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Hausse des températures mondiales : 2024, année record (18 01 2025)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 14 janvier 2025 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/296817-hausse-des-temperatures-mondiales-2024-une-nouvelle-annee-record.html

Hausse des températures mondiales : 2024, une nouvelle année record

Publié le 14 janvier 2025

En 2024, la hausse des températures sur le globe a dépassé, pour la première fois, le seuil de 1,5 degré Celsius (°C) en plus par rapport à l'ère pré-industrielle. La température moyenne mondiale a dépassé les 15 °C, ce qui fait de 2024 l’année la plus chaude enregistrée.

 

Selon le rapport en date du 10 janvier 2025 du service Copernicus (organisme chargé de surveiller l’évolution du climat pour l’Union européenne), le rythme actuel de réchauffement, de plus de 0,2 °C par décennie, augmente de manière significative la probabilité d'observer, dans les années 2030, un dépassement continu de l’objectif de 1,5 °C fixé par l'accord de Paris de 2015.

Hausse des températures de l’air dans les terres

L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec une température moyenne de 10,69 °CCette température est supérieure de 2,92 °C à celle des années 1850-1900. L'Europe a notamment connu son printemps et son été les plus chauds.

Le reste du globe n’est pas épargné par cette augmentation des températures. La moitié des zones terrestres ont été plus chaudes de 1 °C. Comme en 2023, le nord du Canada a connu certaines des anomalies les plus importantes, avec des valeurs d’environ 3 °C au-dessus de la moyenne. 

Record de températures à la surface des océans

En 2024, la température de surface des océans a atteint des records pour près d'un tiers des océans (hors zones polaires). Les océans concernés comprennent entre autres une partie de l'Océan Atlantique, la majeure partie de l'Océan Indien mais aussi notamment des parts importantes de l'Océan Pacifique. Globalement, en 2024, les océans (hors zones polaires) ont connu une température de surface de 20,87 °C soit 0,51 °C de plus que dans les années 1991-2020.

Certaines régions, en particulier dans le Pacifique, ont été exposées à de fortes variations dues aux événements El Niño induisant un réchauffement et La Niña induisant pour sa part un refroidissement. En revanche, les anomalies dans les régions océaniques des latitudes moyennes de l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud ont augmenté de manière plus régulière au cours des deux dernières décennies.

Des événements extrêmes en 2024

Des événements extrêmes ont eu des répercussions importantes sur les écosystèmes, la santé humaine et les infrastructures. 

En 2024, une grande partie de la planète a connu plus de jours de "fort stress thermique". Le 10 juillet 2024, la superficie du globe affectée par un stress thermique "fort" à "extrême" a atteint un pic d'environ 44% de la superficie du globe, soit la plus grande superficie à être affectée par ce type de situation  au cours d'une journée. La température ressentie la plus élevée enregistrée en 2024 était de 59,1 °C en Algérie.

Par ailleurs, la Californie en janvier, le Golfe persique en avril ou l'Espagne en octobre ont subi de fortes précipitations et le nord-ouest de l’Europe a connu douze tempêtes au cours de la saison des tempêtes 2023-2024. Dans d’autres parties du monde, la sécheresse, favorisée par des températures extrêmes, a sévi avec d'importants incendies de végétation observés au Canada, ainsi que dans le sud du Brésil et en Bolivie. 

Les zones polaires ne sont pas épargnées par la chaleur. La banquise de l’Arctique s’est classée à son 5e niveau le plus bas jamais enregistré au mois de septembre. Pour l’Antarctique il s’agit du 3e niveau historiquement le plus bas en février.

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