul levier, la réduction de la dépense publique puisque le chef de l'État le dit et le répète, il n'est pas question d'augmenter les impôts.