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transports et développement durable 3 (09 10 2010)

Transports et développement durable

Extraits d’un relevé de brèves réalisé par Christine Raynard, chargée de mission au Département Recherche, Technologies et Développement Durable (DRTDD) et publiées le 28 juillet 2010 sur le site du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CAS)

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/No_34-280710.pdf

1) Le site de covoiturage www.envoituresimone.com a lancé un billet de transport pour ses utilisateurs. Après le paiement sur le site du trajet réservé, l’utilisateur reçoit un billet indiquant le détail de son trajet (heure, points de rendez-vous et de dépose, caractéristiques de la voiture…).

Ce billet n'a pas de valeur contractuelle puisque le conducteur n'est ni une société de transport, ni un service. Le passager ne peut donc pas exiger contractuellement que la prestation qu'il attend soit effectuée. Par contre, ce système vise à apporter un maximum de garanties et de transparence pour faciliter et sécuriser la mise en relation entre le conducteur et son passager.

Le conducteur y trouve également un avantage, puisque pour chaque trajet, il est évalué par le passager. Une bonne évaluation lui permettra de voir ses trajets réservés plus souvent et faire ainsi plus d'économies. Il utilise le code trajet indiqué sur chaque billet pour obtenir le paiement via le site, soit à chaque voyage, soit en cumulant plusieurs trajets. Des frais de commission liés au virement sont alors appliqués : 5 % pour un virement de 1 à 10 euros, 3 % de 11 à 50 euros et 2 % pour ceux supérieurs à 50 euros.

 

2) Mi-juillet, lors du salon des technologies pour voitures électriques à Yokohama, les japonais ont présenté des voiturettes électriques à design original et à une seule place. L’idée est de faire rêver les clients afin qu’ils abandonnent leur grosse voiture à essence pour un moyen de locomotion moins puissant mais plus séduisant, silencieux, pratique et adapté aux trajets quotidiens.

 

 

 

3) Le gouvernement allemand souhaite instaurer une taxe sur les transports aériens qui se traduirait par un surcoût de 13 à 26 euros par billet et par vol, selon la distance parcourue au départ d'un aéroport allemand. Le projet de loi n'est pas encore finalisé mais le gouvernement prévoit une entrée en vigueur de cette taxe en 2011 et espère en tirer un milliard d'euros de recette annuelle.

Lufthansa a estimé que l’impact pourrait être une baisse du nombre de passagers de 3 % à 5 %. Ce nouvel impôt est un élément du plan d'austérité et il contribuera au redressement des finances publiques.

Cette taxe pourrait diminuer l’année suivante avec l’introduction des permis d’émissions de CO2 pour le secteur aérien en Europe.

 

4) Dix gestionnaires européens d’infrastructure ferroviaire (Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Suède) viennent de créer « European Rail Infrastructures Managers » (EIM), association destinée à promouvoir l’amélioration et le développement de l’infrastructure européenne.

Ses activités consisteront à examiner et se prononcer sur les questions relatives à l’action de l’Union européenne sur les transports ferroviaires, à analyser les problèmes et proposer des solutions. Elle représentera également les intérêts de ses membres auprès des autorités européennes.

 

5) Dans le cadre de la libéralisation du transport de voyageurs, le premier concurrent privé de Trenitalia (opérateur ferroviaire historique italien), Arenaways exploitera la ligne Turin-Milan (125 km) dès septembre 2010.

Arenaways est déjà active sur certaines lignes de trains de nuit vers l’Allemagne et les Pays-Bas. Le parcours s’effectuera en 95 minutes, à raison de 5 trains par jour dans chaque sens et pour un prix aller-retour de 17 euros. D’ici décembre 2011, Arenaways pense effectuer 8 allers-retours quotidiens.

La société prévoit un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros d’ici fin 2011 et un million de passagers potentiels.

 

6) Russian Railways souhaite profiter de sa position géographique pour développer l’intermodalité de l’océan Pacifique aux frontières des pays occidentaux. Grâce à la mise en place de modalités douanières simplifiées pour les conteneurs de fret, l’attente à la frontière est passée de 3 à 5 jours à quelques heures, ce qui permet d’effectuer le trajet en 11 jours, soit une vitesse de 1 000 kilomètres par jour.

De plus, afin d’optimiser le processus et développer les transports combinés sur l’axe ouest-est, une entreprise regroupant les administrations ferroviaires allemande, polonaise, biélorusse et russe a été créée.

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