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Les dépenses des touristes en France (1/3) (04 08 2014)

Nous proposons sur 3 jours des Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’analyse  de Catherine Sourd et Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee, et Jean-Christophe Lomonaco, direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) publiée le 25 juillet 2014 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1510.html

La moitié bénéficie à l’Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes

Résumé

Sommaire

·         En France, un tourisme aux multiples facettes

·         Île-de-France, Paca et Rhône-Alpes en tête

·         La consommation touristique progresse partout, mais à des rythmes différents

·         Le transport : premier poste des dépenses

·         Les dépenses d’hébergement profitent à toutes les régions

·         Les dépenses de restauration : plus élevées dans les régions à forte activité hôtelière

·         Le tourisme, prépondérant dans l’économie des régions méditerranéennes

Encadrés

·         La France, un des pays majeurs du tourisme dans le monde

L’hôtellerie, une activité qui investit

…/…

Résumé

 

 

En 2011, les touristes français et étrangers ont dépensé 141 milliards d’euros en France métropolitaine à des fins de loisirs ou d’affaires. Grâce à leur patrimoine naturel et culturel et à des infrastructures adaptées, l’Île-de-France, Provence - Alpes - Côte d’Azur et Rhône-Alpes captent la moitié de ces dépenses.

Entre 2005 et 2011, la consommation touristique a augmenté de 17 %, la hausse variant de 4 % en Champagne-Ardenne à 24 % en Corse.

Selon les régions, sa composition varie : beaucoup de transport aérien en Île-de-France, par où arrive une part importante des touristes étrangers, davantage d’hébergements en Rhône-Alpes et en Alsace, des carburants et des péages dans les régions de passage.

Le tourisme occupe une place particulièrement importante dans l’économie des régions du Sud-Est : la consommation touristique représente 31 % du produit intérieur brut de la Corse, et 13 % en Paca et en Languedoc-Roussillon.

En France, un tourisme aux multiples facettes

La Tour Eiffel, le château de Versailles, le Mont Saint-Michel, la Côte d’Azur : autant de sites emblématiques d’un patrimoine culturel et naturel qui génère par sa diversité et sa richesse des dépenses detouristes français et étrangers. Ce capital suscite des déplacements aériens ou terrestres, remplit hôtels et restaurants, alimente l’activité des agences de voyage, fait découvrir les musées, incite à des pratiques sportives et culturelles, déclenche des achats alimentaires et de biens durables. Qu’il soit d’agrément ou d’affaires, le tourisme contribue à l’économie des territoires en générant de l’emploi et en créant de la richesse.

Île-de-France, Paca et Rhône-Alpes en tête

En 2011, la consommation touristique intérieure française a atteint 145 milliards d’euros : 141 milliards d’euros en France métropolitaine et 4 milliards d’euros dans les départements d’outre-mer. Ces dépenses émanent pour deux tiers (98 milliards d’euros) de personnes résidant en France et pour un tiers (47 milliards d’euros) de personnes résidant à l’étranger. Selon les premières estimations régionales, en France métropolitaine, la consommation touristique bénéficie pour moitié à trois régions : Île-de-France, Provence - Alpes - Côte d’Azur (Paca) et Rhône-Alpes. Ce sont de fait les trois plus grandes régions en termes de population et d’activité économique. Mais elles disposent aussi de nombreux arguments pour séduire les touristes.

Ainsi, l’Île-de-France perçoit 39 milliards d’euros grâce au tourisme. La région capitale offre une très large palette de sites culturels : le Louvre, Notre-Dame, mais aussi, hors Paris, Fontainebleau, Provins, par exemple. Les touristes viennent également pour les parcs d’attractions et les spectacles. Le tourisme d’affaires y occupe aussi une place importante : première région économique française, l’Île-de-France centralise bon nombre de centres de décision. En outre, selon les professionnels, Paris est la première ville pour le nombre de congrès internationaux. Enfin, l’Île-de-France bénéficie aussi des revenus générés par ses aéroports, et des dépenses de touristes qui pour partie n’y font qu’une étape de leur voyage.

Les régions Paca et Rhône-Alpes perçoivent chacune près de 18 milliards d’euros. Ces deux régions ont des traits et des atouts communs. Elles disposent d’une grande diversité de territoires : villes, montagnes, arrière-pays et, pour la région Paca, littoral. Elles bénéficient de bonnes infrastructures aériennes et routières qui favorisent l’accessibilité. Dans ces deux régions s’est développé un tourisme d’affaires : après l’Île-de-France, Rhône-Alpes et Paca occupent les deuxième et troisième places pour les nuitées d’affaires grâce notamment à de nombreux palais des congrès.

Dans les autres régions, les dépenses totales sont plus faibles : 8 milliards d’euros en Languedoc-Roussillon, 7 milliards en Aquitaine et en Bretagne, 6 milliards dans les Pays de la Loire et en Midi-Pyrénées. Il s’agit surtout dans ces régions d’un tourisme de loisirs favorisé par les façades littorales. La région Midi-Pyrénées se distingue par l’importance du tourisme de pèlerinage, à Lourdes. Plus au Nord, l’Alsace et le Nord - Pas-de-Calais attirent une clientèle de proximité, qu’elle soit française ou étrangère.

 

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