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Economie : Stabilité du PIB (2e trimestre 2014) (28 08 2014)

Extraits (hors graphiques et tableaux) d’une note d’analyse publiée le 14 août 2014 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20140814.html

Comptes nationaux trimestriels - Premiers résultats du 2e trimestre 2014

Au deuxième trimestre 2014, comme au premier trimestre, le PIB en volume* est stable (0,0 %).

Les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,5 % après –0,5 %) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) totale poursuit son repli (–1,1 % après –1,0 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) progresse faiblement : elle contribue à l’évolution du PIB pour +0,2 point (après -0,4 point début 2014).

Les importations ralentissent légèrement (+0,4 % après +0,6 %) et les exportations un peu plus nettement (0,0 % après +0,5 %). En conséquence, le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB (–0,1 point), après une contribution neutre le trimestre précédent. De même les variations de stocks pèsent légèrement sur l’évolution de l’activité : –0,1 point après +0,5 point début 2014.

La production totale est étale

Au 2e trimestre 2014, la production totale de biens et services est quasi stable (–0,1 %, après +0,2 %). La production de biens manufacturés se contracte à nouveau (–1,0 % après +0,8 %), dans quasiment chacune des grandes branches et notamment celle de « cokéfaction-raffinage ». La baisse de la production de biens manufacturés résulte en partie du nombre plus élevé qu’en moyenne de jours de « ponts » potentiels au 2e trimestre. Dans le même temps, la production de services marchands est quasi stable (+0,1 % après +0,2 %). Si la production en « énergie-eau-déchets » rebondit au 2e trimestre (+2,1 % après –1,6 %), portée par la consommation des ménages, l’activité dans la construction continue en revanche de reculer (–1,5 % après –1,6 %).

La consommation des ménages se redresse au printemps

Au deuxième trimestre 2014, les dépenses de consommation des ménages progressent à nouveau (+0,5 % après –0,5 %).

Les dépenses globales d’énergie rebondissent (+3,5 % après –3,9 %) : après un repli des dépenses de chauffage à l’automne puis à l’hiver, sous l’effet de conditions climatiques plutôt douces, cela traduit le retour à des températures normales pour la saison au printemps. Les dépenses de consommation alimentaire se redressent également (+0,9 % après –0,9 %). En revanche, les dépenses en « biens fabriqués » sont étales (+0,1 % après 0,0 %) : si les achats d’automobiles (+0,4 % après –1,4 %) et les dépenses en biens d’équipements (+2,9 % après +1,0 %) accélèrent, les dépenses d’habillement reculent (–2,0 % après +0,6 %). Par ailleurs, les dépenses de consommation en services progressent modérément (+0,2 % après +0,1 %).

L’investissement recule de nouveau

La FBCF totale continue de reculer sensiblement au deuxième trimestre (–1,1 % après –1,0 % au premier trimestre). En particulier, le repli de l’investissement en construction se poursuit (–2,1 % après –1,9 %) et les dépenses en biens manufacturés reculent de nouveau (–0,5 % après –0,6 %), notamment en biens d’équipement et en véhicules automobiles. La baisse de l’investissement concerne les entreprises (–0,8 % après –0,7 %), les administrations publiques (-0,5 % après 0,0 %) et, plus fortement, les ménages (-2,4 % après –2,9 %).

Le solde extérieur contribue négativement à la croissance

Au deuxième trimestre 2014, les exportations stagnent (0,0 % après +0,5 %) freinées par la baisse des exportations de produits manufacturés (–0,6 % après +0,7 %), en particulier en matériels de transport et en produits alimentaires. Dans le même temps les importations décélèrent légèrement (+0,4 % après +0,6 % début 2014) mais continuent de progresser. Au total, le commerce extérieur pèse négativement sur l’évolution de l’activité ce trimestre : –0,1 point de PIB après une contribution neutre.

Les stocks pèsent légèrement sur l’évolution du PIB

Au deuxième trimestre 2014 les variations de stocks ont une contribution légèrement négative à la croissance du PIB : –0,1 point après +0,5 point début 2014. Notamment les produits pétroliers raffinés ont à nouveau été déstockés.

Révisions

 

Les révisions sur les trimestres précédents sont de faible ampleur, et les évolutions du PIB au quatrième trimestre 2013 (+0,2 %) et au premier trimestre 2014 (0,0 %) sont confirmées. Les légères révisions sont principalement dues à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières.

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