Nous proposons sur 3 jours des Extraits (hors tableaux et graphiques) d’une note d’analyse de Catherine Sourd et Laurent Bisault, direction régionale de Midi-Pyrénées, Insee, et Jean-Christophe Lomonaco, direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) publiée le 25 juillet 2014 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1510.html
La moitié bénéficie à l’Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes
Résumé
Sommaire
· En France, un tourisme aux multiples facettes
· Île-de-France, Paca et Rhône-Alpes en tête
· La consommation touristique progresse partout, mais à des rythmes différents
· Le transport : premier poste des dépenses
· Les dépenses d’hébergement profitent à toutes les régions
· Les dépenses de restauration : plus élevées dans les régions à forte activité hôtelière
· Le tourisme, prépondérant dans l’économie des régions méditerranéennes
Encadrés
· La France, un des pays majeurs du tourisme dans le monde
L’hôtellerie, une activité qui investit
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La consommation touristique progresse partout, mais à des rythmes différents
Entre 2005 et 2011, la valeur de la consommation touristique croît de 17 % en France : 14 points sont dus à l’augmentation des prix et 3 points à l’augmentation des volumes. Les prix qui ont le plus augmenté au cours de cette période sont ceux des carburants (+ 31 %). Les progressions des prix de l’hébergement marchand (+ 19 %) et des transports non urbains (+ 16 %) expliquent aussi en grande partie cette croissance des prix. La hausse de la consommation est plus ou moins forte selon les régions, sans pour autant remettre en cause leur classement. La consommation progresse le plus fortement en Corse (+ 24 %), tirée par le transport, par les gîtes ruraux, les locations saisonnières et l’hôtellerie. La croissance atteint 21 % en Île-de-France : les dépenses d’hébergement et de transport non urbain augmentent, ainsi que les achats de maroquinerie et d’articles de voyage. En Lorraine et en Champagne-Ardenne, les dépenses des touristes progressent de moins de 10 %, en raison d’une hausse modérée de la dépense dans les gîtes ruraux et autres locations saisonnières.
Le transport : premier poste des dépenses
En 2011, le transport (avion, train, autocar ou bateau) est le premier poste de dépenses des touristes. En moyenne, il représente 17 % des dépenses touristiques en France métropolitaine, son poids variant de 5 % à 32 % selon les régions. Il culmine à 32 % en Île-de-France, avec un poids prépondérant du transport aérien. Par son rayonnement international et la présence d’un hub aérien, la région capitale est un lieu de passage ou de séjour de nombreux touristes venus en avion du monde entier. En Corse, région insulaire, les dépenses de transport sont également importantes.
Le poste « carburants, péages et locations de voitures » représente 12 % de la consommation en France métropolitaine. Cette part atteint 37 % dans des régions de passage comme la Champagne-Ardenne ou le Centre.
Les dépenses d’hébergement profitent à toutes les régions
L’hébergement dans les hôtels, les campings et les locations représente 16 % de la consommation des touristes. Les disparités entre les régions sont moins grandes que pour le transport. Elles sont le plus souvent liées à des structures d’offre d’hébergement très différentes d’une région à l’autre. Ainsi, en Île-de-France, la plupart des touristes résident à l’hôtel, le camping et les gîtes étant quasi inexistants. Le grand nombre de nuitées dans les hôtels s’y conjugue avec un parc haut de gamme, apprécié notamment par les Américains. En Alsace, les touristes français, allemands, belges et suisses privilégient également l’hôtel. Ce mode d’hébergement domine en Nord-Pas-de-Calais, région où le tourisme urbain est important. Les gîtes ruraux et autres locations saisonnières de meublés pèsent davantage en Rhône-Alpes, Franche-Comté et Auvergne. Le camping est particulièrement important en Languedoc- Roussillon et sur la façade atlantique. En métropole, les résidences secondaires (dont les dépenses sont estimées par des loyers fictifs) représentent 10 % de la consommation touristique, et sont de l’ordre de 20 % dans le Limousin, en Languedoc-Roussillon et en Auvergne.
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