L'été 2011 restera celui où la toute-puissance américaine aura été frappée de plein fouet dans tout ce qui a fait sa force au long du XXe siècle : sa puissance économique…./… Les craintes sur la solidité des dettes souveraines, la qualité de la signature de tel ou tel pays ressurgissent, et la machine à se faire peur se met à tourner à plein régime…./… J'y vois un seul signe positif : le nécessaire rappel à l'ordre, brutal et impératif, de remettre de l'ordre dans nos finances publiques. Notre pays est en déficit chronique depuis la seconde partie des années 1970…./… nous avons vécu au-dessus de nos moyens, défendant bec et ongles un modèle que nous n'avions plus les moyens de financer.
Aujourd'hui la facture nous est présentée, et il faut payer…./…. quatre mesures s'imposent :
. Une réduction brutale, immédiate, du déficit public. Et sans attendre une seule seconde. Il s'agit autant de couper dans la dépense que de raboter ou supprimer des niches fiscales…./…
. Une contribution exceptionnelle des plus riches, des plus favorisés, des nantis.
. Une vraie, une sérieuse, une profonde réforme de nos structures administratives et de nos systèmes sociaux, pour pouvoir à l'avenir réduire drastiquement nos coûts afin de pouvoir servir la dette, la réduire (au besoin et en complément, par un programme de privatisation dédié exclusivement au désendettement), et investir dans l'avenir…./…
. Redonner à notre économie les moyens de sa compétitivité. …/…. Réduire sensiblement les coûts des charges qui pèsent sur les salaires afin de regagner le terrain perdu et se donner les moyens de créer de la richesse et des emplois dans notre pays.
…/… Alors, et alors seulement, la crise aura eu son effet bénéfique.