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Economie : statistiques 2e trimestre (26 09 2024)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 30 aout 2024 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

https://www.insee.fr/fr/statistiques/8246215.html

Au 2e trimestre 2024, le PIB augmente de 0,2 % et le pouvoir d’achat des ménages progresse de 0,2 % (par unité de consommation) Comptes nationaux trimestriels - résultats détaillés - 2e trimestre 2024

Informations rapides    n° 213    Paru le : 30/08/2024

 

Au 2e trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) en volume progresse de 0,2 %.

Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages par unité de consommation ralentit (+0,2 % après +0,4 %). Toutefois, comme la consommation est quasi stable, leur taux d’épargne continue d’augmenter : il s’établit ainsi à 17,9 % de leur RDB, après 17,6 % au trimestre précédent.

Le taux de marge des sociétés non financières (SNF) recule de nouveau nettement au deuxième trimestre 2024 : il s’établit à 30,8 % de leur valeur ajoutée, après 31,7 % au trimestre précédent.

Le besoin de financement des administrations publiques (APU) diminue légèrement (-0,1 point de PIB).

 

Sommaire

 

Au deuxième trimestre 2024, le PIB croît de 0,2 %

Le pouvoir d’achat des ménages par unité de consommation ralentit

Les heures travaillées sont quasi stables

Le taux de marge des sociétés non financières recule nettement

Le besoin de financement des administrations publiques se réduit un peu

 

 

Au 2e trim. 2024, le produit intérieur brut (PIB) en volume progresse de 0,2 %.

Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages par unité de consommation ralentit (+0,2 % après +0,4 %). Toutefois, comme la consommation est quasi stable, leur taux d’épargne continue d’augmenter : il s’établit ainsi à 17,9 % de leur RDB, après 17,6 % au trimestre précédent.

 

Le taux de marge des sociétés non financières (SNF) recule de nouveau nettement au deuxième trimestre 2024 : il s’établit à 30,8 % de leur valeur ajoutée, après 31,7 % au trimestre précédent.

 

Le besoin de financement des administrations publiques (APU) diminue légèrement (-0,1 point de PIB).

 

Au deuxième trimestre 2024, le PIB en volume croît modérément (+0,2 % en variation trimest.  après +0,3 %). La consommation des ménages se redresse légèrement (+0,1 % après -0,1 % au 1er trimestre 2024), sous l’effet d’une hausse de la consommation de services (+0,5 % après +0,3 %). La consommation de biens reste stable (+0,0 % après -0,1 %), le recul de la consommation alimentaire (-1,6 % après -0,1 %) étant notamment compensée par la hausse de la consommation en gaz et électricité (+3,0 % après +0,2 %). La formation brute de capital fixe (FBCF) diminue de nouveau au 2e trimestre 2024 (-0,4 % après -0,5 %), sous l’effet essentiellement du recul de la FBCF en construction (-0,9 % après -1,0 %) et en biens d’équipement (-2,7 % après -1,0 %). La consommation publique ralentit (+0,4 % après +0,6 %). Au total, la contribution de la demande intérieure finale hors stocks à la croissance du PIB est nulle ce trimestre, comme au trimestre précédent.

 

Les exportations continuent d’augmenter modérément au deuxième trimestre 2024 (+0,4 % après +0,6 %) : elles sont notamment portées par le dynamisme des livraisons de matériels de transport. Quant aux importations, elles se redressent légèrement ce trimestre (+0,1 % après -0,4 %), soutenues par les importations d’énergie, eau, déchets et de produits agro-alimentaires. Au total, la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est positive au deuxième trimestre 2024 (+0,1 point après +0,3 point).

 

Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est nulle ce trimestre, comme au trimestre précédent.

 

Le pouvoir d’achat des ménages par unité de consommation ralentit

 

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages en euros courants ralentit au deuxième trimestre 2024 : il augmente de 0,6 %, après +1,6 % au trimestre précédent. Les prestations sociales ralentissent nettement (+0,8 % après +2,8 %) après la revalorisation des retraites de base au trimestre précedent. En revanche, la masse salariale reçue par les ménages accélère (+0,7 %, après +0,4 %) : l’emploi salarié progresse de 0,1 % comme au trimestre précédent, tandis que les salaires augmentent de 0,6 %, après +0,3 %. Les impôts versés par les ménages ralentissent (+0,7 % après +2,3 %), du fait de l’impôt sur le revenu.

 

Dans le même temps, le prix de la consommation des ménages augmente de 0,2 % (après +1,0 %). Ainsi, le pouvoir d’achat du RDB des ménages ralentit ce trimestre : il augmente de 0,3 % après +0,5 % au premier trimestre. Mesuré par unité de consommation pour être ramené à un niveau individuel, il progresse de 0,2 %, après +0,4 %.

Le taux d’épargne des ménages continue d’augmenter, leur consommation en volume croissant moins que leur pouvoir d’achat ; il s’établit à 17,9 %, après 17,6 % au premier trimestre 2024.

 

Les heures travaillées sont quasi stables

 

Le nombre total d’heures travaillées est quasi stable au deuxième trimestre 2024 (+0,1 %, après 0,0 % au trimestre précédent). L’emploi total continue de progresser (+0,1 % après +0,1 %), et le nombre d’heures travaillées par emploi recule légèrement (-0,1 % après -0,1 %).

 

Le taux de marge des sociétés non financières recule nettement

Au 2e trimestre 2024, le taux de marge des sociétés non financières (SNF) recule nettement : il atteint 30,8 %, contre 31,7 % au trimestre précédent, soit une baisse de 0,8 point. Il s'établit au niveau moyen de 2019. Ce repli provient pour une grande part de la baisse du prix de valeur ajoutée, en particulier dans les branches énergétiques. La hausse des salaires réels contribue également au recul du taux de marge.

 

Le besoin de financement des administrations publiques se réduit un peu

 

Au 2e trimestre 2024, le besoin de financement des administrations publiques (APU) diminue de 0,1 point de PIB. Il s’établit à 5,5 % du PIB, après 5,6 % au premier trimestre 2024. Les recettes publiques augmentent de 2,9 Md€ (+0,8 %), portées par la hausse des recettes d’impôts sur les produits et des cotisations sociales. Les dépenses publiques sont elles aussi en hausse de 2,4 Md€ (+0,6 %), mais un peu moins que les recettes.

 

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