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En juin 2012, le climat conjoncturel reste peu favorable dans le commerce de détail et dans le commerce et la réparation automobiles
Selon les chefs d’entreprise interrogés en juin 2012, le climat conjoncturel reste peu favorable dans le commerce de détail et dans le commerce et la réparation automobiles : l’indicateur synthétique du climat des affaires se stabilise, se situant toujours en dessous de sa moyenne de long terme.
Une activité passée et prévue en ralentissement
D’après les chefs d’entreprise, l’activité des derniers mois a poursuivi son ralentissement, tant dans le commerce de détail que dans l’automobile. Le solde correspondant est très en dessous de son niveau moyen.
Les perspectives de ventes et les intentions de commandes évoluent peu, indiquant que les chefs d’entreprise sont aussi nombreux que le mois dernier à prévoir une contraction de l’activité. Chacun des deux soldes reste inférieur à sa moyenne de longue période.
Par ailleurs, les perspectives générales d’activité demeurent sous leur moyenne de long terme, signe que les détaillants sont toujours pessimistes sur la situation globale du commerce.
Le solde relatif aux prix des prochains mois se stabilise à son niveau moyen.
Commerce de détail : une activité toujours dégradée mais des perspectives moins moroses
D’après les détaillants, l’activité des derniers mois a continué à se dégrader tant dans le commerce généraliste que spécialisé. Dans l’ensemble du commerce de détail, les prévisions de ventes et les intentions de commandes sont mieux orientées, chacun des deux soldes étant désormais proche de son niveau moyen.
Les stocks sont jugés stables, supérieurs à la normale dans le commerce généraliste, inférieurs à la normale dans le commerce spécialisé.
Dans le commerce de détail, les chefs d’entreprise sont moins nombreux que lors de la dernière enquête à prévoir des hausses de prix.
Commerce et réparation automobiles : une activité passée et prévue très terne
Dans le commerce et la réparation automobiles, l’activité passée s’est encore contractée, le solde correspondant retrouvant le bas niveau d’avril 2009. Les perspectives de ventes et les intentions de commandes se replient également, chacun des deux soldes étant désormais très inférieur à sa moyenne de longue période.
Les stocks sont jugés encore plus lourds, le solde correspondant atteignant le haut niveau de décembre 2008.
Les commerçants automobiles sont moins nombreux à prévoir des baisses de prix pour les mois à venir.