Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Marcher ou pédaler davantage (1/5) (29 04 2013)

Nous proposons le texte (hors schémas et tableaux) d’une Etude publiée en avril 2013 sur le site de l’Observatoire Régional de la Santé sur le site de l’Ile-de-France et tout-à-fait intéressante partout en France (cliquer ici pour accéder au site de l’ORS ou au texte pdf de l’Etude)

http://www.ors-idf.org/.html

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2013/MarcheVeloEffetSante.pdf

Plan de l’étude

Synthèse :

La marche est privilégiée par les femmes, les Franciliens les plus jeunes et les plus âgés

Le vélo attire davantage les hommes et les plus jeunes

La marche pour étudier et pour les loisirs

Les employés ont davantage recours à la marche dans leurs déplacements

Utiliser davantage les modes actifs de déplacements apporterait des bénéfices individuels notables sur la santé des Franciliens...

… et des bénéfices collectifs en réduisant les émissions de CO2

Des reports vers les modes actifs contribueraient aussi au désengorgement des transports en commun

Encadré 1 : La pratique modérée d’une activité physique, réduirait de 30 % les risques de maladie coronarienne

Encadré 2 : Méthodologie (Calcul des bénéfices sanitaires et Estimation des émissions de CO2)

Encadré 3 : Définitions et champ de l’étude

 

Synthèse :

En semaine, les Franciliens privilégient la marche ou le vélo, pour un tiers de leurs déplacements. Les plus jeunes, les plus âgés et les femmes se déplacent le plus souvent à pied. Le vélo est surtout utilisé par les hommes et les jeunes de moins de 25 ans.

Marcher ou pédaler génère des bénéfices individuels sur la santé, estimés en nombre d’affections de longue durée évitées et de vies épargnées.

Des bénéfices collectifs sont aussi obtenus sur l’environnement. Baisser d’un point la part des voitures dans les déplacements intra muros des Parisiens pour aller travailler ou étudier, au profit des modes actifs, réduirait de près de 10 % les rejets de CO2.

Marcher ou pédaler davantage : des effets bénéfiques sur la santé et sur l’environnement des Franciliens

La marche et le vélo sont des modes de déplacements actifs, économiques et respectueux de l’environnement. Pour leurs déplacements en semaine, les Franciliens ont davantage recours à ces modes de déplacements que les provinciaux. Ainsi, la part des déplacements pédestres représente près d’un déplacement sur trois en Ile-de-France, alors qu’elle est d’environ un sur cinq pour les autres régions métropolitaines en 2008. Ces proportions étaient équivalentes en 1994 pour les deux territoires.

La pratique du vélo reste, quant à elle, modeste : 2,2 % des déplacements franciliens en 2008 (contre 2,8 % en province). En 1994, la pratique du vélo était deux fois plus importante en province que dans la région Ile-de-France. Cependant, en une quinzaine d’années, alors que la part de la pratique cycliste a légèrement diminué dans les autres régions, elle a relativement bien augmenté en Ile-de-France.

La marche est privilégiée par les femmes, les Franciliens les plus jeunes et les plus âgés

Les Franciliennes effectuent un déplacement sur trois à pied contre un sur quatre pour les Franciliens. En effet, les femmes effectuent plus souvent que leurs homologues masculins des déplacements en semaine pour faire des achats, pour effectuer des démarches ou accompagner leur entourage (enfants, parents...). Or, ces déplacements sont majoritaires parmi les déplacements à pied. A l’inverse, toujours en semaine, les hommes réalisent plus souvent que les femmes des déplacements à but professionnel, déplacements qui se font très peu à pied. En province, la marche est moins utilisée (un déplacement sur quatre pour les femmes et un sur six pour les hommes). Ces proportions sont restées stables entre 1994 et 2008. La forte densité de population et la concentration des services offerts en Ile-de-France favorisent ce mode de déplacement.

En 2008, le premier mode de déplacement pour les Franciliens âgés de plus de 65 ans est la marche avec près d’un déplacement sur deux (48 %). C’est également le cas, mais dans une moindre mesure (41 %), pour les moins de 25 ans. En province, la marche n’est que le deuxième mode privilégié, après la voiture, avec 31 % de déplacements pédestres pour les plus âgés et 27 % pour les plus jeunes. En 1994, la situation était déjà semblable.

Le vélo attire davantage les hommes et les plus jeunes

Que ce soit en 1994 ou 2008, en Ile-de-France ou en province, les déplacements à vélo sont majoritairement masculins. En 2008, la part des déplacements à vélo des hommes franciliens est légèrement plus importante que celle de leurs homologues féminines (3 % contre 1,4 %) et ce mode de déplacement s’est développé en Ile-de-France, pour les hommes comme pour les femmes, depuis 1994.

C’est d’ailleurs la seule progression constatée car les hommes ou les femmes de province se déplacent légèrement moins en vélo en 2008 qu'en 1994.

Ce sont principalement les plus jeunes qui sont amenés à effectuer les trajets à vélo. En 2008, ce mode de déplacement est utilisé dans 3 % des cas par les 6-25 ans en Ile-de-France, contre 2 % pour les 25-65 ans. Pour les habitants des autres régions, la proportion est de 5 % pour les plus jeunes et 2 % pour les autres générations…./…

Les commentaires sont fermés.