Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 20 décembre 2024 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)
https://www.insee.fr/fr/statistiques/8316840.html
À la fin du troisième trimestre 2024, la dette publique s’établit à 3 303,0 Md€ Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 3e trimestre 2024
Informations rapides No 324 Paru le : 20/12/2024
À la fin du troisième trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 303,0 Md€, soit une augmentation de 71,7 Md€, après +69,0 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 113,7 %, après 112,2 % au deuxième trimestre 2024. Comme au trimestre précédent, l’augmentation de la dette publique s’accompagne d’une hausse de la trésorerie des administrations publiques (+6,4 Md€) et, dans une moindre mesure, des autres actifs, si bien que la dette nette augmente un peu moins que la dette brute (+64,0 Md€) et s’établit à 104,9 % du PIB.
Avertissement
Le calcul de la dette trimestrielle mobilisant des sources comptables moins complètes que celui des comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.
Pour une période donnée, la variation de la dette ne permet pas de déduire le déficit public, en raison notamment de l’existence d’actifs financiers et de passifs exclus du périmètre de la dette de Maastricht. En outre, le déficit public trimestriel publié par l’Insee est corrigé des variations saisonnières et de l’effet des jours ouvrables, ce qui n’est pas le cas de la dette trimestrielle.
La dette publique au sens de Maastricht est consolidée : les contributions à la dette publique, calculées pour les sous-secteurs des administrations publiques ou pour une entité en particulier, excluent les dettes vis-à-vis d’autres administrations publiques.
Sommaire
Au troisième trimestre 2024, la dette publique augmente de 71,7 Md€ et s’établit à 113,7 % du PIB
La dette des administrations de sécurité sociale continue d’augmenter
La dette des administrations publiques locales augmente légèrement
Au troisième trimestre 2024, la dette publique nette augmente de 64,0 Md€
Au troisième trimestre 2024, la dette publique augmente de 71,7 Md€ et s’établit à 113,7 % du PIB
À la fin du troisième trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 303,0 Md€, soit une augmentation de 71,7 Md€, après +69,0 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 113,7 %, après 112,2 % au deuxième trimestre 2024. Comme au trimestre précédent, l’augmentation de la dette publique s’accompagne d’une hausse de la trésorerie des administrations publiques (+6,4 Md€) et, dans une moindre mesure, des autres actifs, si bien que la dette nette augmente un peu moins que la dette brute (+64,0 Md€) et s’établit à 104,9 % du PIB.
L’augmentation de la dette brute des administrations publiques est principalement due à l’État tandis que la dette des organismes divers d’administration centrale reste stable
Au troisième trimestre 2024, la contribution de l'État à la dette publique augmente de 59,8 Md€, après +70,0 Md€ au trimestre précédent. L’encours de titres négociables de l'État augmente (+58,3 Md€), du fait de l’augmentation des titres de long terme (+58,9 Md€). Les dépôts (hors déposants des administrations publiques) augmentent de 1,5 Md€. L’État diminue en parallèle sa trésorerie (-3,8 Md€), si bien que sa dette nette augmente plus que sa dette brute (+63,6 Md€).
La contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette est stable (+0,2 Md€ après -4,7 Md€ au trimestre précédent).
La dette des administrations de sécurité sociale continue d’augmenter
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette publique augmente (+10,4 Md€, après +4,0 Md€ au trimestre précédent), du fait de l’Urssaf Caisse nationale (+10,2 Md€, après +1,7 Md€ au trimestre précédent), tandis que la dette de la Cades est quasi stable (-0,5 Md€ après +3,3 Md€ au trimestre précédent). Cette hausse de la dette des Asso recouvre essentiellement une hausse des titres négociables à court terme (+13,4 Md€), tandis que les titres à long terme se replient de 3,9 Md€.