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Autisme : prise en charge (12 07 2014)

 

Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 5 juin 2014 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130104125.html

Question écrite n° 04125 de Mme Natacha Bouchart (sénateur du Pas-de-Calais)

 

Mme Natacha Bouchart attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la prise en charge des personnes atteintes d'autisme.

 
De nombreuses associations ont pu souligner le grand travail des gouvernements précédents dans la reconnaissance et la prise en considération de l'autisme. Mais la France reste très en retard dans le dépistage et la prise en charge de cette maladie. Aujourd'hui, il n'est pas acceptable que des familles soient dans l'obligation de pallier les déficiences de l'État en sacrifiant leur vie personnelle et professionnelle pour être en mesure d'accompagner leur enfant au mieux. 
Alors que 2013 sera l'année du troisième plan autisme, les familles de personnes autistes regrettent de ne pas être associées à son élaboration.

 
Elle lui demande donc quels moyens seront mis en œuvre pour faire émerger sur cette question une politique d'envergure en matière de soutien à la famille. 

 

Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 05/06/2014 p.1304

 

Le plan autisme 2013-2017 adopté en Conseil des ministres le 2 mai 2013 après une large concertation de toutes les parties prenantes, est doté de 205,5 millions d'euros. Il programme une action très volontariste en matière de formation, de scolarisation, d'emploi. Au niveau local, chaque agence régionale de santé (ARS) assurera la mise en œuvre et le suivi du plan en associant l'ensemble des acteurs dans une structure de concertation. Un Plan régional pour l'autisme sera élaboré dans ce cadre en cohérence avec les autres schémas régionaux.

 

Le Gouvernement s'est ainsi donné les moyens de faire évoluer le système sur la base des recommandations de bonne pratique édictées par la Haute autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM). Ainsi, 5 000 professionnels du secteur médico-social dans son ensemble seront formés sur la durée du plan aux méthodes éducatives. 195 millions d'euros seront dédiés à la création et à la transformation de places dans les établissements et services médico-sociaux, dont 1 500 places pour les adultes, 350 dans des structures de répit, 700 dans des unités d'enseignement en maternelle. Il est en effet impératif de diagnostiquer et de suivre les personnes autistes dès leur plus jeune âge et tout au long de la vie, en prenant en compte leur environnement et leurs besoins de manière globale.

 

 

Il s'agit d'un effort très conséquent, particulièrement dans le contexte actuel, tant pour répondre aux besoins des personnes concernées, que pour accompagner leurs familles. Celles-ci ont fait l'objet d'un axe particulier du plan (« Soutenir les familles ») qui prévoit notamment la réforme des centres de ressource autisme, dédiés à leur information et à leur orientation. Par ailleurs, la valorisation du rôle des aidants familiaux, auprès des personnes en situation de handicap, comme des personnes âgées, fait l'objet d'une réflexion approfondie du Gouvernement et des partenaires sociaux.

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