Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

effectifs - Page 2

  • Emploi public : point (1/3) (18 02 2011)

    Synthèse d’une étude de Mme Annick Guilloux et M. Olivier Passet, Département Développement durable, Centre d’analyse stratégique publiée dans la note de synthèse n° 214 (février 2011) du Centre d’Analyse Stratégique (cliquer ici pour accéder au site du CASou au texte complet de l’étude)

    http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1355.html

    http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NS-EcoFinances-214.pdf.pdf

    Note de synthèse 214 - Tendance de l’emploi public : où en est-on ? (février 2011)

    Au sommaire :

    *        Les tendances

    *        Une profonde recomposition de l’emploi est associée à la politique de modération des recrutements

    *        L’enjeu de la mobilité externe

    Le suivi de la réforme de l’État nécessite de disposer des points de repère que fournit la comparaison entre pays du “Tableau de bord de l’emploi public” publié par le Centre d’analyse stratégique. L’identification des tendances à travers le temps constitue une démarche complémentaire de la précédente.

    La présente note croise ces deux dimensions. La croissance des effectifs de l’État connaît une véritable inflexion à la baisse depuis le milieu des années 2000. En 2009, la Cour des comptes avait émis des réserves sur la portée véritable de cet ajustement en insistant sur l’ampleur des transferts entre niveaux et opérateurs de l’administration.

    L’analyse qui suit intègre l’information contenue dans les documents budgétaires jusqu’en 2011 et extrapole certaines tendances. Depuis 2006, les ministères ont effectivement diminué de plus de 5,3 % leur emploi, hors effet des transferts d’effectifs. Sur l’ensemble des administrations (centrales, locales et sociales), l’emploi s’est quasiment stabilisé depuis 2004, ce qui marque une rupture par rapport à la tendance haussière observée précédemment.

    Le suivi détaillé par ministère, par catégorie, par mode de gestion met aussi en évidence un important processus de recomposition de l’emploi et souligne l’intérêt des outils, parfois méconnus, de gestion des ressources humaines dont dispose l’administration. Chacun s’accorde sur le fait que changer de taille ne peut se faire sans modifier l’organisation et sans mobilité interne.

    Et pour y parvenir, il faut que plusieurs conditions soient réunies : la mise à disposition d’indicateurs détaillés d’emploi en cohérence avec le périmètre large des administrations publiques, sur lequel les organisations internationales et les marchés financiers évaluent la gestion des finances publiques ; la (re)mise en mouvement d’une démarche intégrée et coordonnée de gestion prévisionnelle des effectifs ; et l’activation véritable des outils de mobilité entre différents secteurs des administrations.

  • ophtalmologistes : démographie (01 09 2010)

    Ophtalmologistes : effectifs, répartition

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 23 juin 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-1122QOSD.htm

     Question orale n° 1122 dM. François Rochebloine (député Nouveau Centre de la Loire)

    Ma question concerne les délais anormalement longs imposés à de nombreux patients du département de la Loire qui souhaitent consulter un médecin ophtalmologiste.
    Cette situation n'est apparemment pas propre à ce département. Elle n'est pas non plus nouvelle : le constat du manque de praticiens dans certaines spécialités tend à devenir récurrent dans certaines parties du territoire national.

    En effet, on a observé ces dernières années une tendance lourde : les jeunes spécialistes diplômés délaissent souvent des installations réputées coûteuses et risquées au profit d'autres spécialités jugées plus sécurisantes, alors même que les besoins de soins vont croissant.
    Je crois utile d'alerter Mme la ministre de la santé sur cette situation particulièrement préoccupante, car, au-delà du problème de santé publique et de la gêne évidente des assurés sociaux, une véritable fracture se crée entre les territoires. En effet, la répartition des ophtalmologistes entre les régions est particulièrement déséquilibrée.

    Ainsi, dans la ville de Saint-Chamond, qui compte environ 36 000 habitants pour un bassin de vie de près de 80 000 habitants, il ne reste qu'un seul praticien, les délais d'attente dépassent six mois, et il est difficile, voire impossible, d'obtenir plus rapidement un rendez-vous avec un spécialiste d'une commune voisine.

    Or les ophtalmologistes soulignent avec raison qu'en matière de pathologies oculaires, la phase de dépistage est essentielle et qu'il est inconcevable de se passer de leurs services parce que l'on habite dans un secteur sous-médicalisé.

    Au cours des années à venir aura-t-on encore accès à une médecine de proximité de qualité dans les zones rurales ou dans les bassins de vie en voie de dévitalisation ou, tout simplement, peu attractifs - ne parle-t-on pas en la matière de déserts médicaux ?

    Cette question mérite d'être posée car il n'échappe à personne que les projections démographiques montrent que nombre de médecins spécialistes et généralistes sont appelés à partir en retraite dans les dix ans qui viennent et ne seront pas remplacés, faute de successeurs. Je déborde du cadre de l'ophtalmologie pour faire écho aux inquiétudes légitimes exprimées par les habitants des communes concernées et par leurs élus, en espérant que des mesures incitatives fortes permettront de corriger l'évolution négative que l'on constate, hélas, depuis déjà trop d'années.

    Je souhaite donc obtenir quelques données statistiques sur le nombre d'ophtalmologistes en exercice et leur répartition sur le territoire métropolitain.

    Au vu de ces données objectives, quelle est la position du Gouvernement sur ce dossier particulièrement sensible ? Quelles mesures le ministère de la santé envisage-t-il de mettre en oeuvre pour répondre aux besoins des populations là où on enregistre un réel déficit de spécialistes en ophtalmologie ? C'est un appel au secours que je lance. Nous avons la chance d'avoir à Saint-Chamond un médecin ophtalmologiste, une femme remarquable qui consacre beaucoup de temps à ses patients mais qui, malheureusement, ne peut pas tout faire.

    Réponse de la Ministre de la Santé publiée au JO le 23/06/2010 p. 4567

    Lire la suite