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démographie française : point (04 01 2009)

Démographie française : point (04 01 2009)

 

Article de Mme Marie Bellan publié le 2 janvier 2009 sur le site des Echos (cliquer ici pour accéder au site des Echos)

 

http://www.lesechos.fr/info/france/4814405.htm?xtor=EPR-1000

 

 

Les régions littorales, à l'exception de celles du nord du pays, connaissent les plus fortes augmentations de population, d'après les chiffres du recensement publiés mercredi au « Journal officiel ». La France comptait 63.185.925 d'habitants fin 2006, soit 5 % de plus qu'il y a sept ans.

 

 

L'Hexagone a gagné trois millions d'habitants en sept ans. La population légale de la France métropolitaine et d'outre-mer atteignait 63.185.925 habitants fin 2006, selon les chiffres du recensement publiés avant-hier au « Journal officiel ». Alors qu'elle ne s'élevait qu'à 60.185.831 en 1999, année du précédent recensement. La hausse se monte à près de 5 % entre les deux dates.

 

 

 

 

Selon Olivier Lefebvre, chef du département de la démographie de l'Insee, la photographie des différentes régions françaises confirme les grandes tendances observées depuis plusieurs années : « La croissance est plus marquée sur les littoraux atlantique et méditerranéen. De même, on observe une forte progression dans le couloir rhodanien et dans le sillon alpin. » En effet, le Languedoc-Roussillon est une des régions qui a vu sa population le plus fortement augmenter depuis 1999, passant de 2.295.648 habitants à 2.534.144, soit une hausse de plus de 10 %, deux fois plus élevée que la moyenne nationale. La Corse enregistre également une très forte hausse, de plus de 13 %, mais sur une base beaucoup plus réduite. Même tendance pour la région Midi-Pyrénées et l'Aquitaine, dont les populations ont crû respectivement de 8,8 % et 7,3 %. Parmi les régions dont la démographie est dynamique, on compte également les Pays de la Loire (+ 7,1 %), où le nombre d'habitants atteint désormais 3.450.329, Provence-Alpes-Côte d'Azur (+ 6,9 %), avec 4.815.232 personnes, ainsi que Rhône-Alpes (+ 6,7 %), qui affiche un score de 6.021.293 habitants.

 

Redécoupage électoral

 

Une seule région métropolitaine a vu sa population baisser depuis 1999 - Champagne-Ardenne - mais dans des proportions qui restent limitées (- 0,26 %). Les régions du Centre, de l'Est et du Nord, à l'exception de l'Ile-de-France, qui reste un cas à part, connaissent pour leur part une augmentation très limitée, proche de la stagnation, et en tout état de cause bien inférieure à la moyenne nationale (+ 4,98 %). C'est le cas notamment du Nord-Pas-de-Calais (+ 0,55 %), et dans une moindre mesure de la Lorraine (+ 1,10 %) et de la Picardie (+ 1,99 %).

 

Reste le cas très particulier des départements d'outre-mer, dont la situation est très contrastée. Si la Guyane peut se targuer d'une hausse record de 31 % par rapport à 1999, passant de 157.213 à 205.954 habitants, la Guadeloupe, elle, affiche un recul de 5,15 %, pour atteindre 400.736 personnes sur son territoire.

 

Quant aux cinq plus grandes villes françaises - Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Bordeaux -, elles voient toutes leur population augmenter. Paris passe notamment de 2.122.848 à 2.181.371 habitants.

 

Ces chiffres, très attendus par la classe politique, vont servir de base au redécoupage électoral promis par Nicolas Sarkozy. Les départements auront un député par tranche de 125.000 habitants, avec un minimum de deux députés par département, comme le veut la tradition républicaine.

 

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