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France : économie 2012 (croissance nulle) (15 02 2013)

Note d’analyse publiée le 14 février 2013 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20130214.html

Recul du PIB au 4e trimestre 2012 (-0,3 %), croissance nulle sur l’ensemble de l’année

Au quatrième trimestre 2012, le PIB en volume* se replie de 0,3 %, après +0,1 % au troisième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance est nulle en 2012, après +1,7 % en 2011.

Les dépenses de consommation des ménages progressent légèrement en fin d’année (+0,2 % après +0,3 %). Leur croissance est toutefois compensée par le nouveau repli de la formation brute de capital fixe (FBCF) : –1,0 % après –0,5 %. Ainsi, la demande intérieure finale (hors stocks) a une contribution nulle à l’évolution du PIB (après +0,1 point). Les exportations se replient au quatrième trimestre (–0,6 % après +0,7 %) et la baisse des importations s'accentue (–0,8 % après –0,5 %). In fine, le solde du commerce extérieur contribue de nouveau positivement à la croissance : +0,1 point après +0,3 point. À l’inverse, les variations de stocks des entreprises continuent de peser négativement sur l’évolution du PIB au quatrième trimestre : –0,4 point, après –0,3 point le trimestre précédent.

La production totale se replie

 

La production totale de biens et services diminue au quatrième trimestre (–0,5 % après +0,3 %). La production de biens manufacturés se replie nettement (–2,3 % après +0,9 %) : à l’exception de la branche agroalimentaire, toutes les grandes branches contribuent à cette baisse, la plus forte depuis le premier trimestre 2009. Dans le même temps, la production de services marchands stagne (0,0 % après +0,3 %) et l’activité dans la construction recule (-0,8 % après 0,0%). En moyenne sur l’année, la production totale est atone : +0,1 %, après +1,9 % en 2011.

Le recul de l’investissement s’amplifie

La baisse de la FBCF totale s’accentue au quatrième trimestre (–1,0 % après –0,5 %), pesant sur l’évolution du PIB à hauteur de –0,2 point. Les dépenses en construction (–0,9 % après –0,1 %) et celles en produits manufacturés (–2,3 % après –1,1 %) y contribuent de conserve. Du côté des services, le recul des dépenses en information-communication et la hausse de celles en services aux entreprises se compensent. En moyenne sur 2012, la FBCF totale stagne (0,0 % après +3,5 % en 2011).

La consommation résiste en fin d’année

La dépense de consommation des ménages décélère légèrement au quatrième trimestre 2012 : +0,2 % après +0,3 %. Les dépenses en produits alimentaires se retournent (–1,0 % après +0,6 %) et celles en énergie se stabilisent (+0,1 % après –2,3 %). Les autres postes de dépenses en biens progressent, avec notamment un rebond des achats d’automobiles en décembre. Par ailleurs, les dépenses en services progressent sur le même rythme qu’au trimestre précédent (+0,2 %), portées par les loyers, les transports et l'hébergement-restauration. Au total les dépenses des ménages ne croissent pas en 2012 (0,0 % après +0,2 % en 2011).

Les échanges extérieurs se replient

Les exportations se replient au quatrième trimestre (–0,6 % après +0,7 %) en raison principalement d’un recul des ventes de matériels de transport (–6,8 % après +7,7 %). Dans le même temps, les importations poursuivent leur baisse (–0,8 % après –0,5 %), notamment celles en produits manufacturés (–1,7 % après –1,3 %). Au total, le solde commercial s’améliore et sa contribution à la croissance est de +0,1 point, après déjà +0,3 point au trimestre précédent. En moyenne sur 2012, les exportations continuent de croître (+2,3 % après +5,5 %) et les importations se contractent (–0,3 % après +5,2 %) ; la contribution du solde commercial à l’activité est de +0,7 point après 0,0 point en 2011.

Les stocks contribuent négativement

Les variations de stocks contribuent pour –0,4 point à l’évolution du PIB ce trimestre. Sur l’ensemble de l’année leur contribution est fortement négative (–1,1 point après +0,8 point en 2011).

Révisions

L’estimation de la croissance du PIB au troisième trimestre 2012 est confirmée (+0,1 %). En revanche, le premier trimestre 2012 est révisé en baisse (de 0,0 % à –0,1 %) et le quatrième trimestre 2011 en hausse (de 0,0 % à +0,1 %). Ces corrections sont principalement imputables à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières.

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