(Relevé publié dans ce blog, le 9 ou 10 de chaque mois depuis septembre 2010)
http://www.strategie.gouv.fr/content/panorama-des-transports-n%C2%B0-61.html
Panorama des Transports n° 61
Panorama inédit du Centre d'analyse stratégique sur les transports (octobre 2012)
1) Du fait d’un important développement des vélos à assistance électrique, les chemins de fer autrichiens vont installer des prises de recharge pour « E-bikes » dans les espaces réservés aux vélos des trains à grande vitesse.
En Suisse, la compagnie de bus CarPostal et l’opérateur ferroviaire CFF s'intéressent également au sujet, car 50 000 vélos à assistance électrique ont été vendus en 2011 et leurs utilisateurs souhaitent pouvoir bénéficier d’un service de recharge de batteries dans les gares ferroviaires et routières, les trains et les cars. C’est pourquoi, les CFF ont prévu d’équiper tous leurs nouveaux trains de prises électriques standards.
Quant à l’entreprise CarPostal, elle accepte déjà les bicyclettes classiques dans ses bus, mais elle rencontre des obstacles pour les «E-Bikes», du fait de leurs poids. Les cars ne peuvent transporter aujourd'hui que deux vélos de ce type par trajet. Toutefois, afin de mieux prendre en compte l’engouement pour le vélo électrique, les deux sociétés proposent déjà d'en louer à leurs clients dans plusieurs gares.
2) Un israélien a inventé un vélo en carton recyclé, résistant à l’eau. Il est recouvert d’une couche solide de matériau brun et blanc, rendant le produit fini similaire à un vélo en plastique léger. Les freins et le pédalier du prototype sont en métal, mais dans la version définitive ils seront fabriqués avec des matériaux organiques. Les roues sont revêtues de caoutchouc reconstitué à base de vieux pneus de voitures et n'ont pas besoin d'être gonflées, ce qui devrait éviter les crevaisons.
Ce vélo très léger (neuf kilos), peut supporter une personne pesant jusqu’à 140 kilos, ne réclame quasiment pas d’entretien et aurait une durée de vie de deux ans. Son coût de production se situe entre sept et dix euros et son prix de vente minimum devrait être de quinze euros. La production démarrera d’ici six mois avec trois modèles, dont un urbain couplé à un moteur électrique et la commercialisation pourrait débuter dans un an environ. Aux États-Unis il existe des concepts similaires basés sur le bambou.
3) En Espagne, un étudiant a mis au point une valise, « Hop », qui ne se porte plus, mais qui devient autonome même si elle n’est plus dans le champ de vision de son propriétaire. Pour ce faire, le bagage équipé de quatre roues est connecté en Bluetooth à un smartphone, qui émet un signal.
En théorie, la valise pouvant emporter jusqu’à quinze kilos, pourrait avancer à 10 km/h mais sa vitesse est en réalité plus lente et demande une surface de circulation parfaitement lisse et plate. Elle se faufile en évitant les voyageurs et les obstacles rencontrés sur son chemin. Pour l’instant, le prix de vente de ce prototype n’est pas dévoilé et il n’a pas encore été validé par les compagnies aériennes.