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Economie : PIB, 3e trimestre 2024 (05 12 2024)

Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 29 novembre 2024 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

https://www.vie-publique.fr/eclairage/19590-chronologie-des-droits-des-femmes.html

Au troisième trimestre 2024, le PIB augmente de 0,4 % et le pouvoir d’achat des ménages de 0,7 % (par unité de consommation) Comptes nationaux trimestriels - résultats détaillés - troisième trimestre 2024

Informations rapides    n° 296   Paru le : 29/11/2024

 

Sommaire

Au troisième trimestre 2024, le PIB croît de 0,4 %

Le pouvoir d’achat des ménages par unité de consommation accélère

Les heures travaillées sont stables

Le taux de marge des sociétés non financières repart à la hausse

Le besoin de financement des administrations publiques se dégrade

 

Au troisième trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) en volume progresse de 0,4 %, sous l’effet des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.

Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages par unité de consommation accélère (+0,7 % après +0,4 %). La dépense de consommation des ménages étant moins dynamique que leur pouvoir d’achat, le taux d’épargne augmente légèrement : il s’établit à 18,2 % de leur RDB, après 17,9 % au deuxième trimestre.

Le taux de marge des sociétés non financières (SNF) rebondit nettement au troisième trimestre 2024 : il s’établit à 32,4 % de leur valeur ajoutée, après 31,2 % au trimestre précédent.

Le besoin de financement des administrations publiques (APU) se dégrade ce trimestre (de 0,6 point de PIB) et s’établit à 6,3 % du PIB.

 

Au troisième trimestre 2024, le PIB croît de 0,4 %

 

Au 3e trimestre 2024, le PIB en volume* croît de 0,4 % (en variation trimestr.), stimulé par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, après +0,2 % au deuxième trimestre. La consommation des ménages se redresse nettement (+0,6 % après avoir été stable au deuxième trimestre), sous l’effet notamment d’une accélération de la consommation de services (+0,9 % après +0,5 %), en partie du fait de l’enregistrement de la vente des billets des Jeux Olympiques et Paralympiques. Par ailleurs, la consommation de biens rebondit légèrement (+0,4 % après -0,2 %), avec la reprise de la consommation alimentaire (+0,5 % après -1,6 %) et une hausse des achats d’habillement-textile. En revanche, la formation brute de capital fixe (FBCF) poursuit sa baisse au troisième trimestre 2024 (-0,7 % après -0,1 %), sous l’effet du fort recul de la FBCF en produits manufacturés (-4,2 % après -1,4 %), en particulier en matériels de transports (-8,0 % après -0,9 %). Au total, la contribution de la demande intérieure finale hors stocks à la croissance du PIB est positive ce trimestre et s’établit à 0,3 point.

Les exportations se replient au troisième trimestre 2024 (-0,8 % après +0,6 %) : elles sont pénalisées par les exportations de biens. Les importations repartent aussi à la baisse ce trimestre (-0,6 % après +0,1 %), du fait également des biens, mais un peu moins que les exportations. Au total, la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est négative au troisième trimestre 2024 (-0,1 point après +0,2 point).

Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est légèrement positive ce trimestre (+0,1 point, après -0,1 point).

 

Le pouvoir d’achat des ménages par unité de consommation accélère

 

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages en euros courants accélère au troisième trimestre 2024 : il augmente de 0,9 %, après +0,4 % au trimestre précédent. La masse salariale reçue par les ménages décélère (+0,5 %, après +0,9 %) sous l’effet du ralentissement du salaire moyen par tête (+0,5 %, après +0,8 %) et de la stabilité de l’emploi salarié. Par ailleurs, les prestations sociales restent dynamiques ce trimestre (+1,2 % après +1,0 %). En outre, les impôts sur le revenu versés par les ménages baissent nettement (-1,6 % après +0,8 %).

Dans le même temps, le prix de la consommation des ménages est quasi stable (+0,1 % après -0,1 %). Ainsi, le pouvoir d’achat du RDB des ménages accélère ce trimestre : il augmente de 0,9 % après +0,5 % au deuxième trimestre. Mesuré par unité de consommation pour être ramené à un niveau individuel, il progresse de 0,7 % sur le trimestre, après +0,4 %.

Le taux d’épargne des ménages augmente pour le quatrième trimestre consécutif, leur consommation en volume croissant moins que leur pouvoir d’achat ; il s’établit à 18,2 %, après 17,9 % au deuxième trimestre 2024. Il est ainsi toujours près de 3 points au-dessus de sa moyenne d’avant-crise sanitaire.

 

Les heures travaillées sont stables

 

Le nombre total d’heures travaillées est stable au troisième trimestre 2024, dans la continuité du trimestre précédent, tout comme l’emploi total (après +0,1 % au deuxième trimestre). Le nombre d’heures travaillées par emploi est ainsi stable (après -0,1 %).

 

Le taux de marge des sociétés non financières repart à la hausse

 

Au troisième trimestre 2024, le taux de marge des sociétés non financières (SNF) rebondit nettement : il atteint à 32,4 %, contre 31,2 % au trimestre précédent, soit une hausse de 1,2 point. Le taux de marge est tiré à la hausse au troisième trimestre par les termes de l’échange, le prix de valeur ajoutée progressant nettement plus vite que le prix de consommation des ménages, sous l’effet notamment de la baisse du prix des hydrocarbures et de l’augmentation du prix de l’électricité à l’exportation. Par ailleurs, l’enregistrement des ventes de billets de droits de diffusion liés aux Jeux Olympiques et Paralympiques se traduit comptablement par des gains de productivité ce trimestre.

 

Le besoin de financement des administrations publiques se dégrade

 

Au troisième trimestre 2024, le besoin de financement des administrations publiques (APU) augmente de 0,6 point de PIB. Il s’établit à 6,3 % du PIB, après 5,7 % au deuxième trimestre 2024. Les dépenses publiques continuent d’augmenter (+5,0 Md€, soit +1,2 %), tirées à la hausse par les prestations sociales (+1,3 Md€) et les dépenses de fonctionnement (+1,5 Md€). Les recettes publiques sont stables, pénalisées par le recul des impôts sur le revenu et le patrimoine (-2,0 Md€).

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