http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/accidents/monoxyde-carbone/precautions.asp
Chaque année, au cours de la période de chauffe, plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone. La prévention consiste à faire adopter les bons gestes (aérer son logement) mais aussi informer sur les règles de sécurité concernant le fonctionnement des appareils de chauffage, des cheminées et des moteurs à combustion interne.
La majorité des décès dus aux émanations surviennent l’hiver
Avec le froid, il est légitime d’augmenter le chauffage. Du monoxyde de carbone ou CO, un gaz particulièrement toxique résultant d’une mauvaise combustion peut alors se dégager des appareils de chauffage, des cheminées et des moteurs à combustion interne (fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou encore à l’éthanol). Plus des trois quarts des intoxications ont ainsi lieu pendant la saison de chauffe, d’octobre à mars. Avec une centaine de décès chaque année, cette intoxication est la première cause de mortalité par toxique en France. Plus des trois quarts des Français équipés d’appareil de chauffage à combustion ne sont pourtant pas conscients d’avoir à leur domicile des appareils susceptibles d’émettre du CO. Selon les données de l’Institut de veille sanitaire, près de neuf intoxications au monoxyde de carbone (CO) sur dix ont lieu de manière accidentelle dans l’habitat (85 %). La chaudière y est la source d’intoxication la plus fréquente (42,4 % des cas d’intoxications). On déplore chaque année près de 100 décès attribués à des intoxications au monoxyde de carbone.
Les effets