Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’analyse publiée le 15 novembre2012 sur le site de l’INSEE (cliquer ci-dessous pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20121115.html

Au troisième trimestre 2012, le PIB croît légèrement (+0,2 % après –0,1 %) : Comptes nationaux trimestriels - Premiers résultats du 3e trimestre 2012

Au troisième trimestre 2012, le PIB en volume croît de 0,2 % après un recul de 0,1 % au deuxième trimestre.

Les dépenses de consommation des ménages rebondissent légèrement (+0,3 % après -0,2 %), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) recule un peu (–0,2 % après +0,5 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue de nouveau positivement à la croissance du PIB : +0,2 point après +0,1 point. Les exportations accélèrent légèrement (+0,5 % après +0,3 %) alors que les importations subissent le contrecoup d’un deuxième trimestre dynamique (–0,6 % après +1,6 %). Par conséquent, le solde du commerce extérieur contribue positivement à la croissance : +0,3 point après –0,4 point. Cet effet est compensé par les variations de stocks qui contribuent pour –0,3 point à l’évolution de l’activité (après +0,2 point).

La production totale accélère

Après cinq trimestres de quasi-stagnation, la production de biens et services augmente à nouveau (+0,4 %). La production manufacturière augmente de 1,0 % (après –1,0 % chacun des deux premiers trimestres de l’année) notamment grâce aux rebonds des branches de matériels de transport (+3,2 % après –3,2 %) et de cokéfaction-raffinage (+5,5 % après –2,0 %). En outre la production de services croît plus vivement qu’au trimestre précédent (+0,4 % après +0,2 %). En revanche la production ralentit dans la construction (+0,1 % après +0,5 %) et recule dans la branche énergie-eau-déchets (–1,4 % après +2,2 %).

La consommation des ménages se redresse

La dépense de consommation des ménages augmente de 0,3 % au troisième trimestre 2012, après un recul de 0,2 % au deuxième. Les dépenses alimentaires progressent à nouveau (+0,7 % après –1,2 %), ainsi que les achats de vêtements (+3,9 % après –5,9 %).

A contrario, les dépenses de consommation d’énergie reculent en contrecoup d’un printemps froid (–2,5 % après +3,0 %). Les dépenses en services progressent modérément (+0,2 % après –0,1 %).

L’investissement fléchit

La FBCF totale recule légèrement au troisième trimestre (–0,2 % après +0,5 %). L’investissement des sociétés non financières baisse de 0,4 % (après +0,6 %). En particulier, les achats de matériels de transport reculent (–2,8 % après +0,5 %), ainsi que les dépenses en information-communication (–1,5 % après +1,5 %). L’investissement des administrations publiques ralentit (+0,1 % après +1,0 %), notamment les dépenses de travaux publics. La FBCF des ménages est atone pour le deuxième trimestre consécutif (–0,1 % après 0,0 %).

Dynamisme du solde commercial des matériels de transport

Les exportations continuent de progresser au troisième trimestre (+0,5 %) portées par le rebond des ventes de matériels de transport (+7,4 % après –0,7 %) et notamment le niveau exceptionnel des ventes aéronautiques et spatiales. Dans le même temps, les importations reculent (–0,6 % après +1,6 %). Ce repli est imputable en particulier aux achats de matériels de transport (–6,8 % après +8,6 %) Le solde commercial s’améliore donc et sa contribution à la croissance est de +0,3 point (après –0,4 point), dont +0,6 point pour les seuls matériels de transport.

Les variations de stocks contribuent négativement à l’activité ce trimestre

Les variations de stocks contribuent pour –0,3 point à l’évolution du PIB ce trimestre. Les seuls matériels de transport contribuent pour –0,5 point de PIB, compensant en partie la contribution positive du solde commercial de ces biens.

Le PIB est révisé en baisse au deuxième trimestre

L’évolution du PIB au deuxième trimestre 2012 est légèrement révisée en baisse : elle est maintenant estimée à –0,1 % alors qu’une stagnation avait été estimée lors des précédentes publications. Ceci résulte de légères révisions de différents indicateurs, portant principalement sur la production des biens.