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Niveaux de Vie (statistiques 2017) (2/2) (08 10 2019)

 

Nous vous proposons sur deux jours cette note publiée le 10 septembre 2019 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/4208956.html

 

Le taux de pauvreté des chômeurs diminue, celui des salariés augmente

 

Le niveau de vie médian des chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) est très nettement inférieur à celui des personnes en emploi, mais l’écart se réduit en 2017 (figure 4) : le niveau de vie médian des chômeurs augmente (+ 1,5 %), et celui des salariés est en légère baisse (– 0,3 %). Le taux de pauvreté des chômeurs diminue fortement en 2017 (– 0,7 point) et celui des salariés augmente dans les mêmes proportions. Ces évolutions interviennent dans un contexte de nette diminution du taux de chômage (– 0,7 point en moyenne annuelle en 2017) et de créations d’emploi plus nombreuses dans l’intérim et la construction, qui emploient plus fréquemment des travailleurs à bas salaires. Le nombre de personnes pauvres augmente ainsi de 181 000 parmi les salariés, et diminue de 139 000 parmi les chômeurs.

En 2017, le taux de pauvreté des indépendants (17,2 %) est nettement supérieur à celui des salariés (7,1 %). Au sein des inactifs, le taux de pauvreté des retraités est beaucoup moins élevé : 7,6 % des retraités sont en situation de pauvreté monétaire en 2017, contre 31,3 % des autres inactifs. 20,1 % des moins de 18 ans vivent sous le seuil de pauvreté.

Encadré

Revenu disponible, revenu avant redistribution et niveau de vie

Le revenu disponible comprend les revenus d’activité (y compris indemnités de chômage), retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les prestations sociales perçues. Tous ces revenus sont nets des impôts directs : impôt sur le revenu, taxe d’habitation, contribution sociale généralisée (CSG), contribution à la réduction de la dette sociale (CRDS) et autres prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine. Le revenu disponible correspond ainsi à l’ensemble des revenus à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il est proche du concept de revenu disponible brut au sens de la comptabilité nationale, mais son champ est moins étendu (en particulier, il ne comprend pas le loyer imputé aux ménages propriétaires occupants).

Le revenu avant redistribution d’un ménage est ici l’ensemble de ses revenus avant paiement des impôts directs (mais nets des cotisations sociales) et perception des prestations sociales.

Pour comparer le revenu de ménages de tailles et de compositions différentes en tenant compte des économies d’échelle, on divise le revenu disponible d’un ménage par son nombre d’unités de consommations pour obtenir le niveau de vie. Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un ménage.

La part des revenus d’activité dans le revenu disponible des ménages augmente à mesure que l’on monte dans l’échelle des niveaux de vie : alors qu’ils représentent 42 % du revenu disponible des 10 % de personnes aux plus faibles niveaux de vie, ils en représentent 71 % pour les personnes entre les quatrième et cinquième déciles, et 84 % pour les personnes vivant au-dessus du neuvième décile. Les revenus du patrimoine, bien que perçus sous une forme ou une autre par plus de 90 % des ménages, représentent moins de 10 % du revenu disponible pour toutes les tranches de niveau de vie, sauf pour celle au-dessus du neuvième décile, pour laquelle ils représentent 22 % du revenu disponible. La part des prestations sociales diminue à mesure que l’on monte dans l’échelle des niveaux de vie (de 46 % du revenu disponible pour la première tranche à moins de 1 % pour la dernière), tandis que celle des impôts directs augmente (de moins de 9 % du revenu disponible pour les trois premières tranches à 28 % pour la dernière).

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