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Urgences : réseau de surveillance (06 07 2012)

Extraits d’un article de Mesdames et Messieurs Nadège Caillère, Anne Fouillet, Valérie Henry, Pascal Vilain, Arnaud Mathieu, Maurice Raphaël, Christophe Leroy, Céline Caserio-Schönemann et les membres du réseau OSCOURS, publié le 13 juin 2012 sur le site de l’Institut National de Veille Sanitaire (cliquer ici pour accéder au site de l’INVS)

http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Autres-thematiques/2012/La-surveillance-des-urgences-par-le-reseau-OSCOUR-R-Organisation-de-la-surveillance-coordonnee-des-urgences.html

La surveillance des urgences par le réseau OSCOUR® (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences)

1. Données collectées et architecture du réseau OSCOUR® Grâce au soutien de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), à une collaboration étroite avec la Société française de médecine d’urgence (SFMU), à certaines Agences régionales de santé (ARS) et au dynamisme des établissements, le réseau OSCOUR® a pu voir le jour en juillet 2004. À cette date, 23 établissements adhéraient au réseau. Le réseau s’est développé progressivement : 42 services en janvier 2007, 138 en janvier 2009 et 241 en janvier 2010. Au 20 mars 2012, 378 services d’urgences participent au réseau de surveillance, couvrant ainsi 60 % des passages aux urgences en France.

3. Description de la fréquentation des urgences – réseau OSCOUR

Fin mars 2012, le dispositif enregistre entre 18 000 et 20 000 passages adultes par jour et entre 6 000 et 7 000 passages pédiatriques dans l’ensemble des 378 établissements participant au réseau OSCOUR. L’intégration progressive des services dans le réseau depuis son démarrage entraîne une hausse du nombre de passages aux urgences collectés dans le système de surveillance et rend difficile l’interprétation des variations observées lorsque l’on prend en compte l’ensemble des établissements. Une analyse limitée aux établissements participant au réseau depuis janvier 2010 permet de s’affranchir de cet effet. La fréquentation des urgences est marquée par les épidémies saisonnières ou la survenue d’événements majeurs. Les hospitalisations sont plus stables. Il est possible d’observer une fréquentation en diminution sur certaines périodes, en particulier aux cours des saisons estivales.

4. Description de la population ayant recours aux urgences hospitalières en 2011 (réseau OSCOUR®)

Au niveau national, la pédiatrie (enfants de moins de 15 ans) représente un quart des passages et les patients de plus de 75 ans un peu plus de 12 %. Les adultes jeunes (15-54 ans) constituent la classe d’âge qui a le plus souvent recours aux services d’urgences. Le recours aux urgences est à prédominance masculine (53 % des passages). La structure par classe d’âge diffère selon le sexe, avec une plus forte fréquentation des urgences par les hommes pour les classes d’âges inférieurs à 75 ans. Au-delà de 75 ans, les femmes sont plus nombreuses à avoir recours aux urgences.

5. Les 10 diagnostics les plus fréquents aux urgences hospitalières (réseau OSCOUR®)

En 2011, la traumatologie (traumatisme, lésion, accident, chute…) est, de loin, la première cause de recours aux urgences avec plus de 31 % des diagnostics recueillis pour les adultes et près de 36 % chez les enfants. Chez les enfants de moins de 15 ans, les causes médicales d’origine infectieuse sont les plus fréquentes après les traumatismes. Les infections ORL représentent notamment 11 % des passages aux urgences pédiatriques. Les autres principales pathologies observées chez les enfants sont variables selon les saisons. Chez les adultes, on compte parmi les principales pathologies observées : les malaises, les douleurs abdominales spécifiques ou non spécifiques, les pathologies neurologiques, les douleurs thoraciques, les pneumopathies.

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