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Produit intérieur brut (2e S 2013) (28 09 2013)

Nous vous proposons cette note d’analyse (hors graphiques et tableaux) publiée le 27 septembre 2013 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=28&date=20130927.html

Au deuxième trimestre, le PIB rebondit (+0,5 % après -0,1 %) et le pouvoir d’achat des ménages progresse de nouveau (+0,5 % après +1,0 %)

Comptes nationaux trimestriels - Résultats détaillés du 2e trimestre 2013

Au 2e trimestre 2013, le PIB en volume augmente de 0,5 %, après un repli de 0,1 % au trimestre précédent.

Les dépenses de consommation des ménages accélèrent (+0,4 % après –0,1 %). La formation brute de capital fixe (FBCF) diminue de nouveau, quoique moins fortement qu’au trimestre précédent (–0,4 % après –1,0 %). En outre, les exportations progressent vivement (+2,0 % après –0,5 %). Du fait de l’accélération de la demande totale, les importations rebondissent également (+1,7 % après +0,1 %), si bien que la contribution comptable du commerce extérieur à la croissance du PIB est neutre ce trimestre (après –0,2 point). Enfin, les variations de stocks des entreprises contribuent positivement à l’activité : +0,2 point au deuxième trimestre, comme au trimestre précédent.

Le pouvoir d’achat des ménages progresse de nouveau, mais moins fortement

 

La masse salariale reçue par les ménages accélère légèrement (+0,5 % après +0,4 %), en raison notamment d’un salaire moyen par tête un peu plus dynamique. De même, les prestations sociales progressent plus fortement (+0,8 % après +0,6 %), avec notamment un rebond des indemnités journalières et des prestations familiales. Cependant, les impôts sur le revenu et le patrimoine augmentent à nouveau (+1,4 %) après une baisse au premier trimestre (–5,0 %) par contrecoup d’un second semestre 2012 très dynamique (+5,1 % au troisième trimestre puis +6,6 % au quatrième). En conséquence, en termes nominaux, le revenu disponible brut (RDB) des ménages progresse de nouveau, mais moins fortement qu’au premier trimestre (+0,5 % après +1,3 %).

Les prix des dépenses de consommation des ménages ralentissent ce trimestre (–0,1 % après +0,3 % au premier trimestre), ce qui limite l’inflexion du RDB en termes de pouvoir d’achat (+0,5 % après +1,0 %). Ramené à un niveau individuel (c’est-à-dire mesuré par unité de consommation), le pouvoir d’achat du revenu augmente de 0,4 % (après +0,8 %).

La consommation des ménages en valeur accélère légèrement (+0,3 % après +0,2 %) mais croît moins vite que le revenu nominal. Le taux d’épargne augmente donc : il passe de 15,9 % au premier trimestre à 16,0 % au deuxième trimestre.

Le taux de marge des SNF augmente de nouveau et atteint 28,5 %

À la faveur du rebond de l’activité au printemps, la valeur ajoutée des sociétés non financières (SNF) augmente plus fortement qu’en début d’année (+1,2 % en valeur après +0,4 %). La masse salariale qu’elles versent accélère légèrement (+0,6 % après +0,4 %) : l'emploi diminue légèrement moins (–0,1 % après –0,2 %) et le salaire moyen par tête y est un peu plus dynamique (+0,7 % après +0,5 %). Les cotisations salariales et impôts sur la production accélèrent également (+0,9 % après –0,2 %). Au total, la hausse de la valeur ajoutée restant supérieure à celle du cumul des rémunérations et des impôts, l'excédent brut d'exploitation des SNF accélère (+2,3 % après +0,8 %) et leur taux de marge progresse, de 28,2 % à 28,5 %.

L’estimation du rebond du PIB au deuxième trimestre est inchangée (+0,5 %)

 

Par rapport à la précédente publication, l’estimation de la croissance du PIB au deuxième trimestre est inchangée (+0,5 %) ; le recul du PIB au premier trimestre est en revanche légèrement moindre (–0,1 % contre –0,2 %). Les révisions résultent de l’intégration d’indicateurs statistiques connus depuis lors, de la révision d’indicateurs sur le dernier trimestre et de l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières. L’acquis de croissance annuelle du PIB à mi-année est inchangé (+0,1 %)

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