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prévention - Page 24

  • Champignons : précautions (05 11 2015)

    Nous proposons cette fiche d’information publiée le 2 octobre 2015 sur le site de l’ANSES (cliquer ici pour accéder au site de l’ANSES)

    https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99automne-est-arriv%C3%A9-les-champignons-sortent-de-terre-nos-recommandations-pour-%C3%A9viter-les.html

    L’automne est propice aux promenades en forêt, panier sous le bras, à la recherche de champignons. Mais, chaque année, on déplore en France un millier d’intoxications dues à la consommation de champignons sauvages. Voici quelques recommandations pour profiter de sa cueillette, mais sans les risques. 

    L’automne est souvent synonyme de balades en forêt, à la recherche de cèpes, de bolets et autres girolles. Mais, pour profiter de sa cueillette sans s’intoxiquer, il est indispensable d’apprendre à reconnaître les espèces et de suivre quelques recommandations.

    Entre le 29 juin et le 30 août 2015, l’Institut national de veille sanitaire (InVS) a déjà répertorié 212 cas d’intoxications alimentaires dues à la consommation de champignons sauvages. C’est pourquoi l’Agence souhaite rappeler aux amateurs de cueillette de champignons de :

    ·         ne pas ramasser un champignon en cas de doute sur son état ou son identification, certains champignons vénéneux ressemblent beaucoup aux espèces comestibles,

    ·         cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau) pour en permettre l’identification,

    ·         éviter la cueillette au bord de routes, d’aires industrielles, de décharges, etc. car les champignons concentrent les polluants,

    ·         déposer les champignons séparément, dans un panier, une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement,

    ·         séparer les champignons récoltés par espèce, car un champignon vénéneux peut contaminer les autres,

    ·         bien se laver les mains après la récolte,

    ·         ne pas consommer sa récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière : les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie peuvent être consultés,

    ·         les conserver dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les 2 jours au maximum suivant la cueillette,

    ·         ne jamais les consommer crus, et les consommer en quantité raisonnable, de préférence de façon espacée dans le temps, après une cuisson suffisante.

    De façon générale, au moindre doute : jetez le champignon !

     

    Que faire en cas d’intoxication ?

    Les conséquences sur la santé d’une intoxication due à la consommation de champignons non comestibles peuvent être graves : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, voire décès.

    En cas d’apparition d’un ou plusieurs des symptômes associés à une consommation de champignons de cueillette (tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissements…), appelez immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15.

    Les symptômes apparaissent le plus fréquemment dans les 12 heures après la consommation, mais dans certains cas, l’intoxication peut apparaître plus tard.

    Il peut être utile de noter les heures du ou des derniers repas, ainsi que l’heure d’apparition des premiers symptômes, et de conserver les restes de la cueillette pour une identification.

     

     

  • Intoxication au monoxyde de carbone (22 10 2015)

    Extrait d’une note d’information publiée dans le n° 119 d’octobre 2015 de la brochure EQUILIBRES de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/equilibre/numeros/119/intoxication-monoxyde-carbone.asp

    Les intoxications au monoxyde de carbone (CO) figurent parmi les risques graves de l’hiver. Selon les données de l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre le 1er septembre 2014 et le 31 mars 2015, près de 3 500 personnes ont été exposées à des émanations de ce gaz, plus de 2 000 ont été prises en charge par un service d’urgence hospitalière et 34 en sont mortes. A l’approche de l’hiver, l’Inpes renouvelle donc ses messages de prévention.

    Le monoxyde de carbone est un gaz dangereux, invisible et inodore. Il entraine fatigue, nausées, malaises et peut être mortel.

    L’hiver est la période d’utilisation des appareils de chauffage, qui peuvent causer des intoxications au monoxyde de carbone. En effet, celles-ci sont le plus souvent dues à un mauvais fonctionnement ou mauvais usage d’un appareil à combustion (chaudière, cuisinière, etc.) ou à une absence d’aération et/ou de ventilation. Les causes d’intoxications récurrentes sont également : l’usage prolongé d’appareils de chauffage d’appoint et l’utilisation inappropriée de groupes électrogènes, de braseros ou de barbecues (à l’intérieur des locaux, par exemple), tout particulièrement en période de grand froid ou de coupure d’électricité.

    Des documents d’information accessibles à tous

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  • Antibiorésistance : plan de lutte (20 10 2015)

    Communiqué de presse publié le 23 septembre 2015 par le ministère de la Santé (cliquer ici pour accéder au site du Ministère de la Santé)

    http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/lutte-contre-l-antibioresistance,18061.html

    Lutte contre l’antibiorésistance : Marisol Touraine sonne la mobilisation complète des pouvoirs publics

    Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a reçu aujourd’hui le rapport du groupe de travail spécial piloté par le Dr Jean CARLET pour la préservation des antibiotiques.

    L’antibiorésistance est un enjeu majeur de santé publique. L’étude BURDEN BMR, conduite par l’Institut national de veille sanitaire (InVS), permet, pour la première fois, de mesurer son impact sur la santé des populations : chaque année, près de 160 000 patients contractent une infection par un germe dit multi-résistant et près de 13 000 en meurent directement.

    Face à l’ampleur de ces chiffres, Marisol TOURAINE sonne aujourd’hui la mobilisation complète des pouvoirs publics pour lutter contre ce phénomène et réduire significativement le nombre de victimes. Avec deux objectifs, précisés par la ministre : « réduire de 25 % la consommation globale d’antibiotiques et faire passer la mortalité liée à l’antibiorésistance au-dessous de la barre des 10 000 décès par an d’ici 2017 ». La ministre a présenté à cette fin une feuille de route construite, sur la base des recommandations du rapport du Dr Jean CARLET, autour de quatre axes :

    Assurer un pilotage national des actions de lutte contre l’antibiorésistance ; 
    Encourager la recherche et l’innovation sur la résistance aux antibiotiques, à travers le lancement, dès 2016, d’un plan national interdisciplinaire de recherche sur l’antibiorésistance, piloté par l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) et l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvie) ;

    Permettre à la société civile de s’emparer du sujet, en initiant des actions de pédagogie et des campagnes de communication en lien avec les associations de patients et d’usagers ; 
    Défendre la reconnaissance d’un statut à part pour les antibiotiques, pour promouvoir la recherche de ces médicaments et faciliter l’accès de nouveaux médicaments sur le marché.

    Parce qu’une action isolée de la France ne suffirait pas, Marisol TOURAINE souhaite par ailleurs inscrire cette mobilisation dans un cadre international. La ministre insistera ainsi, auprès de la Commission européenne et lors du prochain G7 Santé des 8 et 9 octobre prochains à Berlin, sur la nécessité d’une coordination internationale des initiatives prises par chaque Etat dans ce domaine.

    Cette feuille de route vient donner un nouvel élan à l’engagement de la France dans la lutte contre l’antibiorésistance, après, notamment, l’expérimentation de la vente d’antibiotiques à l’unité en pharmacie et la réduction de la consommation d’antibiotiques par les animaux.

    http://www.social-sante.gouv.fr/squelettes/images/icone-pdf.gifRapport Carlet - préservation des antibiotiques (pdf - 4.6 Mo)

  • Réduction des sucres ajoutés (12 10 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 3 septembre 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150315357.html

    Question écrite n° 15357 de M. François Marc (sénateur du Finistère)

     

    M. François Marc attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la présence de sucres cachés dans l'alimentation. 

    Face aux premières anomalies métaboliques, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de diminuer les sucres ajoutés, l'objectif étant une baisse de la ration de sucres rapides à 10 % de l'apport énergétique quotidien, voire à 5 %.

     
    Le gras et le sucré sont en effet présents dans nombre de produits industriels et participent des phénomènes de surpoids et d'obésité. Dans ses préconisations, l'OMS vise les sucres simples, utilisés industriellement. Ces sucres dits "rapides" présentent en effet une certaine nocivité pour l'organisme, notamment chez les plus jeunes. Face aux premiers dérèglements métaboliques observés, les nutritionnistes conseillent d'ailleurs d'habituer les enfants à boire de l'eau à table et d'éviter de leur donner des boissons sucrées.

     
    À travers la présente question, il souhaiterait connaître les dispositions que le Gouvernement entend prendre à l'égard des producteurs industriels proposant à la vente des produits concernés par ce type de sucre. 

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée dans le JO Sénat du 03/09/2015 p. 2065

     

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  • Vélo : prévention des vols (08 10 2015)

    Note d’information publiée le 17 juillet 2015 sur le site SERVICE-PUBLIC (cliquer ici pour accéder au site Service-Public)

    http://www.service-public.fr/actualites/008227.html?xtor=EPR-140.html

    Marquer son vélo pour éviter les vols

    Publié le 17.07.2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    500 000, c’est le nombre de vélos volés par an. Pour lutter contre ce phénomène, la police, la gendarmerie et la fédération française des usagers de la bicyclette (FUB)  recommandent le marquage des vélos : c’est le système d’identification des vélos Bicycode®.

    Pour cela, il vous faut aller chez un opérateur agréé (opérateur de marquage Bicycode®) avec votre pièce d’identité et la facture de votre vélo. Ce dernier s’occupe de graver le numéro sur votre vélo et vous délivre le « passeport » de votre vélo. Vous devez ensuite enregistrer votre vélo sur la base de données en ligne de Bicycode®. Les services de police et de gendarmerie qui ont également accès à cette base peuvent alors facilement contacter les propriétaires de vélos en cas de besoin.

    L’identification du vélo augmente les chances pour un propriétaire de retrouver la trace de son vélo volé et reste dissuasif auprès des voleurs.

    Pour en savoir plus

    ·         Lutter contre les vols de vélo

    Ministère de l'Intérieur

    ·         Qu’est-ce que c’est ?

     

    Bicycode®

  • Prévention des AVC chez les femmes (05 10 2015)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 3 septembre 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ121102950.html

    Question écrite n° 02950 de M. Michel Le Scouarnec (sénateur du Morbihan)

     

    M. Michel Le Scouarnec attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les femmes. Traditionnellement associée aux hommes, cette pathologie se conjugue malheureusement aussi au féminin avec un nombre de cas similaire mais une mortalité plus forte pour les femmes, au point de représenter la première cause de mortalité.

     

    Ainsi, dans les pays industrialisés, l'AVC provoquent sept fois plus de décès que le cancer du sein, notamment en raison de plusieurs facteurs considérés comme mineurs mais aggravants par leur association. Par exemple, l'hypertension artérielle, le tabac, le cholestérol... multiplient par cinq le risque d'accident vasculaire cérébral. Les conséquences d'un AVC sont bien souvent très lourdes, pouvant aller de la perte de la parole à la paralysie d'un côté du corps et du visage. Seule une prise en charge rapide et efficace par des structures équipées et des personnels hospitaliers formés et en nombre peut épargner des séquelles.

     

    Ce phénomène est d'autant plus inquiétant qu'il est en constante progression : 3,7 % des femmes victimes d'un infarctus avaient moins de 50 ans en 1995. En 2010, ce chiffre atteint 11,6 %. Chaque année, 80 000 femmes meurent d'un AVC, soit 54,5 % des 147 000 personnes touchées par cette pathologie. Pour ces raisons, il lui demande quelles mesures elle entend prendre afin d'informer, prévenir et dépister les risques d'AVC chez les femmes. De plus, il l'interroge sur les dispositions envisagées pour que le personnel hospitalier puisse prendre en charge et assurer des soins adaptés à cette pathologie dans les meilleures conditions. 

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes publiée dans le JO Sénat du 03/09/2015 p.2060

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