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démographie - Page 5

  • Spécialistes médicaux en milieu rural (13 12 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 22 novembre 2017 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ17080051S.html

    Question orale n° 0051S de Mme Josiane Costes (sénatrice du Cantal)

    Mme Josiane Costes. Madame la ministre, ma question concerne la problématique des déserts médicaux.

    En effet, malgré les mesures mises en œuvre par les gouvernements successifs, l'accès aux soins demeure difficile pour un grand nombre de nos concitoyens, particulièrement en milieu rural.

     

    Certains spécialistes font cruellement défaut. Par exemple, dans mon département, le Cantal, les délais pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue dépassent une année. Il ne reste plus que deux urologues dans le département. Les pédiatres, les gynécologues, les pneumologues se font rares, même à l'hôpital public. Nombre de nos concitoyens sont contraints de tenter d'obtenir des rendez-vous à Clermont-Ferrand, à plus de 2h30 de route de chez eux.

    Quelles mesures peut-on envisager pour pallier ces difficultés ?

     

    La situation de la médecine générale est également très préoccupante dans nos zones de montagnes.

    Beaucoup de médecins partent à la retraite et leurs cabinets médicaux ne sont souvent pas repris.

    Des maisons de santé ont certes été mises en service, mais encore faut-il réussir à trouver des médecins pour s'y installer. Or cela reste un exercice très difficile. Un élément qui semble freiner considérablement l'installation de jeunes généralistes en zone de montagne est le problème des astreintes : les territoires à couvrir sont très vastes en raison de la faible densité de population et les conditions climatiques peuvent être très difficiles, voire hostiles, en particulier la nuit au cœur de l'hiver.

     

    Comment lever ce frein à l'installation ? Ne serait-il pas possible de renforcer et d'impliquer plus fortement encore les services des urgences de nos hôpitaux de proximité ? 

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées publiée dans le JO Sénat du 22/11/2017 p. 5385

     

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  • Retraités : répartition et revenus en France (10 10 2017)

    Nous proposons cette fiche de synthèse publiée le 20 septembre 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/retraites-leur-repartition-leurs-revenus-par-regions.html

    Retraités : leur répartition et leurs revenus par régions

    Une étude de la Drees, publiée le 13 septembre 2017, dresse une cartographie des retraités en France. Quelle est leur répartition géographique ? Existe-t-il des différences dans le montant des pensions suivant les régions ?

    Des retraités plus nombreux dans l’Ouest et dans le Sud de la France

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  • Projections démographiques France 2070 (24 06 2017)

    Nous proposons cette note de synthèse publiée en janvier dernier par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) à partir de projections démographiques établies par l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site du COR)

    http://www.cor-retraites.fr/search.php

    Pourquoi ce sujet ? Les projections démographiques de l’INSEE, actualisées tous les 5 ans environ, servent de base aux projections du système de retraite du COR. Les prochaines projections du COR, qui seront publiées dans le rapport annuel de juin 2017 et un rapport thématique en septembre 2017, s’appuieront sur les projections démographiques à l’horizon 2070 que l’INSEE vient de publier et qui succèdent aux projections à l’horizon 2060 publiées en 2010.

    La démographie est déterminante en matière de retraite. En particulier, l’équilibre financier du système de retraite est lié au rapport entre le nombre de personnes âgées et le nombre de personnes en âge de travailler, et l’équité entre générations en matière de durée de retraite dépend des évolutions de l’espérance de vie.

    Si l’espérance de vie continue de progresser, qu’en est-il de l’espérance de vie sans incapacité, et plus particulièrement à la retraite ? La deuxième partie du dossier aborde cette problématique.

    La troisième partie, consacrée à l’influence des conditions de carrière professionnelle sur l’état de santé des retraités, complète le dossier de la 
    séance du COR du 23 novembre 2016 consacrée aux liens entre santé et départ à la retraite.

    L’analyse des données démographiques est complétée dans ce dossier par des analyses sur l’espérance de vie sans incapacité (EVSI) et la durée de retraite des générations successives en distinguant le nombre d’années passées à la retraite avec ou sans incapacités.

    I – Les nouvelles projections démographiques INSEE à l’horizon 2070

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  • France : démographie (projection à l’horizon 2070) (14 03 2017)

    Extraits d’un rapport publié le 3 novembre 2016 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2496228.html

    Projections de population à l’horizon 2070

    Deux fois plus de personnes de 75 ans ou plus qu’en 2013

    Nathalie Blanpain et Guillemette Buisson, division Enquêtes et études démographiques, Insee

    Si les tendances démographiques récentes se poursuivaient, la France compterait 76,5 millions d’habitants au 1er janvier 2070. Par rapport à 2013, la population augmenterait donc de 10,7 millions d’habitants, essentiellement des personnes de 65 ans ou plus (+ 10,4 millions). En particulier, la population âgée de 75 ans ou plus serait deux fois plus nombreuse en 2070 qu’en 2013 (+ 7,8 millions).

    Jusqu’en 2040, la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus progressera fortement, quelles que soient les hypothèses retenues sur l’évolution de la fécondité, des migrations ou de l’espérance de vie : à cette date, environ un habitant sur quatre aura 65 ans ou plus (contre 18 % en 2013). Cette forte hausse correspond à l’arrivée dans cette classe d’âge de toutes les générations du baby-boom. L’évolution serait ensuite plus modérée : selon les hypothèses, 25 % à 34 % de la population dépasserait cet âge en 2070.

    Le nombre d’habitants à l’horizon 2070 dépend des hypothèses, surtout celles retenues sur la fécondité et les migrations. En revanche, la structure de la population par âge à cette date dépend peu des hypothèses. En 2070, la France compterait plus d’une personne âgée de 65 ans ou plus pour deux personnes âgées de 20 à 64 ans.

     

    Jusqu’en 2040, hausse inéluctable du nombre de personnes de 65 ans ou plus

    Même si l’on fait l’hypothèse, improbable compte tenu des évolutions passées, que l’espérance de vie ne s’améliorera pas et restera à son niveau actuel, la hausse du nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus serait quand même forte d’ici 2040. Ainsi, ce nombre augmenterait de 5,7 millions entre 2013 et 2040 si l’espérance de vie restait à son niveau actuel et de 7,4 millions si elle progressait comme par le passé. De plus, quelle que soit la variante retenue, la proportion de personnes de 65 ans ou plus dans la population serait quasiment identique en 2040 : 25 % sous les hypothèses les plus défavorables à l’accroissement de cette part et 28 % sous les hypothèses les plus favorables à sa progression. En effet, l’augmentation de la part des personnes de 65 ans ou plus est inéluctable : elle est inscrite dans l’actuelle pyramide des âges. En particulier, les générations nombreuses du baby-boom auront toutes plus de 65 ans en 2040. Cela explique la forte croissance du rapport entre le nombre des 65 ans ou plus et celui des personnes âgées de 20 à 64 ans entre 2013 et 2040, quelles que soient les hypothèses retenues : il passerait de 30 % en 2013 à 48 % en 2040 dans le scénario le plus défavorable à sa progression et à 55 % dans le plus favorable 

  • France : démographie 2016 (31 01 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 18 janvier 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/bilan-demographique-2016-chiffres-insee.html

    Bilan démographique 2016 : les chiffres de l’Insee

    le 18 01 2017

    Selon les estimations de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiées le 17 janvier 2017, la France compte 66 991 000 habitants au 1er janvier 2017.

    Au cours de l’année 2016, la population a augmenté de 265 000 personnes (+0,4%). Cette croissance, identique à celle observée en 2015, est essentiellement due au solde naturel, différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès. Néanmoins, le solde naturel est inférieur à celui de 2015 et il est le plus faible enregistré depuis 1976.

    Pour la deuxième année consécutive, le nombre de naissances fléchit (-14 000 par rapport à 2015). L’indicateur conjoncturel de fécondité qui était passé sous la barre des 2 enfants par femme en 2015 (1,96) baisse de nouveau en 2016 (1,93 enfant par femme).

    Le nombre de décès baisse légèrement (-1%) par rapport à 2015. L’année 2015 avait été marquée par un niveau de mortalité jamais atteint depuis l’après-guerre (600 000 personnes décédées en 2015). Malgré la légère baisse observée en 2016, le nombre de décès reste élevé du fait de l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité.

    En 2016, l’espérance de vie à la naissance progresse de nouveau. Elle s’établit à 85,4 ans pour une femme (85 en 2015) et à 79,3 ans pour un homme (78,9 en 2015). Au 1er janvier 2017, 19,2% de la population a 65 ans ou plus soit 3 points de plus qu’en 1997.

    En 2016, 235 000 mariages ont été célébrés : 228 000 entre personnes de sexe différent et 7 000 entre personnes de même sexe.

    Le nombre de pactes civils de solidarité (PACS) est reparti à la hausse depuis 2011 et atteint le chiffre de 189 000 en 2015.

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    Sur la toile publique

  • Désertification médicale et fracture sanitaire (20 01 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 21 décembre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16081516S.html

    Question orale n° 1516S de M. Olivier Cigolotti (sénateur de la Haute-Loire)

     

    Les déserts médicaux se sont agrandis, les dépassements d'honoraires n'ont pas régressé et les refus de soins sont en hausse. Aujourd'hui, jusqu'à un tiers des Français ont des difficultés d'accès géographique à trois spécialités – pédiatrie, gynécologie, ophtalmologie – et un quart aux médecins généralistes.

     

    Dès lors que l'on souhaite se soigner au tarif de la sécurité sociale, pour plus de huit Français sur dix, les gynécologues et ophtalmologistes sans dépassements d'honoraires manquent. Pis, l'offre au tarif opposable pour les trois spécialités étudiées s'est réduite depuis 2012 pour plus d'un Français sur deux.

     

    La première cause est géographique. Malgré les mesures incitatives à destination des médecins, la répartition géographique des professionnels de santé s'est dégradée. En quatre ans, 27 % des Français ont vu leur accès aux généralistes reculer.

     

    La seconde cause est liée aux tarifs. Les dépassements d'honoraires ont continué à croître depuis 2012. Le contrat d'accès aux soins, qui a été mis en œuvre en 2013 et qui devait réguler les dépassements d'honoraires, est un échec. Ainsi, en Haute-Loire, si l'on cherche un spécialiste sans dépassement d'honoraires, l'accès aux soins est difficile et la plupart des bassins de proximité sont en situation de désert médical.

     

    Pour mieux répartir les médecins sur le territoire, pourquoi ne pas envisager un numerus clausus pouvant être décliné régionalement ainsi qu'un conventionnement sélectif permettant aux médecins de s'installer prioritairement en zones sous-denses, afin d'injecter dans ces territoires l'offre à tarif opposable qui y fait paradoxalement défaut aujourd'hui ? Ces zones sous-denses doivent être déterminées par les ARS en concertation avec les élus et non par les caisses d'assurance maladie dont le seul objectif doit être la liquidation de prestations.

     

    Le nouveau « contrat responsable » des complémentaires santé visant à mettre fin à la surenchère inflationniste de certains remboursements se révèle lui aussi un échec. En effet, la mutuelle ne peut entrer en action qu'à condition que le médecin ait signé le « contrat d'accès aux soins » ; il a été décidé à tort, semble-t-il, de lier le remboursement complémentaire au choix du médecin.

     

    Aussi, madame la secrétaire d'État, que compte mettre en place le Gouvernement pour offrir un accès aux soins de qualité sur l'ensemble du territoire national ?

     

    Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère des affaires sociales et de la santé, chargé des personnes âgées et de l'autonomie publiée dans le JO Sénat du 21/12/2016 - page 20831

     

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