http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26&date=20140814.html
Comptes nationaux trimestriels - Premiers résultats du 2e trimestre 2014
Au deuxième trimestre 2014, comme au premier trimestre, le PIB en volume* est stable (0,0 %).
Les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,5 % après –0,5 %) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) totale poursuit son repli (–1,1 % après –1,0 %). Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) progresse faiblement : elle contribue à l’évolution du PIB pour +0,2 point (après -0,4 point début 2014).
Les importations ralentissent légèrement (+0,4 % après +0,6 %) et les exportations un peu plus nettement (0,0 % après +0,5 %). En conséquence, le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB (–0,1 point), après une contribution neutre le trimestre précédent. De même les variations de stocks pèsent légèrement sur l’évolution de l’activité : –0,1 point après +0,5 point début 2014.
La production totale est étale
Au 2e trimestre 2014, la production totale de biens et services est quasi stable (–0,1 %, après +0,2 %). La production de biens manufacturés se contracte à nouveau (–1,0 % après +0,8 %), dans quasiment chacune des grandes branches et notamment celle de « cokéfaction-raffinage ». La baisse de la production de biens manufacturés résulte en partie du nombre plus élevé qu’en moyenne de jours de « ponts » potentiels au 2e trimestre. Dans le même temps, la production de services marchands est quasi stable (+0,1 % après +0,2 %). Si la production en « énergie-eau-déchets » rebondit au 2e trimestre (+2,1 % après –1,6 %), portée par la consommation des ménages, l’activité dans la construction continue en revanche de reculer (–1,5 % après –1,6 %).
La consommation des ménages se redresse au printemps
Au deuxième trimestre 2014, les dépenses de consommation des ménages progressent à nouveau (+0,5 % après –0,5 %).
Les dépenses globales d’énergie rebondissent (+3,5 % après –3,9 %) : après un repli des dépenses de chauffage à l’automne puis à l’hiver, sous l’effet de conditions climatiques plutôt douces, cela traduit le retour à des températures normales pour la saison au printemps. Les dépenses de consommation alimentaire se redressent également (+0,9 % après –0,9 %). En revanche, les dépenses en « biens fabriqués » sont étales (+0,1 % après 0,0 %) : si les achats d’automobiles (+0,4 % après –1,4 %) et les dépenses en biens d’équipements (+2,9 % après +1,0 %) accélèrent, les dépenses d’habillement reculent (–2,0 % après +0,6 %). Par ailleurs, les dépenses de consommation en services progressent modérément (+0,2 % après +0,1 %).
L’investissement recule de nouveau
La FBCF totale continue de reculer sensiblement au deuxième trimestre (–1,1 % après –1,0 % au premier trimestre). En particulier, le repli de l’investissement en construction se poursuit (–2,1 % après –1,9 %) et les dépenses en biens manufacturés reculent de nouveau (–0,5 % après –0,6 %), notamment en biens d’équipement et en véhicules automobiles. La baisse de l’investissement concerne les entreprises (–0,8 % après –0,7 %), les administrations publiques (-0,5 % après 0,0 %) et, plus fortement, les ménages (-2,4 % après –2,9 %).
Le solde extérieur contribue négativement à la croissance
Au deuxième trimestre 2014, les exportations stagnent (0,0 % après +0,5 %) freinées par la baisse des exportations de produits manufacturés (–0,6 % après +0,7 %), en particulier en matériels de transport et en produits alimentaires. Dans le même temps les importations décélèrent légèrement (+0,4 % après +0,6 % début 2014) mais continuent de progresser. Au total, le commerce extérieur pèse négativement sur l’évolution de l’activité ce trimestre : –0,1 point de PIB après une contribution neutre.
Les stocks pèsent légèrement sur l’évolution du PIB
Au deuxième trimestre 2014 les variations de stocks ont une contribution légèrement négative à la croissance du PIB : –0,1 point après +0,5 point début 2014. Notamment les produits pétroliers raffinés ont à nouveau été déstockés.
Révisions
Les révisions sur les trimestres précédents sont de faible ampleur, et les évolutions du PIB au quatrième trimestre 2013 (+0,2 %) et au premier trimestre 2014 (0,0 %) sont confirmées. Les légères révisions sont principalement dues à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières.