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addiction - Page 2

  • Tabac : l’envie d’arrêter ? (3/3) (08 06 2012)

    Nous vous proposons sur 3 jours de feuilleter la Note stratégique (avec de nombreux liens, mais sans les images ni les encarts) publiée le 30 mai 2012 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2012/014-tabac-31-mai.asp

    …/…

    Pour en savoir plus :

    ·         Le communiqué de presse de l’Inpes

    ·         Le dossier de presse de l’Inpes. Il reprend les principales données extraites du Baromètre santé de l’Inpes 2010 sur les fumeurs et l’arrêt du tabac en France (âge moyen des fumeurs qui renoncent au tabac, pourcentages des fumeurs déclarant avoir envie d’arrêter, nombre de tentatives d’arrêt, raisons qui ont motivé l’arrêt, différence fumeurs, fumeuses, comparaison avec les chiffres 2005, etc. Le dossier développe aussi le parcourt d’un fumeur, de son entrée dans la consommation (l’envie) à sa décision d’en sortir (l’arrêt). L’occasion de faire un point sur la théorie de Prochaska et Di Clemente, qui date de 1992 et sur laquelle se base l’entretien motivationnel). Ces chercheurs ont conceptualisé les étapes du changement de comportement des fumeurs. Selon leur modèle, les stades de motivation (et changements de comportements) s’effectuent suivant une progression qui comprend cinq stades :

    ·         la précontemplation aussi appelée pré-intention (la personne n’a pas l’intention de modifier son comportement),

    ·         la contemplation aussi appelée intention (elle est consciente qu’un problème existe et pense sérieusement à le vaincre mais n’a pas encore pris l’engagement d’agir),

    ·         la préparation ou prise de décision (la personne a l’intention d’agir dans les six mois à venir et/ou a déjà agi dans l’année qui a précédé, mais sans succès),

    ·         l’action (elle modifie activement son comportement ou son environnement afin de vaincre son problème),

    ·         le maintien aussi appelée « le suivi et la résolution » (elle travaille à prévenir la rechute et consolide les gains obtenus durant l’action).

    Ce processus n’est bien sûr pas linéaire : il peut y avoir des rechutes c'est-à-dire des va-et-vient entre les différents stades. Voir la présentation de l’INSPQ - Institut national de santé publique du Québec « Connaître et comprendre les étapes de changement de comportement dans l'arrêt tabagique ».

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  • Tabac : l’envie d’arrêter ? (1/3) (05 06 2012)

    Nous vous proposons sur 3 jours de feuilleter la Note stratégique (avec de nombreux liens, mais sans les images ni les encarts) publiée le 30 mai 2012 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2012/014-tabac-31-mai.asp

     Laissez-vous gagner par l'envie d'arrêter !

    « On a tous une bonne raison d’arrêter de fumer, quelle que soit la vôtre, il existe une solution, appelez Tabac Info Service. » C’est cette signature qu’ont choisi l’Inpes et le ministère chargé de la santé pour leur nouvelle campagne nationale de lutte contre le tabagisme. Après la démystification des craintes liées au sevrage et le rappel des risques du tabagisme les années précédentes, l’Inpes souhaite relancer la motivation des fumeurs à écraser leur dernière cigarette. Parce qu’une motivation profonde est un des facteurs clé de la réussite dans l’arrêt du tabac, l’Inpes invite chaque fumeur à trouver ses bonnes raisons d’arrêter de fumer et propose, pour les aider, le soutien de Tabac Info Service.

    Le tabac tue, le tabac rend dépendant, le tabac est le premier facteur de risque pour de nombreuses maladies, il fait vieillir la peau, jaunir les dents, il détériore l’haleine… Les risques et effets néfastes du tabac sont aujourd’hui connus par la plupart des Français. Mesures législatives et règlementaires, campagnes de communication menées par l’Inpes, travail des acteurs de terrain… depuis plus de 40 ans, la stratégie de dénormalisation du tabac est soutenue en France par la dénonciation régulière des risques du tabagisme, qu’il soit actif ou passif. Ce travail a porté ses fruits puisque d'après les enseignements des récentes études menées par l'Inpes auprès des fumeurs, l'augmentation de la crainte des maladies dues au tabac pour eux-mêmes est conséquente. Ainsi, en 2010, chez les fumeurs de 20 à 54 ans, cette crainte est passée au 1er rang (76 %) très loin devant les accidents de la route et le cancer qui arrivaient jusqu'alors en tête. Ce haut niveau de connaissance a par ailleurs été renforcé depuis par l'apposition des avertissements sanitaires graphiques sur les paquets (voir tabac : la législation).

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  • Arrêt du tabac (13 01 2012)

    Note publiée le 3 janvier 2012 sur le site de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/

    Changez d'air : appelez la ligne Tabac Info Service

    Avec les vœux, les bonnes résolutions font partie des traditions incontournables des premiers jours de l'année. Envie d’un nouveau départ, de tourner la page, d’aller de l’avant… pour les fumeurs qui aspirent au sevrage, la planification et le succès de l’arrêt pourrait constituer un bon objectif pour 2012. Depuis début 2006, la ligne téléphonique Tabac Info Service propose aux fumeurs qui le souhaitent de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit, tout au long du sevrage, assuré par le même tabacologue. L’offre de service de TIS, encore trop méconnue du grand public (qui perçoit majoritairement la ligne comme un dispositif d’ information seulement) fait l’objet de sept nouveaux spots radio. Ces derniers, reproduisant des dialogues entre un appelant et un tabacologue de TIS, sont diffusés entre décembre 2011 et janvier 2012 en France métropolitaine et dans les DOM.

    Les nombreux bénéfices de l’arrêt du tabac sont aujourd’hui bien établis, notamment pour les maladies cardiovasculaires. Vingt minutes après la dernière cigarette, la fréquence cardiaque redevient normale ; un jour après, les risques d’infarctus du myocarde commencent à diminuer, le monoxyde de carbone est éliminé et n’est plus détectable dans le corps ; deux jours après, le sang est exempt de nicotine ; quelques semaines plus tard, le goût revient et la peau embellit ; encore trois à neuf mois et la respiration s’améliore ; plus d’un an et le risque d’ infarctus est réduit de 50 % ; après cinq ans, c’est le risque d’accident vasculaire qui est réduit de moitié, et aussi celui de cancer du poumon ; après quinze ans d’arrêt, le risque de cancer du poumon est équivalent à celui du non-fumeur, et il en est de même pour le risque de maladies cardiovasculaire. De quoi encourager au sevrage tabagique et inciter les fumeurs et leur entourage à appeler la ligne Tabac Info Service. Pour rappel, depuis le 1er février 2007, l'Assurance Maladie rembourse les traitements par substituts nicotiniques (patch, gomme, pastille, inhalateur...) pour un montant maximum de 50 € par an et par bénéficiaire. Pour les femmes enceintes, ce montant est porté à 150 € depuis le 1er septembre 2011.

    Sept messages radio de trente secondes répondent aux interrogations des fumeurs et visent à les accompagner dans leur démarche. Ils sont diffusés du 26 décembre 2011 au 11 janvier 2012 en métropole et dans les DOM.

    La reprise du tabac après l’accouchement

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    La cigarette dans une période de fragilité (chômage)

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    La prise de poids au moment de l’arrêt

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    La pause cigarette au travail

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    L’accompagnement gratuit par les tabacologues de Tabac Info Service

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    Le coaching par Internet

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    L’arrêt du tabac au moment des vacances

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    Pour en savoir plus

    ·    Le site www.tabac-info-service.fr

    ·    La ligne Tabac Info Service 39 89 de 09h à 20h du lundi au samedi (0,15€/min)

    ·    Tabac Info Service - Présentation et données d’activité

  • Jeunes et addictions : prévention (06 01 2012)

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 27 décembre 2011 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-121685QE.htm

    Question n° 121685 de Mme Martine Carrillon-Couvreur (député Socialiste, radical, citoyen et divers gauche de la Nièvre)

    Mme Martine Carrillon-Couvreur attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la récente étude de l'Union nationale des mutuelles étudiantes régionales. Aujourd'hui, nombre d'étudiants ont une conduite addictive vis-à-vis de l'alcool, du tabac et du cannabis.

    En effet, 21 % des étudiants sont des consommateurs d'alcool excessifs, 33 % sont des fumeurs importants et 16 % de ces jeunes ont déjà consommé une drogue douce. Ce phénomène constaté rejaillit non seulement sur la réussite de leurs études mais produira aussi des effets à long terme sur leur santé.

    Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelle politique de prévention il compte mettre en place pour préserver la jeunesse de ces addictions.

    Réponse du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche publiée au JO le 27/12/2011 p. 13692

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  • le phénomène addictif (25 07 2008)

    Le phénomène addictif : mieux le connaître pour mieux le combattre

     

    Rapport d'information n° 487 (2007-2008) de Mme Anne-Marie PAYET, fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 23 juillet 2008, (Avant-propos du rapport, lu le 24 juillet sur le site du Sénat : cliquer ici pour accéder au texte original)

     

    http://www.senat.fr/rap/r07-487/r07-487_mono.html#toc0

     

     

    Avant-Propos

     

    Mesdames, Messieurs,

     

    L'usage du terme « addiction », pourtant récent, s'est banalisé au cours des dernières années. Utilisé dans le français juridique médiéval où il désigne la contrainte par corps imposée au débiteur insolvable, puis tombé en désuétude, il est aujourd'hui employé dans l'acception qu'il a prise au début du XXe siècle dans le monde anglo-saxon. Son utilisation pose une double difficulté :

     

    - d'abord, il est employé largement au-delà du domaine de la santé publique et son registre se confond avec celui de la passion, du goût, voire du simple intérêt. On dit volontiers d'un produit, d'un comportement, qu'il est addictif. Nous serions tous « addicts » à quelque chose, du café aux tranquillisants en passant par le sucre. Le terme a même séduit les publicitaires qui baptisent de ce nom les produits qu'ils font vendre, sans parler des artistes qui utilisent la toxicomanie comme métaphore de l'amour. Pour rompre avec un terme dont l'usage médiatique et commun tend à devenir source de confusions, on pourrait envisager d'employer le terme « assuétude » : celui-ci désignait, dès 18851(*), l'accoutumance d'un corps aux produits toxiques et a été adopté dans la plupart des pays francophones de préférence à « addiction » pour qualifier la dépendance subie à la consommation d'un produit ou à un comportement dont on ne peut réduire la fréquence et que l'on se trouve malgré soi contraint d'augmenter ;

     

    - ensuite, même pris strictement sous l'angle santé publique, l'addiction couvre un spectre très large puisque le terme s'applique tant à la dépendance à l'alcool et au tabac, qui sont les premières causes de mortalité évitable, qu'à celle aux drogues, aux jeux de hasard ou à Internet. Il a néanmoins le mérite de souligner les multiples aspects de l'hydre à laquelle doivent faire face les autorités en charge de la protection de la santé publique. Les plus jeunes parmi nos concitoyens sont spécialement exposés à cette combinaison hétéroclite de substances et de comportements dont certains sont anciens et connus comme le tabac, l'alcool, l'héroïne, la cocaïne et même les jeux de hasard mais pour d'autres mal perçus par l'opinion publique et d'autant plus source d'inquiétudes. Ainsi le cannabis, dont les effets néfastes ont longtemps été contestés, ou les jeux vidéo, dont le potentiel addictif, ou pour certains les vertus curatives, n'ont été étudiés que récemment.

     

     

     

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