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faux billets

  • faux euros (29 08 2008)

    Comment détecter les faux euros

     

    Article lu le 26 août 2008 sur le site du Monde (cliquer ici pour accéder au texte original)

     

    http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2008/08/26/comment-detecter-les-faux-euros_1088034_3238.html#xtor=EPR-32280155&ens_id=628868

     

     

    Six ans après le lancement de l'euro, le 1er janvier 2002, le nombre de faux billets saisis chaque année en Europe varie entre 550 000 et 600 000, soit une valeur de 40 millions d'euros. Au cours du premier semestre, 312 000 faux billets en euros, sur 11,5 milliards en circulation, ont été retirés. Soit 5,6 % de plus qu'au deuxième trimestre 2007. Les coupures de 50 euros et de 20 euros restent la cible privilégiée des faussaires.

     

    "Les commerçants qui débitent rapidement, comme les buralistes, sont souvent la cible de ces faussaires, ainsi que les grands magasins", déclare Luis Alfonso de la société Euroline, spécialisée dans la détection des faux moyens de paiement. Les stations-service, les boîtes de nuit et les boutiques de luxe font aussi partie des victimes des faux-monnayeurs. Ainsi, samedi 16 août, quatre malfaiteurs ont été interpellés à Paris en train d'écouler des faux billets de 100 euros dans le quartier des Champs-Elysées.

     

    "Et il y en aura de plus en plus, ajoute M. Alfonso. Avant l'euro, chaque pays avait sa propre monnaie, le marché de la contrefaçon était donc beaucoup plus éclaté. Aujourd'hui, on est sur un marché international où il est plus rentable de fabriquer des euros que des dollars." Même si la monnaie américaine reste la plus contrefaite au monde.

     

    En Europe, c'est en France et en Italie que circule le plus de fausse monnaie, devant l'Espagne et, dans une moindre mesure, l'Allemagne. "L'essentiel des faux billets qui circulent en France provient d'Italie du Sud, explique un responsable de l'Office central pour la répression du faux-monnayage (OCRFM). Mais on trouve aussi des anciens braqueurs qui se sont reconvertis dans le faux-monnayage et de nouveaux gangs repérés dans la région parisienne et dans le sud de la France qui ont recours à l'informatique."

     

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