…/… Le pays hôte, le Brésil, a "réussi son coup", si l'on ose dire. Son objectif était de parvenir à un accord…/…Au prix d'une certaine brutalité…/…, il a débloqué en trois jours une négociation qui piétinait depuis six mois…/…la "colère", du Réseau Action Climat…/…est compréhensible. Car, trois ans après l'échec retentissant du sommet de Copenhague sur le climat, c'est bien la planète qui est perdante dans cet accord a minima…/…
Pour avancer, en effet, les négociations climatiques multilatérales ont besoin de deux moteurs : un groupe de pays leaders et des financements qui témoignent de leur détermination. Les deux font aujourd'hui défaut.
Le bilan est donc cruel : les lourds enjeux de la crise écologique sont esquivés. Et les chefs d'Etat pourront d'autant mieux se laisseraller à un lâche soulagement que l'agenda international ne prévoit plus aucun rendez-vous en la matière. Ils ne sont donc pas près d'être à nouveau interpellés sur leur inaction.