Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 7 février 2024 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)
https://www.insee.fr/fr/statistiques/7764106.html
Point de conjoncture du 7 février 2024
Fin 2023, l’activité a stagné dans la zone euro comme en France, pour le deuxième trimestre consécutif. L’investissement s’est replié dans la plupart des pays, pénalisé par les coûts de financement. L’atonie européenne contraste avec le dynamisme des États-Unis où la croissance est vigoureuse, poussée par les soutiens publics et la bonne tenue de la consommation.
En France, les enquêtes de conjoncture signalent une croissance toujours hésitante. Le climat des affaires a reculé tout au long de l’année 2022 et au premier semestre 2023 sous l’effet du choc inflationniste et du resserrement monétaire. Il se stabilise depuis, à un niveau un peu inférieur à sa moyenne de longue période. La situation conjoncturelle des secteurs d’activité est contrastée : favorable dans les matériels de transport où le potentiel de rebond reste important, dégradée dans la construction neuve mais aussi dans l’agro-alimentaire.
Dans l’ensemble, l’horizon s’éclaircirait légèrement début 2024 : la désinflation se confirme en effet (+3,1 % en janvier ; +2,6 % attendu en juin), ce qui soutiendrait le pouvoir d’achat des ménages. Leur confiance s’améliore progressivement et la consommation serait le principal moteur de l’activité au premier semestre 2024. La croissance du PIB serait toutefois modérée (+0,2 % par trimestre) car l’investissement, tant celui des entreprises que celui des ménages, resterait mal orienté.
Sommaire
- Fin 2023, l’activité économique en France a stagné
- La zone euro à l’arrêt, croissance vigoureuse outre-Atlantique
- Au premier semestre 2024, la vague inflationniste continuerait de refluer
- Une situation conjoncturelle hésitante
- Début 2024, la consommation constituerait le principal moteur de la demande intérieure
- L’investissement productif à l’arrêt, la construction en repli
- Croissance modérée
1-Fin 2023, l’activité économique en France a stagné