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porc, réservoir de nouveaux virus grippaux (30 04 2009)

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Pour poursuivre notre démarche de mise en évidence d’informations sur l’actualité, nous appliquerons à partir du mois prochain (1er mai) l’un des deux procédés tolérés pour signaler des publications particulièrement pertinentes selon nous, celui consistant à vous présenter la partie introductive de l’article (titre, références, amorce du texte et bien sûr, lien pour accéder à l’article sur le site original). L’autre manière, que nous n’utiliserons qu’en dernier recours, consiste soit à mentionner un titre et un lien, soit à un message via la revue à une liste d’adresses d’amis lecteurs. Attention, certains textes signalés doivent être consultés sans délai car ils deviennent archives payantes, après quelques jours.

 

 

Quant aux infos émanant des administrations, instituts, associations, fondations, et assimilés,  nous continuerons de présenter le texte complet, en rappelant nos sources et en proposant un lien d’accés au site utile.

 

 

Nous souhaitons que notre travail de détection continue de vous intéresser, une fois prise l’habitude d’accéder aux textes originaux et le cas échéant aux sommaires des newsletters concernées.

 

 

Le porc, réservoir de nouveaux virus grippaux

 

 

Article publié le 27 avril 2009 sur le site des Echos (cliquer ici pour accéder au site des Echos)

 

http://www.lesechos.fr/info/agro/4858234-le-porc-reservoir-de-nouveaux-virus-grippaux.htm

 

 

Le porc joue un rôle majeur dans la production de nouveaux virus de la grippe, grâce à sa capacité à recombiner génétiquement des souches d'origines humaine ou aviaire

 

 

Le porc d'élevage joue un rôle clef dans la production de nouveaux virus grippaux. Ce mammifère en contact avec des humains et des oiseaux est capable de recombiner le matériel génétique provenant des souches circulant dans la nature. Cette loterie génétique apparemment aléatoire et donc imprévisible donne régulièrement naissance à des néovirus dont la pathogénicité et la contagiosité chez les humains varient de façon considérable.

 

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POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET, ALLER SUR LE SITE DES ECHOS (cliquer sur le lien ci-dessous)

 

http://www.lesechos.fr/info/agro/4858234-le-porc-reservoir-de-nouveaux-virus-grippaux.htm

 

 

On connaît actuellement trois familles principales du virus de la grippe : A, B et C. La première est de loin la

plus répandue et infecte à la fois les humains, les mammifères et les oiseaux. Elle est divisée en un grand nombre de sous-types dépendants de la composition biochimique de l'enveloppe extérieure du virus. Deux protéines formant cette capsule de protection de l'ARN viral signent sa carte d'identité : l'hemagglutinine (H) et la neuraminidase (N). La première est riche de 15 formes différentes (H1 à H15), et la seconde comprend 9 variantes (N1 à N9). Toutes les combinaisons de H et de N sont possibles.

 

Outre le H1N1, les porcs sont infectés par le H3N2, le H1N2 ou le H1N3. La souche dominante chez les humains depuis quarante ans est le H3N2 apparu en 1968. Elle est à la base du vaccin produit tous les ans pour protéger contre la grippe saisonnière.

 

 

Complexité inattendue

 

La forme H1N1 repérée au Mexique est plus rare. Elle est apparue au moins deux fois au cours du XXe siècle : en 1918 où elle a été à l'origine de la terrible épidémie de grippe espagnole (environ 40 millions de morts) et dans les années 1970.

 

Le virus mexicain est sans aucun doute de ce type. Mais les premières analyses réalisées par les spécialistes de l'organisme américain en charge de la surveillance sanitaire (CDC d'Atlanta) ont révélé une complexité inhabituelle. A partir des prélèvements réalisés sur deux enfants californiens, ils ont trouvé des séquences génétiques de quatre origines différentes : un segment provenant de porcs américains, deux issus de porcs asiatiques et une séquence d'origine aviaire américaine. Selon, les scientifiques américains, cette combinaison n'avait pas été identifiée à ce jour. Certains experts du CDC évoquaient hier l'hypothèse d'un « nouveau H5N1 » dont la structure génétique est en cours d'analyse.

 

Cette souche résiste aux antiviraux d'ancienne génération (amantadine et rimantadine) mais répond aux médicaments de nouvelle génération stockés en grandes quantités par les pays développés en prévision d'un pandémie de grippe aviaire (ozeltamivir et zanamivir). Avant cet épisode, la grippe porcine, relativement fréquente dans les élevages, était considérée comme peu transmissible à l'homme. Les cas rapportés concernaient des personnes très exposées par des contacts prolongés avec des animaux  malades.

 

Lien permanent Catégories : santé

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