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climat - Page 6

  • Convention citoyenne pour le climat : SE DEPLACER (1/5) (24 08 2020)

    Nous vous proposons cette semaine, lundi puis les quatre jours suivants, cinq extraits thématiques du rapport final de la Convention citoyenne pour le climat adopté le 21 juin 2020 (Se déplacer/Consommer/Se Loger/Produire Travailler/Se nourrir)

    https://propositions.conventioncitoyennepourleclimat.fr/se-deplacer-2/.html

    Le constat

    Les déplacements de personnes et le transport des marchandises tels qu’ils sont organisés et produits aujourd’hui représentent plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre en France. Ce total est partagé entre les voitures (52% du total), les poids lourds (19%), les véhicules utilitaires (19%) et les vols intérieurs (4%). À ce jour, nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire pour atteindre une réduction d’au moins 40% des émissions d’ici 2030 : le rapport annuel 2019 du Haut Conseil pour le Climat soulignait que ce secteur a « accumulé des retards importants par rapport à la trajectoire SNBC ». Mais on sait que la mobilisation des « gilets jaunes » a été initiée par une réaction à une hausse de la taxe carbone couplée à une hausse du cours du pétrole, ressentie par une partie de la population française comme injuste socialement. On se souvient également de la sensibilité du secteur du transport des marchandises lors de l’épisode des bonnets rouges, en 2013.

    Il est crucial d’agir pour changer individuellement et collectivement nos comportements, de modifier la manière dont les transports des marchandises sont organisés, et d’agir sur les véhicules et sur les territoires pour atteindre les objectifs de réduction de CO2. Il s’agit d’agir sur les comportements, les technologies et sur l’organisation des territoires.

    Ce changement nécessaire est global, car il touche potentiellement toute la population française et tous les acteurs socio-économiques du pays et tous ceux qui le traversent (transporteurs, touristes). Nous avons, au cours de nos échanges et travaux, acquis la certitude que ce changement est possible et souhaitable : en accompagnant la transition pour utiliser les transports autrement, en les combinant, en réaménageant le territoire pour permettre cette évolution, nous pourrons nous déplacer mieux et transporter autrement les marchandises (et parfois moins), tout en garantissant une justice sociale.

    Nous tirerons de nombreux bénéfices de cette évolution : pour le climat, mais aussi pour la santé, les liens sociaux et la vitalité des territoires où nous vivons. Pour nous, dès aujourd’hui – certaines mesures peuvent avoir un impact très rapidement, d’autres plutôt en milieu de décennie, et d’autres au-delà. Notre intérêt et celui des générations futures est que ces changements aient lieu rapidement et sans complaisance, en les rendant possibles socialement, avec les mesures de soutien, d’interdiction et d’accompagnement adaptées.

    C’est pourquoi, nous proposons une pluralité d’actions, qui touchent les principales causes des émissions de CO2, au travers de 5 familles d’objectifs :

    • A – Modifier l’utilisation de la voiture individuelle, en sortant de l’usage de la voiture en solo et en proposant des solutions alternatives au modèle dominant (voiture thermique et autosolisme)
    • B – Réduire et optimiser le transport routier de marchandises en permettant un transfert modal vers le ferroviaire et/ou le fluvial
    • C – Aider à la transition vers un parc de véhicules plus propres, en réglementant les véhicules déclarés aptes à circuler et en accélérant la mutation par rapport à ce qui est prévu aujourd’hui
    • D – Agir au niveau local avec les entreprises et les administrations pour organiser mieux les déplacements
    • E – Limiter les effets néfastes du transport aérien

    Nous sommes conscients que déjà beaucoup d’actions sont engagées à l’échelle individuelle, professionnelle, locale, régionale, nationale ou européenne. D’autres actions sont plutôt de l’ordre de l’encouragement ou sont en préparation. L’examen attentif des mesures en cours nous a permis de mettre en évidence le besoin d’aller rapidement plus loin, de systématiser certaines mesures, de passer du possible au certain pour d’autres, et de passer d’un champ d’application aujourd’hui limité à une application systématique, pour d’autres encore, sans avoir peur d’avoir un impact rapide et de changer les pratiques et comportements.

    En matière de lutte contre le changement climatique, nous n’avons pas le temps d’attendre ; chaque année compte. Et ce que nous proposons pourra avoir des effets déjà dans quelques années, et au plus tard au milieu de la décennie.

    Les objectifs

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  • Logement : loi énergie et climat (05 12 2019)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 13 novembre 2019 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

     

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13671?xtor=EPR-100.html

     

    Loi énergie et climat : propriétaires et locataires, ce qui va changer

    Publié le 13 novembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

     

    La loi énergie et climat qui a pour objectif de répondre à ″l'urgence écologique et climatique″ et d'atteindre la neutralité carbone pour la France d'ici 2050 a été publiée au Journal officiel du 9 novembre 2019.

    En matière de lutte contre les logements énergivores, la consommation énergétique des bâtiments d'habitation (sauf exceptions) ne devra pas dépasser le seuil de 330 kilowattheures d'énergie primaire par mètre carré (m²) et par an à partir du 1er janvier 2028 (1er janvier 2033 pour certaines copropriétés).

    Par ailleurs, cette loi prévoit notamment :

     

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  • Sols et changement climatique  (10 09 2019)

     

    Nous vous proposons aujourd’hui cette note publiée le 9 août 2019 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    https://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/sols-changement-climatique-rapport-alarmant-du-giec.html#xtor=EPR-56.html

     

    Les sols et le changement climatique : un rapport alarmant du GIEC

    le 9 août 2019

    Jeudi 8 août 2019, le groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), réuni à Genève, a rendu public un rapport alertant sur la surexploitation des ressources terrestres et ses conséquences sur le climat.

    Validé par les 196 parties (195 pays et l’Union européenne) signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le rapport du GIEC résulte des travaux d’une centaine de chercheurs de 52 pays. Faisant suite à un rapport rendu public en 2018 sur les effets du réchauffement climatique de 1,5°C et précédant un prochain rapport sur les océans et la fonte des zones glaciaires, ce rapport porte plus spécifiquement sur l’exploitation des ressources agricoles et forestières.

    Le constat : un épuisement des ressources

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  • Fortes chaleurs : logement frais ? (06 08 2018)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’information publiée le 16 juillet 2018 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12786?xtor=EPR-100.html

    Fortes chaleurs : comment garder son logement frais en été ?

    Publié le 16 juillet 2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Il est parfois difficile de préserver la fraîcheur de son logement en période de forte chaleur. Volets, aération, plantations végétales, climatisation ... L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) vous propose des solutions et vous aide à adopter les bons comportements pour passer l'été au frais.

    La façon la plus simple de garder votre logement frais en été est d'empêcher la chaleur d'y entrer. Pour cela, l'Ademe propose le guide pratique Chaud dehors, frais dedans qui présente un certain nombre de recommandations utiles.

    Créer de l'ombre : volets, stores, brise-soleil orientables, pare-soleil, écrans, auvents

    Protégez les baies vitrées au sud et à l'ouest. Privilégiez les protections solaires extérieures qui préservent mieux de la chaleur qu'un store placé à l'intérieur et optez pour des couleurs claires qui réfléchissent la lumière et la chaleur.

    Baissez les stores dès que le soleil éclaire les fenêtres. Fermez les volets en journée dès que le soleil tape sur la fenêtre ou avant de partir travailler le matin. Fermez aussi les fenêtres dès que la température extérieure dépasse celle de votre logement.

    Utiliser les végétaux : haie, pergola, treille, écran de plantes grimpantes

    Les végétaux à feuilles caduques (qui tombent en automne) procurent un ombrage utile en été et ne masquent pas le soleil en hiver. De plus, les plantes entretiennent, par évapo-transpiration, une ambiance de fraîcheur.

    Profiter de la nuit pour aérer

     

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  • Energie et climat : tableaux de bord (3e tr. 2017) (12 12 2017)

    Nous vous proposons aujourd’hui cette synthèse publiée le 24 novembre 2017 sur le site du Commissariat général au développement durable (cliquer ici pour accéder au site du CGDD)

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/energie-climat/966.html

    Tableau de bord : éolien

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  • Réchauffement climatique : niveau de la mer (28 02 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 23 février 2017 sur le site du ministère du développement durable (cliquer ici pour accéder au site du ministère)

     

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/niveau-mer-est-il-indicateur-du-rechauffement-climatique?utm_source=France+Environnement+Energie&utm_campaign=f45e3096a5-EMAIL_CAMPAIGN_2017_01_12&utm_medium=email&utm_term=0_c46822c3ae-f45e3096a5-204967109.html

     

    Le niveau de la mer est-il un indicateur du réchauffement climatique ?

    Oui, le niveau de la mer est même l’un des meilleurs indicateurs du réchauffement, car il intègre les variations de presque toutes les composantes du système climatique.

     

    Le niveau de la mer s’est élevé de 18 cm dans le monde entre 1870 et 2000, dont 6 cm les 20 dernières années.

    Les observations réalisées depuis plus de deux décennies par des satellites indiquent que le niveau de la mer monte actuellement de façon quasi linéaire, à une vitesse de 3 mm par an en moyenne. Elles permettent aussi de relever de fortes disparités régionales.

    Ainsi, dans le Pacifique tropical ouest, la mer monte 3 à 4 fois plus vite que la moyenne globale. Dans la région des Philippines, les satellites ont enregistré une hausse de 25 cm en 20 ans. Cette élévation résulte de la fonte des glaces continentales et du réchauffement de l’océan.

    Pour la dernière décennie, la fonte des glaciers de montagne, du Groenland et de l’Antarctique explique près de 60 % de la hausse observée. Le reste est principalement du à la dilatation (expansion thermique) de l’eau qui se réchauffe. 

    La hausse du niveau marin est un phénomène lent mais inexorable. Quel que soit le scénario de réchauffement futur, la mer continuera à monter au cours des prochaines décennies et des prochains siècles.