Communiqué de presse de l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé) et de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire)
Document lu le 25 novembre 2008 sur le site de l’INVS (cliquer ici pour accéder au document original)
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2008/communiques/enquete_risques_infectieux_251108/index.html
L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) publient les résultats de la première étude sur les connaissances, perceptions, représentations, attitudes et pratiques de la population française et des médecins praticiens vis-à-vis des risques infectieux et leur prévention (1).
En France, et plus généralement en Europe, la mortalité et la morbidité des maladies infectieuses ont considérablement diminué depuis les années 1960. Cependant, d’autres questions se posent aujourd’hui (diffusion mondiale de l’infection à VIH et des infections virales chroniques, résistance aux anti-infectieux, infections acquises lors des soins…). Afin de répondre à une demande sociale croissante de protection contre les risques et de développer des actions adaptées, l’Inpes et l’InVS ont mis en commun leurs expertises respectives pour réaliser cette étude, dans le cadre du programme de prévention des maladies infectieuses de l’Inpes et selon le modèle et le savoir-faire acquis par l’Inpes avec ses Baromètres.
Un Français sur quatre redoute les maladies infectieuses
Selon cette enquête, les maladies infectieuses chroniques apparaissent en quatrième position du classement des maladies les plus redoutées (26 %) après les cancers (86 %), les maladies neurologiques (47 %) et les maladies cardio-vasculaires (47 %). Les femmes craignent davantage les infections susceptibles de toucher les jeunes enfants et les hommes les infections hivernales comme la grippe saisonnière et la gastro-entérite.
Un Français sur quatre redoute les maladies infectieuses
Selon cette enquête, les maladies infectieuses chroniques apparaissent en quatrième position du classement des maladies les plus redoutées (26 %) après les cancers (86 %), les maladies neurologiques (47 %) et les maladies cardio-vasculaires (47 %). Les femmes craignent davantage les infections susceptibles de toucher les jeunes enfants et les hommes les infections hivernales comme la grippe saisonnière et la gastro-entérite.
61 % adoptent au moins une pratique d’hygiène pour prévenir les maladies infectieuses
Pour se protéger des maladies infectieuses dans leur vie quotidienne, près de la moitié des personnes interrogées (45 %) déclare se laver régulièrement les mains, un tiers (30 %) évoque une bonne hygiène corporelle et plus d’une personne sur sept (15 %) une bonne hygiène en général, incluant la maison, le linge… Ce sont ainsi les pratiques d’hygiène qui sont les plus citées par les personnes interrogées pour prévenir les maladies infectieuses (61 %), bien avant la pratique du sport, la limitation du stress, la prise de médicaments en cas de symptômes, l’évitement des personnes malades ou encore les vaccinations. Ces pratiques sont plus répandues chez les femmes (64 %) que chez les hommes (58 %) ainsi que dans les foyers où vit un enfant de moins de 15 ans.
Seul un tiers des Français reste chez eux lorsqu’ils ont la grippe
Lorsqu’elles souffrent d’une grippe saisonnière, une personne sur trois affirme « rester chez soi » (35 %), une personne sur cinq (21 %) évite systématiquement les lieux publics et 16 % évitent systématiquement de prendre les transports en commun. De même, pour protéger leur entourage, moins de la moitié des Français interrogés (46 %) serait disposée à porter un masque à leur domicile.
Cette enquête a été réalisée au premier trimestre 2006, par téléphone auprès de 4 112 personnes âgées de 18 à 79 ans et auprès de 1 285 médecins généralistes et 782 pédiatres libéraux. Elle traite des perceptions et attitudes de la population et des médecins à l’égard des maladies infectieuses, des maladies à prévention vaccinale, de l’hygiène générale contre les maladies infectieuses, de la grippe et du risque pandémique, des infections alimentaires et zoonotiques, des infections acquises lors des soins et de celles acquises pendant les voyages.
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