https://www.insee.fr/fr/statistiques/6455413.html
En mai 2022, les prix à la consommation augmentent de 0,7 % sur un mois et de 5,2 % sur un an (Indice des prix à la consommation - résultats définitifs)
Sommaire
- Évolution mensuelle : +0,7 % en mai ; variation sur un an : +5,2 %
- Hausse de l’inflation sous-jacente sur un an
- Accélération des prix de l’énergie sur un an
- Augmentation des prix des services sur un an
- Accélération des prix alimentaires sur un an
- Hausse des prix des produits manufacturés sur un an
- Révisions
- Pour en savoir plus
Évolution mensuelle : +0,7 % en mai ; variation sur un an : +5,2 %
En mai 2022, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,7 % sur un mois, après +0,4 % en avril. Les prix de l'énergie se redressent (+1,6 % après −2,5 %) en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers (+2,9 % après −6,8 %). Ceux des produits manufacturés progressent au même rythme qu'en avril (+0,5 %). La hausse des prix de l'alimentation est nette mais moins soutenue que le mois précédent (+1,0 % après +1,4 %). Les prix des services ralentissent également (+0,5 % après +0,7 %).
Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation sont en hausse de 0,6 %, après +0,5 % en avril.
Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 5,2 %, après +4,8 % en avril. Cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l'énergie (+27,8 % après +26,5 %), des services (+3,2 % après +3,0 %), de l'alimentation (+4,3 % après +3,8 %) et des produits manufacturés (+3,0 % après +2,6 %).
Hausse de l’inflation sous-jacente sur un an
L’inflation sous-jacente augmente en mai, à +3,7 % sur un an, après +3,2 % en avril. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) croît de 0,8 % sur un mois, après +0,5 % en avril ; sur un an, il augmente de 5,8 %, après +5,4 % le mois précédent.
Accélération des prix de l’énergie sur un an
Sur un an, les prix de l'énergie accélèrent en mai (+27,8 % après +26,5 %). Ceux des produits pétroliers augmentent de nouveau (+36,7 % après +34,0 %) notamment ceux du gazole (+35,2 % après +34,3 %) et de l'essence (+24,2 % après +17,4 %). Les prix du gaz accélèrent (+55,0 % après +54,4 %) et ceux de l'électricité ralentissent (+6,5 % après +6,9 %).
Augmentation des prix des services sur un an
Sur un an, les prix des services augmentent en mai, à +3,2 % après +3,0 % en avril. Les prix des « autres services » accélèrent (+4,0 % après +3,3 %), notamment en raison de la hausse des prix des services d'hébergement (+7,0 % après +6,1 %), de restauration (+4,6 % après +2,7 %), d’entretien et de réparation de véhicules particuliers (+5,4 % après +4,8 %), d'assurance (+2,4 % après +1,7 %) et de protection sociale (+5,6 % après +5,2 %). Les prix des loyers, eau, enlèvement des ordures ménagères accélèrent également (+2,3 % après +1,7 %) en lien avec la hausse des prix de l'énergie thermique (+70,7 % après +50,5 %). Ceux des services de transports ralentissent nettement (+9,0 % après +15,7 %), notamment ceux du transport aérien (+19,3 % après +22,4 %) et du transport routier (+6,5 % après +18,9 %). Les prix des services de santé (+0,0 % après +0,2 %) et des services de communication (+0,3 % après +2,3 %) ralentissent également.
Accélération des prix alimentaires sur un an
Sur un an, les prix de l’alimentation augmentent de 4,3 %, après +3,8 % en avril. La hausse des prix des produits frais est pourtant nettement moins soutenue qu'en avril (+1,8 % après +7,1 %) en lien avec le repli des prix des fruits frais (−1,4 % après +4,0 %) et le ralentissement marqué des prix des légumes frais (+0,2 % après +8,9 %). Les prix des poissons frais augmentent de nouveau (+13,7 % après +12,1 %). Hors produits frais, les prix de l’alimentation accélèrent nettement (+4,7 % après +3,3 %) en lien avec les prix de la viande (+6,1 % après +4,2 %) notamment des volailles (+9,8 % après +6,4 %), du pain et des céréales (+5,5 % après +4,0 %), du lait, du fromage et des œufs (+4,7 % après +3,3 %), des huiles et graisses (+13,9 % après +7,2 %) et du café (+9,1 % après +6,2 %).
Hausse des prix des produits manufacturés sur un an
Sur un an, les prix des produits manufacturés accélèrent (+3,0 % après +2,6 %). Les prix de l'habillement et des chaussures ralentissent (+4,1 % après +4,3 %) contrairement à ceux des « autres produits manufacturés » (+3,8 % après +3,2 %). Les prix des meubles et articles d'ameublement (+6,3 % après +5,3 %), des gros appareils ménagers (+4,1 % après +2,6 %), des biens d'équipement ménager non durables (+4,0 % après +2,8 %), des journaux, livres et articles de papeterie (+3,7 % après +3,1 %) et des véhicules (+4,8 % après +4,0 %) accélèrent. Enfin, la baisse des prix des produits de santé s'accentue (−1,4 % après −1,2 %) en lien avec les prix des produits pharmaceutiques (−1,9 % après −1,7 %).
Révisions
Par rapport aux estimations provisoires publiées le 31 mai 2022, les évolutions annuelles de l'IPC et de l’IPCH sont confirmées. Les évolutions mensuelles de l'IPC et de l'IPCH sont révisées à la hausse de 0,1 point.
Pour en savoir plus
La collecte de prix effectuée par les enquêteurs sur le terrain a été suspendue lors de la mise en place des confinements, du 16 mars au 15 juin 2020 puis en novembre et décembre 2020 et enfin de manière progressive à partir de fin mars 2021, au fur et à mesure des confinements des territoires jusqu’à fin mai 2021 en métropole. Durant ces périodes, l’Insee a mis en place de nouveaux modes de collecte pour pallier les relevés non effectués sur le terrain : collecte de prix sur internet, collecte de prix par téléphone et recours accru aux données de caisse. De ce fait, le niveau des indices mais également les glissements mensuels et particulièrement annuels doivent être considérés avec prudence.
Pour plus d’informations, panorama sur l’indice des prix à la consommation : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4268033
Les indices d’inflation sous-jacente (ISJ) excluent les tarifs publics et les produits à prix volatils, et sont corrigés des mesures fiscales et des variations saisonnières. Ils sont calculés pour tous les ménages et la France métropolitaine.
IPCH : indice des prix à la consommation harmonisé, utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne. Il est calculé pour tous les ménages, en France hors Mayotte. La principale différence entre l’IPCH et l’IPC porte sur les dépenses de santé : l’IPCH suit des prix nets des remboursements de la sécurité sociale tandis que l’IPC suit des prix bruts.
Commentaires
Mais surtout ne pas dire que c'est la faute de l'Etat!
C'est bien sûr "la faute à l'Ukraine" pour tout mais pour tout du temps que les Pétroliers ,les Banques ,les Grands Groupes, les Grands Patrons et les actionnaires du CAC 40 se sont gavés ,goinfrés de bénéfices, de super-profits depuis plus de 2 années notre dos à en être malades!Alors qu'on cesse de nous prendre pour des c....et de payer bientôt le gaz-oil 3€ le litre!