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vaccination - Page 7

  • Vaccination : adjuvants aluminiques (12 08 2012)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 10 mai 2012 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120322742.html


    Question écrite n° 22742 de M. Alain Anziani (sénateur socialiste de la Gironde)

    M. Alain Anziani appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur la nécessité d'une meilleure évaluation des risques sanitaires liés à l'utilisation d'adjuvants à base d'aluminium dans les vaccins.

    En effet, depuis plusieurs années, des associations de malades mettent en cause l'utilisation de ces adjuvants dans le déclenchement de cas du syndrome de la myofasciite à macrophages. Cette maladie, qui se manifeste par des symptômes tels qu'épuisement, myalgies chroniques, douleurs articulaires et difficultés neurocognitives se révèle gravement incapacitante et conduit le plus souvent les malades à devoir cesser toute activité professionnelle.

    Par le passé, l'administration a le plus souvent considéré que la causalité entre l'utilisation d'un adjuvant aluminique et le développement de la myofasciite à macrophages ne pouvait être avérée. Pourtant, les associations de malades font valoir que les risques liés à ces adjuvants sont solidement étayées par la littérature médicale internationale.

    Par ailleurs, dans le doute et par souci de respect du principe de précaution, ces mêmes associations demandent que soient préférés, notamment dans le cadre de la vaccination obligatoire des enfants, des vaccins utilisant des adjuvants à base de phosphate de calcium. Cet élément a été largement utilisé par le passé dans la composition des vaccins contre la diphtérie, le tétanos ou la coqueluche. S'agissant d'un composé naturel, il semble qu'il soit bien mieux toléré par le corps humain que les adjuvants aluminiques.

    Par ailleurs, l'existence supposée de ce risque, même s'il n'est pas avéré, risque de constituer pour nos concitoyens une désincitation à la vaccination, qui serait très dommageable pour la santé publique.

    En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures envisagées par le Gouvernement pour répondre à cet enjeu de santé publique. Il souhaite notamment que lui soient communiquées les actions de recherche entreprises sur ce sujet par les autorités de pharmacovigilance. Dans l'attente de résultats fiables et définitifs, il souhaite également savoir si l'administration compte demander la remise sur le marché du vaccin DT Polio sans adjuvant aluminique produit par le Laboratoire Pasteur, et dont la distribution a été suspendue en 2008. 
     

    Réponse du Secrétariat d'État chargé de la santé publiée dans le JO Sénat du 10/05/2012 - page 1171

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  • Rougeole : mobilisation (22 09 2011)

    Note extraite de la lettre Equilibres n° 74 de septembre 2011 publiée sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/

     

    Vaccination : Mobilisation contre la rougeole  (voir aussi dans ce blog la note du 4 avril 2011)

    Une épidémie de rougeole sévit en France. Plus de 20 000 cas ont ainsi été déclarés entre 2008 et juin 2011, contre 44 en 2007. Dans ce contexte, la Direction générale de la santé (DGS), en lien avec la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) et la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), lance avec le concours de l’Inpes et pour la deuxième année consécutive, une opération de sensibilisation à la rougeole avec la vérification du statut vaccinal des élèves de sixième et de terminale. Parallèlement, un site d’information dédié – www.info-rougeole.fr – a été créé.

     

    L’épidémie de rougeole est en constante progression depuis 2008 : plus de 14 000 cas ont déjà été notifiés au cours du premier semestre 2011 suivant les données de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Des chiffres d’autant plus inquiétants que cette maladie infectieuse, contagieuse et parfois mortelle, n’est plus seulement une maladie infantile. Aujourd’hui, elle touche principalement les nourrissons de moins d’un an, les adolescents et les jeunes adultes, tranches d’âge chez qui les complications (pneumopathies et encéphalites notamment) sont plus fréquentes et qui nécessitent le plus souvent une hospitalisation.

    L’enjeu est donc de taille : il s’agit de mobiliser les professionnels de santé et de sensibiliser les parents, les élèves et les jeunes adultes. En effet, si plus de 95 % de la population née depuis 1980 était correctement vaccinée (deux doses de vaccin recommandées), la rougeole pourrait être éliminée. C’est pourquoi, elle était, pour la troisième année consécutive, la priorité nationale de la Semaine de la vaccination.

    Le milieu scolaire se mobilise

    En août 2011, pour accompagner l'opération de sensibilisation à la rougeole par la vérification des antécédents de vaccination ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) des élèves de sixième et de terminale, l’Inpes a mis en place un plan de diffusion de supports d’information dans les collèges et lycées. Ainsi, dès la mi-septembre, près de 12 000 établissements recevront des exemplaires des affiches Épidémie de rougeole en France - Êtes-vous protégé ? et Calendrier vaccinal 2011 simplifié, ainsi que le dépliant Vaccination... Le point sur la rougeole – trois documents édités par l’Institut et destinés au personnel éducatif et aux infirmières scolaires. Par ailleurs, 2,5 millions d’exemplaires du dépliant Vaccination. Rougeole-Oreillons-Rubéole. 5 bonnes raisons pour se faire vacciner seront adressés aux établissements pour remise aux élèves et à leurs parents.

     Objectif de cette opération : informer sur la forte recrudescence de la rougeole en France, rappeler l’importance de la vaccination ROR et, en vérifiant le carnet de vaccination, inciter les parents à protéger leurs enfants s’ils ne le sont pas encore correctement.

    Internet et les réseaux sociaux au service de la vaccination

    Pour sensibiliser le plus grand nombre, l’Inpes a conçu le site dédié www.info-rougeole.fr, en partenariat avec la DGS, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et l'InVS. Opérationnel depuis août, ce site a pour vocation d’informer sur les modes de transmission de la rougeole, les symptômes, les complications ou encore la vaccination. Fonctionnel et accessible, il propose un contenu fiable, scientifiquement validé. Il comprend également une rubrique « Questions/Réponses » et renvoie vers des documents utiles. Enfin, il permet un partage de l’information via les réseaux sociaux ou par messagerie électronique.

  • Rougeole : épidémie, vaccination (04 04 2011)

    Note publiée le 1er avril 2011 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/.html

    Une épidémie de rougeole sévit en France depuis début 2008 et à ce jour, plus de 10 500 cas ont été déclarés

     

    La France connaît actuellement une épidémie de rougeole dont l’évolution est inquiétante. La maladie est très contagieuse et les complications (neurologiques ou pulmonaires notamment) peuvent être sérieuses voire mortelles.

    Plus de 3 400 cas ont été notifiés pendant les deux premiers mois de l’année 2011 alors qu’en 2006 et 2007, le nombre de cas déclarés à l’Institut de veille sanitaire (InVS) était d’une quarantaine par an. Cette vague est donc de très grande ampleur, plusieurs éléments étant en faveur d’une sous-estimation du nombre de cas de rougeole par la déclaration obligatoire.

    De 2008 à début 2011, plus de 10 000 cas ont été déclarés sur l’ensemble du territoire métropolitain. Près de la moitié des cas déclarés en janvier 2011 l’ont été en Rhône-Alpes. Dans cette région, depuis le début de 2011, on dénombre plus de 3 000 cas contre moins de 10 sur la même période en 2010.

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  • Cancer du col de l’utérus : prévention (02 02 2011)

    ndlr : le rôle des retraités hospitaliers consistant aussi à relayer dans leurs familles et réseaux d'amis des informations utiles à la santé des jeunes, nous proposons ce texte à votre lecture

    Avis du Haut Conseil de la Santé Publique publiés le 21 janvier 2011 sur le site du HCSP (cliquer ici pour accéder au site du CHSP et aux textes des avis sur les 2 vaccins Cervarix et Gardasil)

    http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?ae=avisrapportsdomaine&clefdomaine=1&clefr=183&ar=a&menu=09.html

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspa20110121_ppmvjfCervarix.pdf

    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspa20110121_ppmvjfGardasil.pdf

    Le Code de la santé publique précise, notamment dans l’article L.5122-6 modifié par l’article 110 de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009, que les campagnes publicitaires auprès du public pour des vaccins ne sont autorisées que si elles sont assorties, de façon clairement identifiée, des mentions minimales obligatoires in extenso facilement audibles et lisibles, selon le support du message publicitaire concerné et sans renvoi, que le Haut Conseil de la santé publique détermine sur la base de ses avis.

    Les mentions minimales obligatoires sont les suivantes :

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  • vaccination grippe A : enquête (2/2) (19 07 2010)

    Vaccination contre la grippe A : commission d’enquête (2/2)

    Extraits (introduction et conclusion) du Rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) publié le 6 juillet 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au texte complet du Rapport)

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-enq/r2698.asp#P1692_296831.html

    CONCLUSION

    La France, pour la première fois de son histoire, a eu à faire face à une pandémie de grippe A(H1N1). On a légitimement cru qu’elle donnerait lieu à une crise sanitaire grave et que, cette fois, nous serions capables de la prévenir et la contrôler. Imprévisible comme la plupart des virus, celui que nous avons eu à affronter s’est révélé finalement peu virulent, au point que la catastrophe un temps pressentie s’est transformée en une épidémie comparable à une grippe saisonnière ; en quelque sorte, une crise sans crise.

    La pandémie que nous venons de connaître a été le formidable révélateur d’une crise de confiance : celle de nos concitoyens qui ne croient plus aux messages de prévention et de santé publique, se défient de la parole de l’État en période de crise sanitaire et préfèrent s’en remettre à d’autres sources d’information, aux intérêts divers mais très médiatisées.

    Les folles rumeurs sur internet, les attaques violentes du lobby anti-vaccin ou encore les annonces spectaculaires de pseudo-experts en quête de gloire médiatique auront sans doute laissé des traces. Le sensationnalisme a prévalu sur les faits documentés ; la parole officielle a été décrédibilisée par des acteurs sur les motivations desquels on s’interroge encore.

    Un tel constat n’est pas nouveau en période de crise sanitaire. La violence des propos sur internet a sans doute été une cause des problèmes connus par la campagne de vaccination, mais elle est aussi probablement la conséquence d’un mal plus profond de la société française qui semble avoir préféré l’irrationnel au rationnel.

    Plus largement, on a pu constater le défi que constitue, aujourd’hui, la délivrance d’un message de santé publique qui s’attache à l’intérêt collectif, dans une société à l’individualisme croissant où chacun élabore sa propre balance bénéfice/risque et obéit à une logique personnelle.

    Les leçons sont multiples.

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  • vaccination grippe A : enquête (1/2) (18 07 2010)

    Vaccination contre la grippe A : commission d’enquête (1/2 ; suite le 19/07)

    Extraits (introduction et conclusion) du Rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) publié le 6 juillet 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au texte complet du Rapport)

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-enq/r2698.asp#P1692_296831.html

    INTRODUCTION

    Le présent rapport conclut les travaux de la commission d’enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Cette commission avait été créée par la résolution n° 427 adoptée par l’Assemblée nationale le 24 février 2010 dans les conditions prévues par l’article 141 de son Règlement, lequel permet à un président de groupe d’opposition ou de groupe minoritaire de demander un débat sur une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête, celle-ci ne pouvant être alors rejetée qu’à la majorité des trois cinquièmes des membres de l’Assemblée.

    C’est naturellement à M. Jean-Christophe Lagarde, premier signataire de la proposition de résolution ayant conduit à la création de la commission d’enquête, qu’est revenue la présidence de cette instance, en application de l’article 143 du Règlement.

    La commission d’enquête, composée de trente représentants de tous les groupes politiques de l’Assemblée a procédé à cinquante-deux auditions entre le 31 mars et le 6 juillet 2010 pour entendre soixante-quinze personnalités de tous horizons : scientifiques et experts, représentants des personnels de santé, responsables d’établissements publics et d’administrations centrales et déconcentrées, représentants des collectivités locales, corps de contrôle de l’État, industriels pharmaceutiques, représentants d’instances européennes ou encore journalistes.

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