Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 4 juin 2014 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150516324.html
Question écrite n° 16324 de M. Jean-Noël Guérini (sénateur des Bouches-du-Rhône)
M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les carences du dépistage de la maladie d'Alzheimer.
L'organisme Cap Retraite, qui conseille ceux qui recherchent une place disponible dans un établissement d'hébergement adapté à leur proche en perte d'autonomie, a publié, en mai 2015, une étude intitulée « La France face à la prise en charge de la maladie d'Alzheimer ».
Selon cette étude, les chercheurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) estiment que la maladie d'Alzheimer concernerait 18 % des 75 ans et plus, ce qui représente près d'un million de personnes, quand seules 500 000 sont diagnostiquées. Cela signifie que 500 000 personnes, faute de diagnostic, seraient privées d'un suivi médical et d'une prise en charge adaptés. Or le nombre de malades risque de doubler à l'horizon 2040. Si les départements urbains du Nord, les Bouches-du-Rhône et Paris possèdent les infrastructures de dépistage les plus efficaces, dans les zones rurales de la Creuse, des Deux-Sèvres ou du Gers, moins de 16 % des malades estimés seraient reconnus comme tels.
La détection précoce d'une maladie évolutive étant essentielle pour un accompagnement efficace, il lui demande comment elle compte permettre un meilleur diagnostic de la maladie d'Alzheimer sur tout le territoire français.