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campagnes

  • SIDA : journée mondiale (06 01 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 2 décembre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16121065G.html

     

    Question d'actualité au gouvernement n° 1065G de Mme Dominique Gillot (sénatrice du Val-d'Oise)


    Ce 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, est une journée de mobilisation pour et avec ceux qui sont encore menacés par cette infection, qui véhicule tant de souffrances et d'idées reçues. Il faut mesurer que 30 000 de nos concitoyens vivraient encore avec le VIH sans le savoir et que 6 000 nouveaux cas sont recensés chaque année.

     
    Depuis les années quatre-vingt, c'est l'ensemble de la communauté composée des malades et de leurs représentants, des médecins, des scientifiques, des associations et des pouvoirs publics qui se mobilise pour faire reculer l'épidémie, faciliter l'accès aux soins, développer le dépistage et la prévention, améliorer l'accompagnement et, surtout, réduire les risques. 


    Or la réduction des risques repose sur une bonne connaissance des pratiques et des personnes exposées au risque. Souvent, les pouvoirs publics ont été accusés de frilosité par les associations. Cette année, ce n'est pas le cas.

     
    Sous prétexte que la campagne nationale montrant deux hommes enlacés serait choquante, des maires se voulant bien-pensants ont dressé procès-verbaux et arrêtés d'interdiction. Ces affiches seraient une propagande idéologique du Gouvernement, libérant des flots de sous-entendus graveleux et d'insultes sur les réseaux sociaux.

     
    Pourquoi donc les mêmes restent-ils silencieux face aux publicités montrant des femmes dénudées pour exciter l'achat d'une voiture ?


    Comment interpréter leur opposition et celle de l'Église à l'instauration du délit d'entrave numérique au droit à l'interruption volontaire de grossesse ?

     
    Face à cette censure, madame la ministre, vous avez, à juste titre, saisi la justice. En effet, cette campagne est amplement justifiée : les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes restent parmi les plus fragiles face à la contamination. Elle s'inscrit dans les mesures mises en œuvre pour lutter contre ces fléaux.


    Aussi, je voudrais que vous rappeliez en quoi ce sujet de santé publique majeur est aussi un sujet de société qui ne peut être occulté par une vision de la santé sexuelle rétrograde, déconnectée de la réalité et fondée sur un ordre moral hérité d'une culture traditionnelle que nous avions su mettre à distance.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 02/12/2016 p. 18478

     

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  • Tabac : l’envie d’arrêter ? (3/3) (08 06 2012)

    Nous vous proposons sur 3 jours de feuilleter la Note stratégique (avec de nombreux liens, mais sans les images ni les encarts) publiée le 30 mai 2012 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2012/014-tabac-31-mai.asp

    …/…

    Pour en savoir plus :

    ·         Le communiqué de presse de l’Inpes

    ·         Le dossier de presse de l’Inpes. Il reprend les principales données extraites du Baromètre santé de l’Inpes 2010 sur les fumeurs et l’arrêt du tabac en France (âge moyen des fumeurs qui renoncent au tabac, pourcentages des fumeurs déclarant avoir envie d’arrêter, nombre de tentatives d’arrêt, raisons qui ont motivé l’arrêt, différence fumeurs, fumeuses, comparaison avec les chiffres 2005, etc. Le dossier développe aussi le parcourt d’un fumeur, de son entrée dans la consommation (l’envie) à sa décision d’en sortir (l’arrêt). L’occasion de faire un point sur la théorie de Prochaska et Di Clemente, qui date de 1992 et sur laquelle se base l’entretien motivationnel). Ces chercheurs ont conceptualisé les étapes du changement de comportement des fumeurs. Selon leur modèle, les stades de motivation (et changements de comportements) s’effectuent suivant une progression qui comprend cinq stades :

    ·         la précontemplation aussi appelée pré-intention (la personne n’a pas l’intention de modifier son comportement),

    ·         la contemplation aussi appelée intention (elle est consciente qu’un problème existe et pense sérieusement à le vaincre mais n’a pas encore pris l’engagement d’agir),

    ·         la préparation ou prise de décision (la personne a l’intention d’agir dans les six mois à venir et/ou a déjà agi dans l’année qui a précédé, mais sans succès),

    ·         l’action (elle modifie activement son comportement ou son environnement afin de vaincre son problème),

    ·         le maintien aussi appelée « le suivi et la résolution » (elle travaille à prévenir la rechute et consolide les gains obtenus durant l’action).

    Ce processus n’est bien sûr pas linéaire : il peut y avoir des rechutes c'est-à-dire des va-et-vient entre les différents stades. Voir la présentation de l’INSPQ - Institut national de santé publique du Québec « Connaître et comprendre les étapes de changement de comportement dans l'arrêt tabagique ».

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