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cancer - Page 2

  • Cancer : diagnostic précoce (30.05.2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note de synthèse publiée le 25 avril 2018 sur le site Santé Publique France (cliquer ici pour accéder au site Sante publique)

    http://santepubliquefrance.fr/Accueil-Presse/Tous-les-communiques/Nouvelles-donnees-sur-les-cancers-du-sein-du-colon-du-rectum-a-quel-stade-sont-ils-diagnostiques-en-France.html

    Nouvelles données sur les cancers du sein, du côlon, du rectum : à quel stade sont-ils diagnostiqués en France ?

    Santé publique France, l’Institut national du cancer (INCa), le Réseau français des registres des cancers (réseau Francim) et le Service de biostatistique des Hospices civils de Lyon (HCL) publient la première estimation nationale de la répartition des stades au diagnostic des cancers du sein, du côlon et du rectum. Ce rapport inédit livre des informations sur le degré de sévérité de ces cancers lors du diagnostic. Il permettra d’améliorer le suivi épidémiologique des cancers les plus fréquents pour lesquels un diagnostic précoce est possible et d’adapter les politiques publiques de prévention et de lutte contre le cancer. Les premières conclusions montrent que 60 % des cancers du sein, 44 % des cancers du côlon et 47 % des cancers du rectum sont diagnostiqués à un stade précoce en France et que cette précocité est davantage constatée chez les personnes de moins de 75 ans.

    Des données essentielles pour accompagner les politiques publiques

     

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  • Mélanome cutané : détection précoce (20 04 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 2 mars 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1524070/fr/melanome-cutane-la-detection-precoce-est-essentielle.html

     

    Le mélanome cutané est le plus grave des cancers de la peau étant donné sa forte capacité à métastaser. Aucune catégorie d’âge n’est épargnée. Il est observé de l’enfance à un âge avancé. Le pic d’incidence se situe entre 50 et 64 ans chez l’homme et entre 15 et 64 ans chez la femme. Une détection précoce offre de meilleures chances de guérison. Explications du Dr Roselyne Delaveyne*, du service évaluation économique et santé publique à la HAS.

    Quels sont les acteurs du diagnostic précoce du mélanome cutané ?

    Les acteurs du diagnostic précoce du mélanome cutané sont multiples : le patient, le médecin traitant ou tout autre spécialiste, l’infirmier, le kinésithérapeute.

    Toute lésion mélanocytaire suspecte doit amener à consulter son médecin traitant. Lors de la consultation, ce dernier orientera si besoin vers le dermatologue qui confirmera ou non la suspicion de mélanome cutané et pratiquera l’exérèse complète de la lésion suspecte. Le pathologiste confirmera ou infirmera le diagnostic. Tous ces intervenants concourent au diagnostic et à la prise en charge précoce des mélanomes cutanés.

    Les médecins traitants, mais également les infirmiers et kinésithérapeutes, de par leur pratique, sont amenés à examiner la peau de leurs patients et peuvent aisément identifier une lésion mélanocytaire qu'ils suspectent d'être un mélanome cutané. Le recours au dermatologue sur conseil de ces professionnels de santé permet d’intervenir avant la phase d’extension métastasique (sur les formes in situ et les mélanomes cutanés de faible épaisseur).

     

    Quel est le rôle des différents professionnels de santé dans la détection précoce d’un mélanome cutané ?

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  • Cancer colorectal : dépistage des personnes à risque (23 03 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 12 juillet 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

     

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2780279/fr/cancer-colorectal-le-depistage-des-personnes-a-risque-en-5-points.html

    Cancer colorectal – Le dépistage des personnes à risque en 5 points (12.07.2017)

    Deuxième cancer le plus meurtrier, le cancer colorectal se développe de façon sporadique dans 80 % des cas. Il survient aussi dans un contexte familial (15 %) ou peut être lié à des prédispositions génétiques (5 %). Un dépistage efficace permet de le diagnostiquer à un stade précoce et d'avoir un très bon taux de survie. La HAS publie une fiche mémo, qui s’adresse notamment aux médecins traitants, pour rappeler les modalités de dépistage et de prévention, en particulier chez les sujets à risques élevé et très élevé.

     

    1. Les facteurs de risque du cancer colorectal

    Les principaux facteurs de risque du cancer colorectal (CCR) sont l'âge (90 % sont diagnostiqués à partir de 50 ans), les antécédents familiaux ou personnels d'adénome ou de cancer colorectal, l'existence d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (Mici) telle que la maladie de Crohn ou la  rectocolite hémorragique, les pathologies liées à une mutation génétique (syndrome de Lynch, polyposes adénomateuses familiales (PAF), autres formes de polyposes, etc.) et le mode de vie (IMC élevé, alimentation riche en viande rouge et charcuterie et pauvre en fibres, consommation d'alcool et de tabac...).

    « Au niveau individuel, le risque s'accroît lorsqu'on cumule les facteurs de risque. S’ils ne font pas l’objet d’un consensus scientifique et sont encore discutés, l'utilisation de scores de risques, intégrant plusieurs variables, pourrait permettre à terme d'identifier les sujets à risque plus élevé en raison de facteurs personnels », indique Sophie Blanchard-Musset, chef de projet au service des bonnes pratiques professionnelles à la HAS.

     

    2. Moyen, élevé et très élevé : les niveaux de risque

    • Le niveau de risque moyen regroupe les personnes de plus de 50 ans, asymptomatiques.
    • Le risque élevé se définit par l'existence d'antécédents personnels d'adénomes ou de cancer colorectal, des antécédents familiaux de CCR chez des parents de 1er degré (père, mère, frère, sœur, enfant). Autres sujets à risque élevé, les patients atteints de Mici (environ une personne sur mille). La maladie de Crohn colique et la rectocolite hémorragique sont toutes les deux des maladies qui se manifestent par des périodes de crise et de rémission pendant lesquelles il n’y a pas de symptôme. Le risque de cancer lié aux Mici dépend de plusieurs facteurs, en particulier la durée d’évolution (de manière générale le risque commence à augmenter après 10 ans), l’étendue et l’effet de la maladie (plus la surface de côlon et de rectum affectée est grande, plus le risque augmente). 
    • Le niveau très élevé est avéré en présence d’une polypose adénomateuse familiale, du syndrome de Lynch. Si les maladies liées à des modifications génétiques sont rares – le syndrome de Lynch ne représente que 3 % des cancers colorectaux et la PAF qu’environ 1 % – le risque de cancer, en l'absence d'intervention, serait de 80 % à quasi systématique.

     

    3. L’organisation du dépistage en fonction du niveau de risque

    Le dépistage du cancer colorectal consiste à détecter une lésion à un stade précoce, précancéreuse ou cancéreuse, et potentiellement curable. Dépisté à un stade précoce, le taux de survie à cinq ans dépasse 90 %, contre 11 % en cas de métastases à distance.

    En France, la stratégie de dépistage du CCR se décline selon le niveau de risque de cancer. Pour les personnes à risque moyen (risque de CCR vie entière de 3 à 4 %), un dépistage organisé national est mis en œuvre, reposant sur un test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles, suivi d'une coloscopie en cas de résultat positif.

    Pour celles à risques élevé (4 à 10 %) et très élevé (40 à 100 %), le dépistage est individualisé.

    Les patients à risque élevé sont orientés vers une consultation gastroentérologique et/ou un suivi spécialisé. Les patients à risque très élevé sont orientés vers une consultation oncogénétique (recherche de mutation) et une consultation gastroentérologique.

    Pour ces niveaux de risques élevé et très élevé, l’examen de référence est une coloscopie, voire une chromoendoscopie (marquage de certaines zones du tube digestif) selon les indications.

     

    4. Le suivi spécialisé des patients à risques élevé et très élevé

    Les patients à risques élevé et très élevé nécessitent un suivi spécialisé et adapté, selon les antécédents familiaux, les symptômes, etc.

    Le traitement précoce repose sur l'exérèse endoscopique des polypes rectoliques. Rappelons que le cancer colorectal fait suite à un polype dans 60 à 80 % des cas. La durée de transformation d’un polype en cancer est estimée entre 5 et 10 ans.

    « La fiche mémo récapitule les principales recommandations en termes de suivi des patients. Elle précise le type d'examens, par exemple, en cas de Mici : la chromoendoscopie avec biopsies ciblées est recommandée. Ou bien, les coloscopies de contrôle après résection chez les sujets à antécédents personnels ou familiaux. Elle renseigne sur le début de surveillance ainsi que sur le rythme des examens (tous les 1 à 2 ans, 3 à 4 ans, etc.) selon les situations et les résultats précédents », précise Sophie Blanchard-Musset.

     

    5. Le rôle du médecin traitant dans le dépistage

    Le médecin traitant a un rôle clef à chacune des étapes du parcours. Dans le dispositif de dépistage, il évalue le niveau de risque de cancer colorectal de ses patients (antécédents personnels et familiaux, symptômes ou signes fonctionnels digestifs), oriente vers la bonne filière de dépistage et propose une modalité de dépistage et de suivi adaptée.

  • Cancer colorectal : dépistage des personnes à risque (22 02 2018)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 12 juillet 2017 sur le site de la Haute Autorité de Santé (cliquer ici pour accéder au site de la HAS)

    https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2780279/fr/cancer-colorectal-le-depistage-des-personnes-a-risque-en-5-points.html

    Cancer colorectal – Le dépistage des personnes à risque en 5 points (12.07.2017)

    Deuxième cancer le plus meurtrier, le cancer colorectal se développe de façon sporadique dans 80 % des cas. Il survient aussi dans un contexte familial (15 %) ou peut être lié à des prédispositions génétiques (5 %). Un dépistage efficace permet de le diagnostiquer à un stade précoce et d'avoir un très bon taux de survie. La HAS publie une fiche mémo, qui s’adresse notamment aux médecins traitants, pour rappeler les modalités de dépistage et de prévention, en particulier chez les sujets à risques élevé et très élevé.

     

    1. Les facteurs de risque du cancer colorectal

     

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  • Prévention des cancers : agir au quotidien (22 09 2017)

     

    Nous proposons cette fiche de synthèse publiée le 14 septembre 2017 sur le site Service public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12000?xtor=EPR-100.html

    Prévention des cancers : comment agir au quotidien ?

    Publié le 14 septembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

     

    Ne pas fumer, éviter l'alcool, manger mieux, bouger plus. Le ministère des Solidarités et de la Santé et l'Institut national contre le cancer (INCa) rappellent qu'en modifiant certains de nos modes de vie et de nos comportements, 40 %des cancers pourraient être évités.

    Les principaux facteurs de risque sont :

    • le tabac responsable de 80 % des cancers du poumon mais qui est aussi un facteur favorisant d'autres types de cancers notamment des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage) ;
    • l'alcool qui augmente les risques de développer des cancers des voies aérodigestives supérieures mais aussi du côlon-rectum, du sein et du foie ;
    • une alimentation déséquilibrée, les aliments favorisant les risques de cancer étant principalement liés à l'excès de viandes rouges, de charcuteries, d'aliments gras, salés ou très sucrés (c'est pourquoi les fruits et les légumes qui jouent un rôle protecteur grâce à leur richesse en fibres, en vitamines et en minéraux antioxydants sont recommandés tout comme les céréales complètes et les légumes secs) ;
    • le manque d'activité physique, une activité physique régulière d'au moins 30 minutes par jour (monter des escaliers, marcher, faire du vélo, nager) permettant de diminuer le risque de cancer.

    Les autres facteurs de risque sont ceux liés à une exposition excessive aux rayonnements UV, à certains virus ou bactéries, au contact avec certains produits chimiques (amiante, solvants...) ou encore à une exposition à certains polluants (particules fines, résidus d'hydrocarbure...) ou aux rayonnements (radon, rayons X).

    Et aussi sur service-public.fr

    Pour en savoir plus

    Ministère chargé de la santé

    Institut national du cancer (INCa)

    Prévention des cancers : comment agir au quotidien ?

    Publié le 14 septembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    prevention cancer.png

    Ne pas fumer, éviter l'alcool, manger mieux, bouger plus. Le ministère des Solidarités et de la Santé et l'Institut national contre le cancer (INCa) rappellent qu'en modifiant certains de nos modes de vie et de nos comportements, 40 %des cancers pourraient être évités.

    Les principaux facteurs de risque sont :

    • le tabac responsable de 80 % des cancers du poumon mais qui est aussi un facteur favorisant d'autres types de cancers notamment des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage) ;
    • l'alcool qui augmente les risques de développer des cancers des voies aérodigestives supérieures mais aussi du côlon-rectum, du sein et du foie ;
    • une alimentation déséquilibrée, les aliments favorisant les risques de cancer étant principalement liés à l'excès de viandes rouges, de charcuteries, d'aliments gras, salés ou très sucrés (c'est pourquoi les fruits et les légumes qui jouent un rôle protecteur grâce à leur richesse en fibres, en vitamines et en minéraux antioxydants sont recommandés tout comme les céréales complètes et les légumes secs) ;
    • le manque d'activité physique, une activité physique régulière d'au moins 30 minutes par jour (monter des escaliers, marcher, faire du vélo, nager) permettant de diminuer le risque de cancer.

    Les autres facteurs de risque sont ceux liés à une exposition excessive aux rayonnements UV, à certains virus ou bactéries, au contact avec certains produits chimiques (amiante, solvants...) ou encore à une exposition à certains polluants (particules fines, résidus d'hydrocarbure...) ou aux rayonnements (radon, rayons X).

    Et aussi sur service-public.fr

    Pour en savoir plus

    Ministère chargé de la santé

    Institut national du cancer (INCa)

  • Cancers pédiatriques : prise en charge (10 02 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 2 février 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ161224228.html

    Question écrite n° 24228 de M. Mathieu Darnaud (sénateur de l’Ardèche)

    Mathieu Darnaud attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation préoccupante de la prise en charge des cancers pédiatriques.

    En France, chaque année près de 2 500 enfants et adolescents sont diagnostiqués d'un cancer et 500 d'entre eux décèderont faute de traitement adapté ; le cancer est d'ailleurs la première cause de mortalité des enfants par maladie.

     

    Seulement 2 % des fonds anti-cancer sont alloués à la recherche sur les cancers pédiatriques. 
    Actuellement, aucun texte ne garantit un fonds dédié à la recherche fondamentale et épidémiologique pour la prévention et le traitement sur les cancers de l'enfant tandis qu'un tiers des cancers qui les touchent n'existent pas chez l'adulte. Ils sont donc malheureusement les grands oubliés de la recherche.

     
    Le plan cancer 2014-2019, articulé sur quatre grands axes prévoyait : la garantie des prises en charge adaptées et de qualité ; l'amélioration de l'accès des enfants, adolescents et jeunes enfants à l'innovation et à la recherche ; la garantie de l'accompagnement global au-delà des soins liés aux cancers et la continuité de vie pour l'enfant et ses proches ; une meilleure préparation et un meilleur suivi de l'enfant et de sa famille.

     
    Ce plan prévoyait aussi de créer des centres d'essais cliniques de phase précoce, de faire bénéficier les jeunes en échec thérapeutique de thérapies ciblées et sécurisées, de donner la priorité à la cancérologie pédiatrique dans les essais de recherche clinique, et de réaliser pour plusieurs tumeurs de l'enfant le séquençage complet du génome afin de faire bénéficier aux enfants porteurs de ces tumeurs d'une médecine personnalisée.

     
    Il souhaite donc connaître les propositions du Gouvernement pour garantir un fonds spécifique à la recherche pédiatrique.

     

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 02/02/2017 - page 403

     

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