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radiologie : tarifs ? (23 04 2009)

23 avril 2009, journée morte dans les cabinets de radiologie

 

 

Article de M. Vincent Collen, publié le 23 avril 2009 sur le site des Echos (cliquer ici pour accéder au site des Echos)

 

http://www.lesechos.fr/info/sante/4856994-journee-morte-dans-les-cabinets-de-radiologie.htm?xtor=EPR-1001

 

 

Il sera très difficile pour un patient de faire réaliser une radio ou une échographie aujourd'hui. Les syndicats de radiologues appellent à une « journée radiologie morte » pour protester contre les baisses de tarifs entrées en vigueur le mois dernier. « Environ 70 % des cabinets ont l'intention de fermer leurs portes », affirme Jacques Niney, président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR). Les services de radiologie des cliniques, eux, n'assureront que les urgences.

 

 

 

Une nouvelle grille tarifaire de l'assurance-maladie s'applique depuis la mi-mars. Lorsque plusieurs actes de radiologie sont réalisés pour le même patient, le premier est tarifé normalement, mais les suivants à 50 % seulement. Même mécanisme lorsqu'une mammographie est associée à une échographie - pour le dépistage du cancer du sein notamment : l'un des actes est facturé à 100 % à l'assurance-maladie, le deuxième à 50 %. Cette mesure doit rapporter une centaine de millions d'euros par an d'économies à la Sécurité sociale.

 

Nouveaux tarifs

 

Les radiologues protestent. « Nous avions proposé que le deuxième acte soit moins bien rémunéré lorsque l'appareil utilisé est le même, explique Jacques Niney, mais cette mesure va beaucoup plus loin. Lorsque deux appareils différents sont utilisés, les frais sont plus élevés. »

 

 

Le président de la FNMR l'assure, ces nouveaux tarifs risquent de faire disparaître « 250 à 300 » petites structures, soit la moitié des cabinets de proximité, qui n'ont pas de scanner ou d'IRM pour compenser le manque à gagner sur les radios. On compte 1.800 cabinets de radiologie en France, toutes tailles confondues.

 

 

L'assurance-maladie souligne de son côté que la baisse de tarifs ne représente que 4,3 % des honoraires de la profession, et que ceux-ci progressent rapidement (4 % par an en moyenne au cours des huit dernières années). Elle pointe aussi les revenus élevés des quelque 4.600 radiologues libéraux : ils gagnent en moyenne 168.000 euros par an, selon un rapport récent de l'IGAS, ce qui en fait la spécialité la plus lucrative, devant les chirurgiens (155.000 euros) et très loin devant les pédiatres (79.000) ou les généralistes (72.000).

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