Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

risques - Page 91

  • Bisphénol : produits dangereux (10 01 2011)

    Question de député et réponse ministérielle publiées le 9 novembre 2010 sur le site de l’Assemblée Nationale (cliquer ici pour accéder au site de l’Assemblée Nationale)

    http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-72276QE.htm

    Question n° 72276 de M. André Chassaigne (député Gauche démocrate et républicaine du Puy-de-Dôme)

    M. André Chassaigne attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la toxicité de certains produits chimiques présents dans les plastiques alimentaires. Des études menées notamment à l'étranger ont montré la toxicité pour la santé et l'environnement de certains additifs chimiques incorporés dans la fabrication des emballages plastiques alimentaires. Parmi eux, le bisphénol A se retrouve dans les biberons, mais aussi dans de nombreux récipients alimentaires. Il a été démontré une migration de ce produit chimique toxique vers l'aliment, surtout lorsque le récipient est chauffé.

    Des suspicions fortes ont amené certains pays, comme le Canada et les États-unis, à interdire ce produit. Alertée, l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a réalisé une étude et émis en novembre 2008 un avis plutôt rassurant considérant que même en cas de chauffage au micro-onde, la teneur du bisphénol demeure très inférieure à la dose maximale acceptable sur le plan toxicologique. Depuis, des études menées par l'INRA de Toulouse ont confirmé que le bisphénol A pouvait s'extraire du plastique, même sans être chauffé.

    De plus, elles ont démontré qu'il avait des effets néfastes pour l'appareil digestif, le système endocrinien et le système immunitaire, même lorsque les doses étaient dix fois inférieures à la dose journalière acceptable (DJA) validée par l'AFSSA. En outre, ces effets peuvent aussi se combiner et s'amplifier avec d'autres perturbateurs endocriniens d'origine chimique.

    Dans ces conditions, et sans attendre les nouvelles conclusions de l'AFSSA attendues pour 2010, il semble nécessaire que le principe de précaution, déjà appliqué par certains fabricants, soit mis en oeuvre et que les plastiques alimentaires incorporant du bisphénol A soient interdits. Il le remercie de l'attention qu'il portera aux dernières études relatives à la toxicité du bisphénol et lui demande quelles mesures de précaution il compte prendre à ce sujet.

    Réponse du Ministère de l’Écologie et de l’énergie publiée au JO le 09/11/2010 p. 12224

    Lire la suite

  • Dioxine (scandale en Allemagne) (08 01 2011)

    Extraits d’un article publié  sur le site des Echos (source AFP) le 7 janvier 2011 (cliquer ici pour accéder au site des Echos)

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0201057218436-l-allemagne-ebranlee-par-le-scandale-de-la-dioxine.html

    Une société a livré en novembre et décembre des graisses contaminées destinées à la fabrication d'alimentation animale. 4.700 exploitations agricoles ont été fermées par précaution. Les élevages porcins et avicoles sont principalement concernés…./…

    La cause de la contamination est toujours inconnue. Des graisses à usage industriel auraient été mélangées à des éléments entrants dans la composition de l'alimentation animale. …/…

    La traque aux oeufs contaminés s'étend aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne…/… où des gâteaux et quiches à base de ces oeufs ont été pour la plupart déjà vendus en grandes surfaces…./…

    L'Agence de sécurité des aliments du Royaume-Uni (FSA) a écarté un risque pour la santé des consommateurs britanniques, comme l'ont fait les autorités sanitaires allemandes et néerlandaise…/…

  • Monoxyde de Carbone : risques (03 01 2011)

    Extraits d’une note d’information de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ici pour accéder au site de l’INPES)

    http://www.inpes.fr/

    « Les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde. Les bons gestes de prévention aussi. »

    L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé diffusent depuis cet automne et durant tout l’hiver une campagne d’information pour sensibiliser la population sur les risques liés au monoxyde de carbone et les bons gestes à adopter. Alors que seul un Français sur 10 (11,1%) pense courir un risque élevé d’être victime d’une intoxication au monoxyde de carbone (CO) au cours de sa vie, la campagne rappelle que « les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde. Les bons gestes de prévention aussi. » En effet, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), environ 1300 épisodes d'intoxication au monoxyde de carbone impliquant environ 4000 personnes exposées à des émanations de CO sont déclarés chaque année.

    Du 1er septembre au 15 novembre 2010, 213 signalements d'épisodes ont été transmis à l’InVS par son système de surveillance. Entre le vendredi 26 novembre et le mercredi 1er décembre, la vague de froid a provoqué 43 épisodes d'intoxications au CO impliquant 110 personnes exposées à des émanations de CO. Avec une centaine de décès chaque année, le monoxyde de carbone est la première cause de mortalité par toxique en France. Plus des trois quarts des Français équipés d’appareil de chauffage à combustion ne sont pourtant pas conscients d’avoir à leur domicile des appareils susceptibles d’émettre du CO.

    Prévenir les intoxications au monoxyde de carbone

    Lire la suite

  • Champignons, prévention des risques (03 10 2010)

    Communiqué de presse publié le 30 septembre 2010 sur le site de l’Institut National de Veille Sanitaire (cliquer ici pour accéder au site de l’INVS)

    http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2010/communiques/cp_intoxications_champignons_300910/index.html

    Risques d’intoxication liés à la consommation de champignons - Recommandations de cueillette et de consommation

    Chaque année, on déplore en France un millier d’intoxications dues aux champignons. Les conséquences sur la santé peuvent être graves : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation et conduisent parfois au décès.

    En cette saison de cueillette des champignons, il est important de rappeler les recommandations suivantes :

    - ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;

    - cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;

    - éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants.au moindre doute, jeter le champignon ;

    - déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;

    - séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
    - bien se laver les mains après la récolte ;

    - ne pas consommer sa récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés;

    - les conserver dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les 2 jours au maximum après la cueillette ;

    - les consommer en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne jamais les consommer crus ;

    En cas d’apparition d’un ou plusieurs des symptômes associés à une consommation de champignons de cueillette (tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissements…), il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15

    Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 12 heures après la consommation.

    Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

     

  • risques solaires : prévention (04 0 2010)

    Note publiée dans le bulletin Equilibres n°61 de juin 2010 de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (cliquer ci-après pour accéder au site de l’INPES ou au texte pdf du bulletin)

    http://www.inpes.fr/html

    http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/equilibre/pdf/Lettre61.pdf#thema

     

    Synonyme de vie et d’énergie, le soleil - à petite dose - est bénéfique pour la santé. cependant, une exposition excessive et sans protection à ses rayons peut entraîner de graves dommages, parfois irréversibles. courant juin, l’INPES lance une campagne d’information sur les risques solaires.

     

    Les Français savent que l’exposition au soleil n’est pas sans conséquence. Mais s’ils sont conscients du risque de cancer de la peau, ils appréhendent beaucoup moins les autres dangers comme les risques pour les yeux ou le vieillissement prématuré de la peau.

     

    Les facteurs de risques sont également mal connus : type de peau, antécédents familiaux, heures et mois où le rayonnement ultraviolet (UV) est le plus intense, etc. Enfin, selon le Baromètre cancer 2005, les réflexes de prévention sont insuffisamment et inégalement adoptés.

     

    Dans ce contexte, informer le grand public et les personnes les plus vulnérables demeure indispensable. À l’approche de l’été, l’Inpes lance une campagne de prévention des risques solaires qui rappelle les gestes préventifs et lutte contre les idées reçues.

     

    Destiné au grand public, et notamment aux parents de jeunes enfants, le dispositif insiste sur trois règles d’or :

    - porter chapeau, lunettes de soleil et tee-shirt, et mettre de la crème solaire ;

    - éviter les heures les plus ensoleillées et préférer l’ombre ;

    - protéger encore plus les enfants.

     

    La campagne se compose d’un spot radio diffusé sur les stations nationales et de trois annonces presse. En complément, des chroniques sur les idées reçues seront programmées tout l’été sur les radios locales. Un dépliant sera également disponible dans les mairies, centres de loisirs, offices de tourisme, pharmacies, etc.

    Enfin, un Guide de l’été, conçu le Service d’information du Gouvernement, en partenariat avec l’Inpes, l’Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), le ministère chargé de l'écologie et la Sécurité routière, rappelle les conseils de prévention. Diffusé avec le Figaro et des quotidiens régionaux, il sera également distribué aux péages.

  • téléphones portables : risques (19 06 2008)

    Des médecins appellent à un usage prudent des portables

    Article de M. Jean-Yves Nau lu le 17 juin 2008 sur le site du Monde (cliquer ici pour accéder à l’article original)

    http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/06/16/des-medecins-appellent-a-un-usage-prudent-des-portables_1058722_3244.html#ens_id=628865

    Quand saura-t-on avec certitude si les centaines de millions de personnes qui utilisent intensivement des téléphones portables sont ou non exposées à un risque sanitaire ? Depuis l'apparition de ce nouveau mode de communication, la controverse est récurrente.

    Elle est aujourd'hui relancée par un appel solennel à la prudence lancé dans les colonnes du Journal du dimanche, dimanche 15 juin, par vingt personnalités françaises et étrangères du monde scientifique et de la cancérologie, dont les professeurs Henri Pujol, ancien président de la Ligue nationale contre le cancer, et Lucien Israël.  

    Lire la suite