Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gaz à effet de serre : concentration 2023 (05 11 2024)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 31 octobre 2024 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/295955-concentrations-mondiales-de-gaz-effet-de-serre-nouveau-record-en-2023.html

Concentrations mondiales de gaz à effet de serre : nouveau record en 2023

Publié le 31 octobre 2024

L’accumulation mondiale des gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’a jamais été aussi importante. En 20 ans, les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté de 11,4%. D’autres gaz comme le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O) atteignent eux aussi des niveaux élevés selon l'organisation mondiale météorologique (OMM).

 

Le bulletin annuel publié par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) le 28 octobre 2024 met en évidence une nouvelle augmentation des gaz à effet de serre. Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d'oxyde nitreux (N2O) atteignent respectivement 151%, 265% et 125% des niveaux préindustriels (avant 1750).

Chaque année depuis 2004, le bulletin sur les gaz à effet de serre, publié par l'OMM, rend compte des concentrations de ces gaz (plutôt que des niveaux d’émission). Il complète le rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions publié le 24 octobre 2024.

L’augmentation régulière des gaz à effet de serre

Le dioxyde de carbone représente environ 64% de l'effet de réchauffement sur le climat et il est principalement issu de la combustion de combustibles fossiles et de la production de ciment. L’augmentation des concentrations de CO2 se poursuit en 2023. L’augmentation du CO2 de 2022 à 2023 a été légèrement supérieure à l’augmentation observée de 2021 à 2022 et légèrement inférieure au taux de croissance annuel moyen de la dernière décennie.

Concernant l’oxyde nitreux, l’augmentation de 2022 à 2023 a été inférieure à celle observée de 2021 à 2022, qui était la plus forte augmentation observée dans notre record des temps modernes. L’oxyde nitreux est principalement lié à la production industrielle de nylon et d'acide nitrique, la combustion de combustibles fossiles et de biomasse, les pratiques culturales et l'utilisation d'engrais commerciaux et biologiques.

S’agissant du méthane, l’augmentation de 2022 à 2023 a été inférieure à celle observée de 2021 à 2022 mais reste légèrement supérieure au taux de croissance annuel moyen de la dernière décennie.

Les phénomènes climatiques exceptionnels tels que El Niño ou les feux de forêt ont contribué en 2023 à cette hausse des concentrations.

La diminution de la capacité d’absorption des gaz à effet de serre

Une grande partie des gaz à effet de serre n’est absorbée ni par la végétation, ni par les sols. Un peu moins de la moitié des émissions de CO2 reste dans l’atmosphère. Un peu plus d’un quart est absorbé par les océans et un peu moins de 30% par les écosystèmes terrestres.

Cette capacité d’absorption pourrait diminuer dans les années à venir. "Les écosystèmes pourraient très bientôt devenir des sources plus importantes de gaz à effet de serre sous l’effet du changement climatique. Les incendies de forêt pourraient libérer davantage d’émissions de carbone dans l’atmosphère, tandis que l’océan plus chaud absorberait moins de CO2. Par conséquent, davantage de CO2 pourrait rester dans l’atmosphère et accélérer le réchauffement de la planète".

 

Écrire un commentaire

Optionnel