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Manque d'activité physique et sédentarité (03 09 2024)

Nous vous proposons avec insistance aujourd’hui, sur un sujet déjà publié le 27 juin dernier (rapport détaillé de Santé Publique France), cette note publiée le 25 juin 2024 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/294682-comment-lutter-contre-le-manque-dactivite-physique-et-la-sedentarite.html

Manque d'activité physique et sédentarité : que préconise Santé publique France ?

Publié le 25 juin 2024

En 2021, 73% des hommes et 59% des femmes atteignaient les recommandations en matière d’activité physique. Les recommandations de renforcement musculaire étaient moins appliquées : 31% chez les hommes et 20% chez les femmes. Plus d’un adulte sur cinq déclarait passer plus de sept heures par jour en position assise selon Santé publique France.

Les résultats du baromètre Santé publique France 2021, publiés dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire daté du 11 juin 2024, dressent un état des lieux des niveaux d’activité physique et de sédentarité des adultes en France en 2021. Ils font ressortir les populations et les territoires à prioriser en matière de prévention.
 

Quelle politique de prévention ?

D'après le baromètre, il a été démontré qu’un environnement favorisant la marche était associé à une réduction des inégalités en matière d’activité physique, tout comme la densité des transports publics et le nombre de parcs au sein des quartiers.

L'aménagement de pistes cyclables, la démocratisation de l’accès aux infrastructures sportives, le réaménagement des cours d’école et des parcs, la mise à disposition d'appareils de musculation et de gymnastique en plein air, sont autant de solutions pour développer l'activité physique.

Selon la publication "il est important de développer des actions plus ciblées vers les femmes, comme l’augmentation de leur accès à l’activité physique de loisirs (en les déchargeant notamment de certaines contraintes familiales encore peu partagées au sein des foyers), l’augmentation de l’offre sportive féminine ou l’implantation de davantage d’activité physique au sein des entreprises (séances d’activité physique pour le personnel, généralisation du mobilier actif)".

Manque d'activité physique et sédentarité : des facteurs de risque de maladies

L’activité physique est un facteur de protection contre les maladies cardiovasculaires, métaboliques et certains cancers. Elle est recommandée pour maintenir ou améliorer la santé physique et mentale.
La sédentarité est un facteur de risque influant sur les mêmes pathologies.

Concernant l'activité physique, les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les adultes sont les suivantes : 

  • pratiquer par semaine :
  • au moins 150 à 300 minutes d’activité physique d’intensité modérée;
  • ou au moins 75 à 150 minutes d’activité physique d’intensité soutenue ;
  • ou une combinaison équivalente d’activité physique d’intensité modérée ou soutenue ;
  • et au moins deux activités de renforcement musculaire.

En cas de position assise prolongée, la recommandation française datant de 2019 est de se lever pour marcher un peu au moins toutes les deux heures.

Des disparités au sein de la population

Selon le baromètre, les facteurs sociodémographiques associés à l’atteinte des recommandations d’activité physique diffèrent selon le sexe :

  • chez les hommes, les recommandations d'activité physique sont mieux observées par les plus jeunes, les plus diplômés, les actifs, en milieu rural ;
  • chez les femmes, elles sont mieux respectées par les plus jeunes, les plus diplômées mais la situation professionnelle n'a pas d'influence. Les femmes vivant en couple avec des enfants ont une moindre probabilité d’atteindre les recommandations en comparaison de celles vivant seules tout comme celles vivant dans des agglomérations de plus de 200 000 habitants ou en agglomération parisienne). 

Le niveau de sédentarité n’est pas associé au sexe mais il est plus élevé chez les plus diplômés, les actifs, les étudiants, les personnes seules, dans les agglomérations à forte densité et moins élevé chez les 55-64 ans et les 65-74 ans.

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