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Prostate : hypertrophie bégnine (1/2) (17 06 2014)

Traitement des symptômes du bas appareil urinaire liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate par laser

Sur cette situation de santé assez fréquente, traitée par les Urologues selon plusieurs techniques d’intervention, nous vous proposons sur 2 jours des extraits (introduction, contexte, conclusions et perspectives) du document court du Rapport d’Evaluation technologique de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de ses services_SEAP (Service évaluation des actes professionnels) et SEESP (Service évaluation économique et santé publique)_ publié en novembre 2013 (cliquer ici pour accéder au rapport de la HAS)

http://www.has-sante.fr/portail.html

http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-12/texte_court_prostate_par_laser.pdf

Introduction

Contexte

Conclusions et Perspectives

 

Introduction

L’augmentation du poids et du volume de la prostate avec l’âge, surtout à partir de la quarantaine, est appelée hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Cette augmentation retentit sur le diamètre de l’urètre et provoque les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU).

En France, plus d’un million d’hommes âgés de 50 ans sont concernés par l’HBP. L’HBP ne menace que très rarement le pronostic vital, mais retentit de manière non négligeable sur la qualité de vie des patients et le système de soins.

La surveillance et le traitement médicamenteux constituent la première ligne thérapeutique. En cas d’échec du traitement médical ou en cas de complications, le traitement chirurgical est proposé.

La chirurgie de l’hypertrophie bénigne de prostate est marquée par l’apparition de nouvelles techniques lasers. L’Association Française d’Urologie a saisi la HAS en 2009 en vue de l’inscription du traitement de l’HBP par les techniques lasers à la classification commune des actes médicaux (CCAM).

Contexte

Pour les patients qui répondent mal au traitement médical ou qui présentent des complications liées à l’hypertrophie bénigne de la prostate, le traitement des SBAU devient chirurgical. La technique chirurgicale de référence est la résection trans-urétrale de la prostate (RTUP). La deuxième intervention classique, réservée principalement aux prostates de gros volume, est l’adénomectomie par voie haute (AVH).

Il existe d’autres nouvelles modalités chirurgicales disponibles parmi lesquelles figure l’exérèse par l’utilisation de l’énergie LASER. Plusieurs techniques sont utilisées, se différenciant par la longueur d’onde, la puissance, la profondeur de l’effet, le type de tir, le type de lumière, etc.

Il en résulte que la technique chirurgicale varie en fonction du type de laser et du type de fibre utilisée.

En date du 18 février 2009, l’Association Française d’Urologie a demandé une évaluation des traitements des SBAU liés à l’HBP par vaporisation LASER, résection LASER, ou énucléation LASER de la prostate, en vue de l’inscription de ces techniques à la classification commune des actes médicaux (CCAM). Selon le demandeur de la présente évaluation, cette modalité serait d’efficacité non inférieure aux autres techniques d’exérèse de l’HBP, et pourrait apporter les avantages suivants :

• réduction voire suppression du besoin d’irriguer la vessie après l’intervention ;

• diminution du taux de complications hémorragiques ;

• raccourcissement de la durée du sondage urinaire ;

• diminution de la durée d’hospitalisation.

 

Le champ de la présente évaluation a été restreint aux deux techniques lasers les plus utilisées en France (photovaporisation sélective de la prostate par LASER ou PVPS) et à l’étranger (l’énucléation par LASER à l’Holmium ou HoLEP). …/…

L’objectif était d’évaluer et comparer l’efficacité, la sécurité et le coût de ces deux techniques par rapport aux techniques classiques (la résection trans-urétrale de la prostate ou RTUP) et l’adénomectomie par voie haute ou AVH), ainsi que de déterminer les indications précises et les conditions de réalisation de ces deux techniques lasers.

…/…

Conclusion et perspectives

Les études n’ont pas permis de montrer que les techniques lasers (PVPS ou HoLEP) sont supérieures ou inférieures par rapport aux techniques classiques sur les critères d’efficacité (score symptomatique, débit urinaire maximal, volume résiduel, qualité de vie). Toutefois, il est à noter que les études ont montré une amélioration de la symptomatologie (score IPSS/AUA, débit urinaire maximal et volume résiduel post-mictionnel) avec l’ensemble des techniques (lasers et classiques).

 

A suivre…/…

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