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Economie France : produit intérieur brut en hausse (09 08 2024)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 30 juillet 2024 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

https://www.insee.fr/fr/statistiques/8236657.html

Le PIB augmente de 0,3 % au deuxième trimestre 2024 

Comptes nationaux trimestriels - première estimation - deuxième trimestre 2024

Informations rapides    n° 188   Paru le : 30/07/2024 

 

Le produit intérieur brut (PIB) en volume* augmente au deuxième trimestre (+0,3 % après +0,3 % au trimestre précédent).

La demande intérieure finale (hors stocks) repart légèrement à la hausse et contribue positivement à la croissance du PIB ce trimestre (+0,1 point après 0,0 point au premier trimestre 2024), du fait du léger rebond de la formation brute de capital fixe (FBCF, +0,1 % après -0,4 %). La consommation des ménages est stable ce trimestre (0,0 % après -0,1 %).

 

La contribution du commerce extérieur à la croissance est également positive au second trimestre 2024 (+0,2 point après +0,3 point). En effet, les importations sont stables (0,0 % après -0,3 %), et les exportations sont toujours dynamiques (+0,6 % après +0,7 %).

Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est de nouveau nulle ce trimestre (0,0 point après 0,0 point au premier trimestre 2024).

* Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).

 

Sommaire

La production totale rebondit au deuxième trimestre 2024 (+0,5 % après -0,1 %)

La consommation des ménages est stable au deuxième trimestre 2024 (0,0 % après -0,1 %)

La FBCF repart légèrement à la hausse au deuxième trimestre 2024 (+0,1 % après -0,4 %)

Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB

La contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est nulle au deuxième trimestre 2024 (0,0 point)

Révisions

 

Le produit intérieur brut (PIB) en volume* augmente au 2e trimestre (+0,3 % après +0,3 % au trimestre précédent).

La demande intérieure finale (hors stocks) repart légèrement à la hausse et contribue positivement à la croissance du PIB ce trimestre (+0,1 point après 0,0 point au premier trimestre 2024), du fait du léger rebond de la formation brute de capital fixe (FBCF, +0,1 % après -0,4 %). La consommation des ménages est stable ce trimestre (0,0 % après -0,1 %).

La contribution du commerce extérieur à la croissance est également positive au second trimestre 2024 (+0,2 point après +0,3 point). En effet, les importations sont stables (0,0 % après -0,3 %), et les exportations sont toujours dynamiques (+0,6 % après +0,7 %).

Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est de nouveau nulle ce trimestre (0,0 point après 0,0 point au premier trimestre 2024).

* Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).

 

La production totale rebondit au deuxième trimestre 2024 (+0,5 % après -0,1 %)

La production totale (biens et services) rebondit au deuxième trimestre 2024 (+0,5 % après -0,1 % au trimestre précédent).

La production agricole diminue. Celle de l’industrie manufacturière est de nouveau en baisse (-0,4 % après -0,7 %) : la production continue de baisser dans les matériels de transport (-1,0 % après -4,4 %), et se replie dans les autres produits manufacturés (-0,6 % après +0,2 %) et dans l’agro-alimentaire (-0,7 % après +3,6 %). En revanche, la production rebondit nettement dans la cokéfaction et raffinage (+5,3 % après -8,7 %).

La production est de nouveau en baisse dans la construction (-0,7 % après -1,1 %), pour le quatrième trimestre consécutif.

En revanche, la production de services marchands est toujours dynamique ce trimestre (+0,8 % après +0,7 %), stimulée par la hausse de la production dans les services aux entreprises (+1,2 % après +0,8 %), dans l’hébergement et restauration (+0,7 % après +0,1 %), et dans l’information et communication (+1,4 % après +1,6 %).

 

La consommation des ménages est stable au 2e trim. 2024 (0,0 % après -0,1 %)

La consommation des ménages est stable au deuxième trimestre 2024 (0,0 % après -0,1 %). Les achats de biens stagnent ce trimestre (0,0 % après -0,1 %). Dans le détail, la consommation alimentaire recule (-1,6 % après -0,1 %), comme la consommation en carburants (-1,0 % après +1,8 %). À l’inverse, la consommation en gaz et électricité accélère (+3,5 % après +0,3 %), dû à un printemps plus frais que les années précédentes, et la consommation en matériel de transports, notamment en automobiles, rebondit (+1,6 % après -3,5 %).

La consommation des ménages en services augmente de 0,5 % ce trimestre, à un rythme plus soutenu qu’au trimestre précédent (+0,3 %). Elle est tirée par l’accélération de la consommation en services de transport (+1,8 % après +0,6 %) et en services d’hébergement et restauration (+0,8 % après +0,1 %).

La correction territoriale tire à la baisse la consommation de ménages au deuxième trimestre 2024, comme au premier. En effet, les dépenses des non-résidents en France augmentent plus vite que celles des résidents français à l'étranger.

 

La FBCF (formation brute de capital fixe) repart légèrement à la hausse au 2e trimestre 2024 (+0,1 % après -0,4 %)

La FBCF totale repart légèrement à la hausse au deuxième trimestre 2024 (+0,1 % après -0,4 %) : la FCBF en services marchands accélère (+1,7 % après +0,5 %), alors que la FBCF en produits manufacturés continue de baisser (-1,0 % après -0,6 %).

L’accélération de l’investissement en services marchands est portée par le dynamisme de l’investissement en information-communication (+2,3 % après +2,3 %) et le rebond de l’investissement en services juridiques, scientifiques, techniques, administratifs et de soutien (+1,2 % après -0,9 %).

Du côté des produits manufacturés, l’investissement diminue en matériels de transport (-0,7 % après 0,0 %) et en biens d’équipement (-1,6 % après -1,2 %).

L’investissement en construction recule de nouveau ce trimestre (-0,6 % après -0,9 %), notamment dans le bâtiment.

 

Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB

La contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB est positive au deuxième trimestre 2024 (+0,2 point, après +0,3 point au trimestre précédent).

Les importations sont stables ce trimestre (+0,0 % après -0,3 %). Elles sont tirées à la baisse par les importations de produits manufacturés (-0,4 % après +0,6 %), notamment en matériels de transport (-2,4 % après +1,3 %). À l’inverse, les importations de services juridiques, scientifiques, techniques, administratifs et de soutien se redressent (+0,5 % après -2,2 %).

Les exportations restent dynamiques au premier trimestre 2024 (+0,6 % après +0,7 %). Elles sont portées par la nouvelle hausse des matériels de transports (+1,8 % après +1,5 %) due à la livraison d’un nouveau navire, et des « autres produits manufacturés » (+0,7 % après +3,5 %). À l’inverse, les exportations de services sont de nouveau en baisse (-0,7 % après -1,1 %).

 

La contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est nulle au deuxième trimestre 2024 (0,0 point)

Les variations de stocks ne contribuent pas à la croissance du PIB ce trimestre : 0,0 point, comme au premier trimestre 2024.

 

Révisions

L’estimation de la croissance du PIB est révisée (après arrondi) à la hausse de 0,1 point à la fois au premier trimestre 2024 et au quatrième trimestre 2023 ; elle s’établit donc à +0,3 % au premier trimestre 2024 et à +0,4 % au quatrième trimestre 2023. Dans le détail, la contribution du commerce extérieur est revue à la hausse de 0,1 point au premier trimestre 2024 et au quatrième trimestre 2023, en raison de révisions sur la balance des paiements en services. La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) est révisée à la baisse de 0,1 point au premier trimestre 2024 et n’est pas révisée au quatrième trimestre 2023. La révision de la contribution des variations de stocks compense une partie de ces révisions sur les deux trimestres.

Depuis la précédente publication, de nouvelles informations ont été intégrées et les coefficients de correction des variations saisonnières (CVS) et de correction des effets des jours ouvrables (CJO) ont été actualisés.

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