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addictions

  • Addictions chez les jeunes : baromètre 2022 (30 06 2022)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 14 juin 2022 sur le site de la MACIF (cliquer ici pour accéder au site de la MACIF)

     

    https://presse.macif.fr/actualites/2eme-edition-du-barometre-des-addictions-ipsos-macif-2022-les-addictions-alcool-ecrans-drogue-une-situation-preoccupante-chez-les-jeunes-post-crise-sanitaire-c092-821df.html

    2ème Edition du baromètre des addictions Ipsos/Macif 2022 - Les addictions (alcool, écrans, drogue…) : une situation préoccupante chez les jeunes post crise sanitaire (14 juin 2022)

     

    4 tendances marquantes chez les jeunes de 16 à 30 ans : 

    •  58 % des jeunes ont déjà perdu le contrôle d’eux-mêmes au moins une fois du fait de leur consommation de substances (alcool, tabac, cannabis, autres drogues) et 70% après avoir passé du temps devant un écran (tendances à la hausse par rapport à 2021).
    •  Alcool et écrans : une perception du risque toujours très minimisée par les jeunes consommateurs avec notamment 2 jeunes sur 5 qui passe plus de 6h devant un écran/jour (41%).
    •  74 % des jeunes déclarent avoir ressenti des troubles, des sentiments de mal-être ou des difficultés concrètes(accidents, situations de violence, problèmes financiers) liées à leur consommation de substances et d’écrans (soit +6 points par rapport à 2021)
    •  4 jeunes sur 5 ont déjà adopté un comportement à risque  dans leurs déplacements en raison de leur consommation (83%), dont 62% plusieurs fois. Un tiers d’entre eux est déjà rentré en voiture en tant que conducteur (34%) ou à vélo (31%). 1 sur 5 est déjà rentré en trottinette, hoverboard, rollers (21%) ou en scooter, moto en tant que conducteur (20%). 

    Consommation de drogue, d’alcool, d’écrans et comportement à risque sur la route,… la crise sanitaire, dont nous venons juste de sortir, a fragilisé les jeunes Français et a inscrit ces comportements négatifs dans la durée. Malgré un retour à la « vie normale », cette tranche de la population particulièrement sensible déclare avoir besoin de s’amuser, de déstresser, quitte à se mettre en danger ou à perdre le contrôle…  

    C’est ce que révèle la deuxième édition du baromètre « Les addictions et leurs conséquences chez les jeunes »*. Réalisé avec l’institut Ipsos et en concertation avec un collectif d’experts composé de psychologues, d’addictologues et de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes), cette deuxième édition permet de faire le point sur les évolutions des consommations de substances addictives chez les jeunes de 16 à 30 ans et les comportements à risque qu’elles engendrent. 

    Quel est le niveau de prévalence des comportements addictifs des jeunes depuis la crise sanitaire ? Comment ces comportements ont-ils évolué ? La crise a-t-elle impacté leurs motivations à consommer et leur perception du risque dans un contexte où ces derniers sortent fragilisés de la période qui vient de s’écouler ? Quelles sont les implications de leurs consommations en termes de sécurité routière ? Quels risques conscients ou non prennent-ils sous l’emprise de substances ? ». Telles sont les interrogations auxquelles cherche à répondre cette deuxième édition du baromètre « Les addictions et leurs conséquences chez les jeunes ». 

    « Les addictions chez les jeunes n’ont pas uniquement des conséquences sur leur santé mais touchent également leur vie sociale, leur équilibre émotionnel, leur sécurité que ce soit sur la route, dans l’espace public ou dans leur vie privée. Il s’agit d’un cercle vicieux que la crise sanitaire et le contexte économique et géopolitique compliqué viennent probablement accentuer. Il est donc prioritaire de continuer à s’engager aux côtés des jeunes qui demeurent une préoccupation majeure de l’engagement sociétal de la Macif.» Nathalie Irisson, Responsable prévention Macif

     

    >> Une augmentation de la fréquence et de la récurrence des pertes de contrôle. Fait alarmant : elles concernent une grande majorité des jeunes âgés de 16 à 30 ans.

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  • Protoxyde d’azote : risques (21 02 2022)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 4 février 2022 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ22012101S.html

     

    Question orale n° 2101S de M. Antoine Lefèvre (sénateur de l’Aisne)

     

    Mon intervention fait suite à une question écrite adressée au ministère des solidarités et de la santé au dernier trimestre 2020 et restée sans réponse depuis.

     

    L'indispensable mission de prévention face aux risques d'intoxication au protoxyde d'azote a trouvé une concrétisation salutaire dans la proposition de loi déposée par notre collègue Valérie Létard et promulguée le 1er juin dernier.

     

    Ce problème de santé publique est particulièrement présent chez les jeunes. C'est pourquoi il avait fait l'objet, au cours des années, de multiples signalements effectués par les professionnels de santé.

     

    La loi du 1er juin 2021 tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d'azote inscrit dans le marbre l'interdiction de vente de protoxyde d'azote aux mineurs et pénalise toute incitation à la consommation.

     

    Elle constitue une avancée législative de bon sens, lorsque l'on connaît les effets dévastateurs de ce gaz, destiné à pressuriser les aérosols alimentaires, mais utilisé à des fins récréatives par un très large segment des jeunes âgés de 15 ans à 24 ans pour ses vertus hilarantes.

     

    Dans un rapport du 16 novembre dernier, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) alertait sur les conséquences les plus dramatiques : troubles du rythme cardiaque, risques neurologiques et neuromusculaires, troubles circulatoires, voire, dans les cas les plus sévères, hypoxie et inflammation de la moelle épinière.

     

    Autant de raisons qui justifient amplement une réponse prompte et efficace de l'autorité publique.

     

    Or, les deux dispositions réglementaires d'application prévues au sein de la loi du 1er juin 2021 n'ont toujours pas été prises à l'heure actuelle. Il s'agit, en l'espèce, d'un décret simple et d'un arrêté conjoint des ministres de la santé et de l'économie.

     

    Ainsi, compte tenu de l'ampleur et de la gravité du phénomène, pouvez-vous m'indiquer, monsieur le secrétaire d'État, dans quels délais le Gouvernement pourra procéder à la signature de ces deux décrets, pour permettre, enfin, l'entrée en vigueur de ce dispositif ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargé de l'enfance et des familles publiée dans le JO Sénat du 04/02/2022 p. 1326

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