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Conjoncture : point 2010 et perspectives 2011(08 04 2011)

Sommaire et Résumé d’une note publiée le 7 avril 2011 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE et au texte intégral de la note)

http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=vueensemble.htm

Note de conjoncture, mars 2011 : Les chocs passent, l’activité résiste

Sommaire

·         Au quatrième trimestre 2010, un ralentissement des économies avancées lié à des facteurs exceptionnels

·         L’activité accélérerait dans les économies avancées au premier trimestre 2011

·         Malgré les chocs, l’activité resterait globalement dynamique dans les pays avancés d’ici mi-2011

·         À l’horizon de la mi-2011, l’activité en zone euro resterait dynamique

·         En France, l’activité accélérerait au premier trimestre 2011

·         L’investissement des entreprises progresserait à l’horizon de la mi-2011

·         Le marché du travail s’améliore progressivement

·         La consommation des ménages serait freinée par des gains de pouvoir d’achat modérés

·         Au-delà d’effets ponctuels dans les travaux publics, le secteur de la construction se redresse

·         Aléas : conséquences de la catastrophe au Japon, accentuation du mouvement de reconstitution des stocks, impact des mesures de consolidation budgétaire

Résumé

Au quatrième trimestre 2010, l’activité a ralenti dans les économies avancées. En Europe et en France, elle a été perturbée par les mauvaises conditions climatiques. Par ailleurs, le recul des importations américaines a freiné les échanges internationaux. Ces facteurs, ponctuels, ont pesé sur l’activité à la fin 2010 : ils devraient susciter, par contrecoup, un rebond début 2011.

Un tel rebond est visible d’ores et déjà dans les enquêtes de conjoncture. Dans les économies avancées, le climat des affaires s’améliore depuis plusieurs mois, et atteint aujourd’hui des niveaux élevés, suggérant une nette accélération de la production en début d’année. La politique économique américaine, toujours très expansionniste, et le dynamisme de la demande dans les économies émergentes continuent de soutenir l’activité des économies avancées.

Ce regain d’activité ne se fait pas sans heurts. Séisme au Japon, choc pétrolier et renchérissement des matières premières, difficultés des pays émergents à juguler la surchauffe inflationniste : autant de facteurs de ralentissement, ou d’à-coups, pour l’activité mondiale en 2011.

En Europe, les ménages européens seraient confrontés à un surcroît d’inflation et les politiques économiques prendraient un tour plus restrictif. La consommation resterait faible. Mais la croissance bénéficierait début 2011d’une meilleure tenue de la demande des entreprises et du commerce mondial. Ces perspectives de croissance resteraient inégalement partagées, cependant, au sein de la zone euro, sur fond de tensions sur les dettes souveraines.

En France, l’amélioration du climat conjoncturel laisse attendre une accélération de l’activité début 2011, notamment dans l’industrie manufacturière. La croissance du PIB serait de 0,6 % au premier trimestre, puis de 0,4 % au deuxième. La reprise s’affermirait donc, dans le sillage de l’investissement et de l’emploi : 78 000 emplois seraient ainsi créés dans les secteurs marchands au premier semestre, après 60 000 au second semestre 2010.

La hausse des prix des matières premières commencerait cependant à produire ses effets et le pouvoir d’achat des ménages ralentirait, dans un contexte de chômage toujours élevé. Dans ce contexte, les ménages maintiendraient un rythme de consommation modéré au premier semestre, suivi d’une stagnation au deuxième trimestre 2011, en raison du contrecoup de la prime à la casse.

Ce scénario est, comme à l’accoutumée, entouré d’aléas. En particulier, les conséquences du séisme au Japon pourraient être plus marquées dans certains secteurs, si les ruptures d’approvisionnement de divers composants à haute technologie se prolongeaient. A contrario, les chefs d’entreprise jugeant le niveau de leurs stocks peu élevé, le restockage pourrait être plus ample dans les mois qui viennent, notamment en France. Enfin, le scénario prévoit une légère baisse du taux d’épargne des ménages européens, face aux politiques d’ajustement budgétaire. Cette baisse pourrait être plus prononcée, et alimenter une croissance plus vigoureuse qu’envisagé ici. À l’inverse, si la crise des dettes souveraines venait à s’aggraver en Europe, il pourrait en résulter un surcroît d’attentisme de la part des ménages et des entreprises.

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