Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 20 juin 2025 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)
https://www.vie-publique.fr/en-bref/299160-consommation-de-drogues-levolution-en-europe
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https://www.vie-publique.fr/en-bref/299160-consommation-de-drogues-levolution-en-europe
Publié le 27 février 2025
Face au constat de l'échec des politiques publiques à endiguer le trafic de drogue et la puissance des trafiquants, une mission parlementaire recommande de cibler plus spécifiquement les chefs de réseaux et le contrôle des flux dans les ports. La mission insiste également pour privilégier une approche de prévention vis-à-vis des consommateurs.
Publié le 2 juillet 2024
Par : Sébastian Roché - Politologue spécialiste de la police, directeur de recherche au CNRS et professeur à Sciences Po Grenoble
Malgré l'intensification de la répression, les drogues illicites voient baisser leurs prix. Le prix d'un gramme de cocaïne, à plus de 1 200 euros il y a trente ans, est aujourd'hui compris entre 50 et 70 euros selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Quelles sont les stratégies qui donnent des résultats ?
SOMMAIRE
Publié le 28 août 2023
L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) évalue, dans une étude publiée en juillet 2023, le coût monétaire des conséquences de la consommation du tabac, de l’alcool, des drogues illégales et du trafic de ces dernières, aussi appelé "coût social".
Publié le 5 avril 2023
Le marché de la cocaïne est "vaste et en expansion" dans l’Union européenne, souligne l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Utilisant "l’ensemble des données disponibles à ce jour", l’organisme public propose un panorama de la situation en France, l’un des États "les plus consommateurs au sein de l’UE."
En France, la "dynamique de diffusion" de la cocaïne "s’est accélérée en 20 ans" : c’est le constat formulé par l’OFDT dans son rapport La cocaïne : un marché en essor. Évolutions et tendances en France de mars 2023.
En deux décennies, le nombre de consommateurs de cocaïne (usagers dans l’année) n’a cessé de progresser : 1,6% des 18-64 ans sont concernés en 2017 (les chiffres les plus récents pour la France datent de 2017), contre 0,3% en 2000. C'est chez les adultes (plus de 25 ans) issus des générations 1970 à 1990 que la consommation, en deux décennies, s’est installée. Puis, elle ralentit voire baisse dans les générations devenues adultes dans les années 2010.
Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 26 mars 2015 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ131209838.html
Mme Françoise Laborde attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le mésusage et le trafic, déviances inévitablement liées, dont fait l'objet la buprénorphine à haut dosage et en particulier son princeps, Subutex. Subutex, dont le principe actif est la buprénorphine à haut dosage (BHD), est prescrit sur ordonnance médicale sécurisée dans le cadre d'un traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés, dans le cadre d'une thérapeutique globale de prise en charge médicale, sociale et psychologique. L'impact positif de la BHD, dans la lutte contre la dépendance aux opiacés, la diminution des overdoses à l'héroïne et la réduction des risques liés à la consommation de stupéfiants (contaminations par le VIH), a été largement reconnu en France depuis 1995.
Toutefois, si la grande majorité des patients utilisent Subutex-BHD dans un but thérapeutique, certains d'entre eux détournent ces médicaments pour les consommer dans un cadre non thérapeutique (détournements ou utilisations abusives). Par ailleurs, d'autres détournements ont été constatés qui donnent lieu à des reventes hors du circuit pharmaceutique, pour un usage équivalent à celui d'une drogue et suscitent un trafic, au niveau tant national qu'international. Aussi, en 2004, l'assurance maladie a mis en place un plan de contrôle et de suivi relatif aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) qui consiste à cibler et à suivre individuellement les personnes qui se font délivrer l'équivalent de plus de 32 mg de buprénorphine à haut dosage par jour.
Force est de constater cependant que la BHD reste toujours accessible sur le marché noir, notamment à Paris et près des régions frontalières, à un faible coût, notamment aux usagers actifs d'héroïne qui consomment également la buprénorphine en dehors du cadre d'une prescription et d'un processus de soins, en milieu ouvert mais également au sein des établissements pénitentiaires. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de mettre en place un plan d'actions visant à favoriser un bon usage du médicament et à lutter contre toute dérive ou pratique ayant pour but de détourner, mésuser ou trafiquer les traitements, tout en permettant aux patients de continuer à progresser dans leur parcours de soins, sans être stigmatisés.
Dans cette perspective, elle souhaite connaître les mesures qu'elle entend mettre en œuvre, afin de mettre fin à un détournement et à un trafic coûteux pour l'assurance maladie.