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Marcher ou pédaler davantage (3/5) (01 05 2013)

 

Nous proposons le texte (hors schémas et tableaux) d’une Etude publiée en avril 2013 sur le site de l’Observatoire Régional de la Santé sur le site de l’Ile-de-France et tout-à-fait intéressante partout en France (cliquer ici pour accéder au site de l’ORS ou au texte pdf de l’Etude)

http://www.ors-idf.org/.html

http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2013/MarcheVeloEffetSante.pdf

Plan de l’étude

Synthèse :

La marche est privilégiée par les femmes, les Franciliens les plus jeunes et les plus âgés

Le vélo attire davantage les hommes et les plus jeunes

La marche pour étudier et pour les loisirs

Les employés ont davantage recours à la marche dans leurs déplacements

Utiliser davantage les modes actifs de déplacements apporterait des bénéfices individuels notables sur la santé des Franciliens...

… et des bénéfices collectifs en réduisant les émissions de CO2

Des reports vers les modes actifs contribueraient aussi au désengorgement des transports en commun

Encadré 1 : La pratique modérée d’une activité physique, réduirait de 30 % les risques de maladie coronarienne

Encadré 2 : Méthodologie (Calcul des bénéfices sanitaires et Estimation des émissions de CO2)

Encadré 3 : Définitions et champ de l’étude

Utiliser davantage les modes actifs de déplacements apporterait des bénéfices individuels notables sur la santé des Franciliens...

 

 

Les déplacements en modes actifs (marche, vélo, rollers,…) pour de petits et moyens trajets peuvent être une bonne alternative à certains déplacements motorisés. Ils permettent de réduire les impacts environnementaux provoqués par la mobilité (pollution atmosphérique, nuisances sonores, émissions de gaz à effet de serre) mais ont également des effets sur la santé. Ainsi, selon une expertise collective de l’Inserm, la pratique modérée d’une activité physique entraînerait une réduction du risque de mortalité de l’ordre de 30 %, ainsi que de larges bénéfices pour la prévention et la prise en charge des principales maladies chroniques (certains cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité, ostéoporose, etc.) et pour l’amélioration de la santé psychologique. Inversement, la sédentarité, d’autant plus si elle est couplée à une mauvaise alimentation, est considérée comme un facteur de risque majeur des maladies chroniques.

En 2008, la voiture particulière est utilisée par les Franciliens pour 48 % de leurs déplacements pour aller étudier ou travailler et pour 37 % par les Franciliennes. Une baisse d’un point de cette part avec un report vers un mode de déplacement actif permettrait d’éviter 32 décès annuels, dont deux tiers de décès masculins. En effet, les hommes utilisent davantage ce mode de déplacement et, de plus, le risque de mortalité est plus élevé chez les actifs masculins. Ce bénéfice en termes de vies épargnées serait mécaniquement doublé avec une baisse de 2 points et triplé avec une baisse de trois points. La réduction des risques de maladie se traduit en bénéfice sur la morbidité. Ce sont 54 admissions annuelles en affection de longue durée qui seraient évitées, dont 60 % concernant les hommes. C’est pour le diabète de type 2 que le bénéfice est le plus important, suivi par les maladies coronariennes, le cancer du sein, les maladies vasculaires cérébrales puis le cancer colorectal. Et même si la pratique des modes actifs comporte par ailleurs un certain nombre de risques (accidents en particulier), une étude récente de l’ORS Ile-de France a montré que les bénéfices sanitaires étaient très nets, de l’ordre de 20 fois plus élevés que les risques.

Les trois scénarios de baisse sont largement envisageables. En effet, 10 % des déplacements pour aller étudier ou travailler font moins de 2 km, 32 % moins de 5 km, alors que les usages actuels montrent une distance moyenne de 900 mètres pour la marche et de 3,6 km pour le vélo.

… et des bénéfices collectifs en réduisant les émissions de CO2

En 2007, les modes de transport utilisés par les Franciliens pour aller travailler ou étudier ont rejeté en moyenne 0,46 tonne d’équivalent CO2 par an et par personne.

Les déplacements domicile-travail et domicile-études ne représentent que 4 % des émissions globales. Cependant, ils sont un enjeu majeur en matière de développement durable. En effet, contraints et stables dans l’espace et le temps, ils constituent un des leviers d’action des politiques publiques pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement.

En France métropolitaine, 0,62 tonne d’équivalent CO2 sont émises par les travailleurs et étudiants, par an et par personne.

Le taux de l’Ile-de-France (0,46 tonne d’équivalent CO2 par an et par personne) est le plus bas des régions françaises. Ceci s’explique par les modes de transport utilisés, la voiture étant le mode le plus polluant et proportionnellement moins utilisé en Ile-de-France.

Plus d’un Parisien sur dix qui travaille ou étudie à Paris, utilise la voiture pour aller travailler ou étudier. Les habitants de communes limitrophes qui travaillent ou étudient à Paris et qui utilisent la voiture pour s’y rendre sont, quant à eux, près de un sur cinq…/…

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