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Prix agricoles : juin 2015 (04 08 2015)

Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’analyse publiée le 31 juillet 2015 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=80&date=20150731.html

 

En juin 2015, les prix agricoles augmentent de 1,6 % par rapport à mai ; sur un an, ils diminuent de 3,4 %

Les prix des céréales se redressent en juin (+5,8 %), sous l’effet de conditions climatiques défavorables aux États-Unis et en Europe occidentale.

Les prix des oléagineux continuent d’augmenter en juin (+3,6 %), portant la hausse à près de 30 % sur neuf mois. La production mondiale de colza reculerait du fait de la baisse des rendements au Canada et en Europe.

Les prix des vins fléchissent sur un an (-2,5 %). La dernière récolte a été bonne, sauf dans le Languedoc-Roussillon. Le prix des vins IGP (indication géographique protégée) et sans IG, massivement produits dans cette région, croît fortement (+13,1 % sur un an). Au contraire, le prix des vins d’appellation recule nettement (-8,0 % sur un an).

Les prix des fruits frais augmentent par rapport à l’an dernier (+10,7 %). Notamment, la fraise se renchérit : la demande reste dynamique malgré l’avancement dans la saison et l’arrivée des premiers fruits d’été ; de surcroît, les importations espagnoles sont plus limitées cette année. Les prix de la cerise, des abricots et des pêches bondissent également, sous l’effet du recul sensible de leurs productions, lié aux aléas climatiques, tandis que le temps chaud est propice à leur consommation.

Les prix des légumes frais sont stables (+0,4 % en glissement annuel). Le prix de la tomate évolue peu en raison d’une production stabilisée. La courgette se renchérit en raison d’une offre moins importante liée aux replis des cultures sous serre et des importations. En revanche, le prix du melon diminue sous l’effet d’une production abondante. La culture sous serre de ce légume a progressé, augmentant les rendements.

En données corrigées des variations saisonnières, les prix des animaux sont quasi stables en juin (+0,3 %) mais décroissent sensiblement sur un an (-4,8 %). Le prix du porc perd plus de 10 % sur cette durée, sous l’effet de l’embargo russe et de la concurrence européenne, principalement allemande. Le prix du lait chute de 10 % sur un an, en raison du recul de la demande mondiale (notamment chinoise) et de l’embargo russe.

Le prix d’achat des moyens de production décroît en juin

 

En juin, les prix des consommations intermédiaires diminuent (-0,9 %), notamment du fait de la baisse des prix de l’énergie (-2,2 %) et des engrais (-3,2 %). Sur un an, les prix de l’énergie (-12,1 %) et des aliments pour animaux (-6,4 %) décroissent sensiblement. Les prix des biens des investissements sont quasi stables en juin (-0,2 %).

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