…/… Une raison structurelle explique ces envolées : le jeu de l'offre et de la demande. "En 2010, la consommation mondiale de pétrole a fortement augmenté, tirée par la demande des pays émergents. Or, comme l'offre ne suit pas, du fait des quotas de production, les prix finissent pas augmenter",…/… Principaux pays concernés : la Chine, deuxième consommateur mondial de brut, dont la demande s'est envolée de 12 % en 2010, le Brésil, avec une hausse de 6 %, ou encore les Etats-Unis…/…
Les crises tunisienne, égyptienne et libyenne et le risque de contagion à l'ensemble du Moyen-Orient ont renforcé un marché déjà tendu. Car s'il y a bien une chose que les marchés abhorrent, c'est l'incertitude…./…
"Tant que la situation en Libye ne sera pas réglée, il n'y aura pas de baisse du prix du pétrole. Au mieux, il se stabilisera au cours du prochain trimestre. Mais il peut encore augmenter en cas de révolte dans d'autres pays du Moyen-Orient",…/…
Au niveau macroéconomique, chaque hausse du pétrole se fait sentir sur le pouvoir d'achat, via les factures des transports et du chauffage, mais aussi de l'inflation des prix des biens de consommation, qu'entraîne la hausse des coûts de production pour les entreprises…./…
Mais sur le long terme, la volatilité des cours du pétrole, n'étant pas conjoncturelle, n'est pas près de cesser. "Dans le sillage de ce qui a été entrepris à partir de 1973, il faut donc diminuer notre dépendance au pétrole, continuer à investir dans les autres sources d'énergie. La pire des attitudes serait d'attendre des jours meilleurs pour faire 'comme avant' !", conclut un éditorial du Monde…./…