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statistiques - Page 38

  • Epargne et croissance durable (12 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 10 mai 2017 sur le site France Stratégie (cliquer ici pour accéder au site France Stratégie)

    http://refonte.strategie.prod.ext.ssl-gouv.fr/note-danalyse/mettre-fiscalite-de-lepargne-service-dune-croissance-durable.html

    Pour relever les défis de long terme du pays, l’épargne des Français doit être mieux mobilisée pour financer les investissements les plus porteurs d’une croissance durable et inclusive. La note formule des pistes pour réformer la fiscalité de l’épargne aujourd’hui complexe et peu efficace.

    Aujourd’hui, la France a besoin de mieux investir, pour faire face aux défis écologiques et à la révolution numérique ainsi que pour favoriser une croissance durable et inclusive de son économie. Dans un contexte où l’endettement public pèse sur les marges de manoeuvre de l’État et où les nouvelles
    régulations financières, parce qu’elles s’attachent – à juste titre – à promouvoir la stabilité financière, tendent à freiner les banques et les assurances dans leur e‑ort de financement des investissements risqués, la fiscalité de l’épargne des ménages peut être un levier utile.

    Le stock d’épargne des Français, défini comme l’ensemble des placements qui ont pour objectif principal, du point de vue du ménage qui les possède, de faire fructifier un capital initial sans y travailler lui-même, est de l’ordre de 4 500 milliards d’euros, soit 3,5 fois leur revenu annuel et 43 % de leur patrimoine total. Cette épargne finance d’abord les grands groupes, l’État et l’immobilier, et la part dévolue aux investissements de long terme pour l’appareil productif est modeste. En outre, la dépense fiscale liée à la fiscalité de l’épargne, qui s’élève chaque année à plus d’une dizaine de milliards d’euros, apparaît aujourd’hui complexe : les 54 niches fiscales et sociales servent des objectifs multiples qui visent tout à la fois à encourager les Français à se constituer de l’épargne quelle que soit sa destination finale et à orienter l’épargne vers le financement de nombreux acteurs, secteurs d’activité et types d’actifs.

    Améliorer le fléchage de l’épargne vers le financement de long terme de l’économie est possible. Cela peut passer par des mesures non fiscales, assurant notamment une meilleure transparence dans la chaîne qui mène de l’épargne aux investissements qu’elle finance. Cela peut passer également par une rationalisation des niches fiscales et sociales actuelles en les mettant au service de quelques objectifs économiques prioritaires pour la nation, comme la transition écologique.

  • Retraités : portrait fin 2015 (09 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 16 mai 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/protection-sociale-portrait-retraites-fin-2015.html?xtor=EPR-56.html

    Protection sociale : le portrait des retraités fin 2015

     Le 10 mai 2017, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère en charge des affaires sociales a publié les chiffres 2015 sur les retraités et les retraites. Premier poste de dépenses de la protection sociale, les pensions de vieillesse et de survie atteignent plus de 300 milliards d’euros et relèvent quasi exclusivement des régimes légaux obligatoires.

    16 millions de retraités

    Fin 2015, 16 millions de personnes, vivant en France ou à l’étranger, perçoivent une pension de droit direct des régimes de retraite français (régime général, ARRCO, AGIRC, etc.).

    Le nombre de retraités de droit direct augmente de 152 000 personnes, soit à un rythme plus faible qu’en 2014 (+199 000) et qu’entre 2010 et 2014 en moyenne (+186 000). Ce rythme est aussi moins soutenu qu’entre 2006 et 2010 (+ 360 000 retraités en moyenne par an). La réforme des retraites de 2010 explique principalement ces évolutions avec le report progressif de l’âge légal d’ouverture des droits de 60 à 62 ans et de l’âge d’annulation de la décote (âge automatique du taux plein) depuis juillet 2011.

    Les retraités reçoivent, pour la plupart, des pensions issues de plusieurs régimes. Le régime général des salariés du privé est le plus important avec 13,9 millions de bénéficiaires.

    Une fois comptabilisées les personnes touchant une pension de réversion (dite de droit dérivé), le nombre total des retraités atteint 17,1 millions.

    Une pension moyenne de 1 283 euros nets par mois

    Tous régimes, la pension moyenne de droit direct s’élève à 1 376 euros bruts mensuels fin 2015, soit 0,7% de plus en un an en euros constants. Cette hausse s’explique principalement par le fait que les pensions des nouveaux retraités, aux carrières plus favorables, sont plus élevées que celles de ceux qui décèdent.

    Les pensions moyennes de droit direct des femmes restent toujours inférieures : 1 050 euros mensuels contre 1 728 euros mensuels pour les hommes. Ces écarts de pensions sont néanmoins en baisse continue depuis 2004.

    Du reste, environ 555 000 personnes perçoivent une allocation du minimum vieillesse, dont 68 000 n’ayant aucune pension de retraite.

    Un âge moyen de départ à la retraite à 61,7 ans

    En 2015, l’âge moyen des nouveaux retraités à la liquidation de leur retraite est de 61,7 ans. Depuis l’augmentation de l’âge d’ouverture des droits à la retraite, le taux de retraités à 60 ans est passé de 64% en 2010 à 28% en 2014.

    Mots clés Protection sociale Personnes âgées

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  • Climat des affaires : mai (03 06 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 23 mai 2017 sur le site de l’INSEE (cliquer ici pour accéder au site de l’INSEE)

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2854514#titre-bloc-1.html

    En mai 2017, le climat des affaires en France et celui de l'emploi s'améliorent - Indicateurs de climat des affaires et de retournement conjoncturel - mai 2017

    Sommaire

    1. L'indicateur de climat des affaires confirme la bonne orientation des mois précédents
    2. Le climat de l'emploi s'améliore à nouveau
    3. Révisions

    L'indicateur de climat des affaires confirme la bonne orientation des mois précédents

    En mai 2017, le climat des affaires demeure favorable, comme depuis le début d'année. L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité marchande, gagne un point et se situe cinq points au-dessus de sa moyenne de long terme (100). Il s'élève de deux points dans le bâtiment où il atteint un niveau inédit depuis cinq ans. Il augmente aussi légèrement dans le commerce de détail (+2 points) et dans le commerce de gros (+1 point). Il est stable à un niveau élevé dans l'industrie. Enfin, il est quasi-stable dans les services (−1 point) en restant au-dessus de sa normale.

    Le climat de l'emploi s'améliore à nouveau

    Après s'être un peu infléchi en avril, le climat de l'emploi s'améliore à nouveau en mai, du fait principalement du secteur intérimaire. L'indicateur qui le synthétise gagne deux points à 108, confortant la tendance haussière observée depuis un an. Il se situe ainsi nettement au-dessus de sa moyenne de long terme.

    Révisions

    Par rapport à sa première estimation le mois dernier, le climat des affaires d'avril 2017 est rehaussé d'un point dans l'industrie et les services. Il est en revanche abaissé d'un point dans le commerce de détail. Ces révisions résultent de l'intégration de réponses tardives d'entreprises.

  • Prix à la consommation (février 2017) (16 03 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 15 mars 2017 sur le site Service-public (cliquer ici pour accéder au site Service-public)

     

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2660641.html

     

    En février 2017, les prix à la consommation augmentent de 0,1 % sur un mois et de 1,2 % sur un an

     

    En février 2017, l'indice des prix à la consommation (IPC) se redresse un peu, à +0,1 % sur un mois après une baisse de 0,2 % en janvier. Corrigé des variations saisonnières, il se replie de 0,2 %, après avoir augmenté de 0,7 % en janvier. Sur un an, les prix à la consommation ralentissent légèrement (+1,2 % après +1,3 %).

    En février 2017, l’indice des prix à la consommation (IPC) se redresse un peu, à +0,1 % sur un mois après une baisse de 0,2 % en janvier. Corrigé des variations saisonnières, il se replie de 0,2 %, après avoir augmenté de 0,7 % en janvier. Sur un an, les prix à la consommation ralentissent légèrement (+1,2 % après +1,3 %).

     

    Sur le mois, la légère hausse résulte d’un rebond du prix des services et d’une hausse du prix du tabac. Les prix de l’alimentation freinent légèrement du fait des produits frais. Les soldes d’hiver ayant perduré en février, les prix des produits manufacturés baissent encore, atténuant ainsi le rebond global. Enfin, les prix de l’énergie sont stables après cinq mois de hausse soutenue.

     

    Léger rebond des prix des services

     

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  • Travail dissimulé : enquête (21 02 2017)

    Nous proposons aujourd’hui cette note d’analyse publiée le 1er février 2017 sur le site Vie-publique (cliquer ici pour accéder au site Vie-publique)

    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/travail-dissimule-phenomene-reconnu-plutot-tolere-20170201.html?xtor=EPR-56

    Travail dissimulé : un phénomène reconnu et plutôt toléré

    Pour la première fois, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) publie les résultats d’une enquête sur le travail dissimulé. Conduite au niveau national et de façon anonyme auprès d’un échantillon de 2004 personnes, l’étude marque une première étape dans la compréhension du phénomène.

    Qu’est-ce que le travail dissimulé ?

    Le travail dissimulé (ou travail au noir) constitue un délit, aux termes de l’article L8221-1 du code du travail. Est réputé dissimulé l’exercice à but lucratif d’une activité professionnelle qui se soustrait intentionnellement à ses obligations de déclaration. L’infraction peut-être commise par un salarié ou un employeur.

    3,9% des personnes interrogées reconnaissent avoir travaillé de manière dissimulée en 2015. Ce chiffre est de 8,6% sur la période de 2012 à 2015. 53% des travailleurs non déclarés sont des salariés ou exercent pour leur propre compte, 21% sont demandeurs d’emploi, 18,2% sont étudiants et 7,8% sont retraités ou personnes au foyer.

    Pour la majorité des personnes concernées, l’emploi dissimulé constitue un revenu d’appoint.

    Les services à la personne, secteur le plus touché

    Les services à la personne sont le premier secteur dans lequel se pratique le travail dissimulé. 27% des travailleurs non déclarés exercent dans les services à la personne. Dans le même temps, 20% des utilisateurs des services à la personne reconnaissent avoir recours à des employés non déclarés (pour la garde d’enfants dans 42% des cas).

    Les secteurs de la construction, de l’hébergement et de la restauration ainsi que les arts et spectacles semblent aussi particulièrement concernés par cette pratique, mais les premiers résultats, menés auprès d’effectifs non représentatifs, doivent être observés avec prudence.

    Dans l’ensemble, 30% des personnes interrogées considèrent que le travail dissimulé est un comportement toléré et acceptable. 39% pensent qu’il est acceptable de faire travailler quelqu’un sans le déclarer. Les deux tiers des personnes interrogées évaluent à 20% la part de la population qui travaille au noir (mais pour 51% d’entre eux, leur entourage n’est pas concerné).

    Mots clés Travail Emploi

    Sur la toile publique

  • Chômage : chiffres nov. 2016 (11 01 2017)

    Question de sénateur et réponse ministérielle publiées le 2 décembre 2016 sur le site du Sénat (cliquer ici pour accéder au site du Sénat)

    http://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ16121060G.html

    Question d'actualité au gouvernement n° 1060G de Mme Anne Émery-Dumas (sénatrice de la Nièvre)

     

    Ma question s'adresse à Mme la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.

     

    Pour le deuxième mois consécutif, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois communiqué par Pôle emploi est en nette diminution avec une baisse de 11 700 demandeurs d'emploi en octobre, après celle de 66 300 enregistrée en septembre. C'est un recul de 2,8 % sur un an et la plus forte baisse enregistrée depuis 2008.

     
    Cette tendance est corroborée par les chiffres de l'INSEE, deuxième thermomètre du chômage, car la très faible hausse enregistrée le trimestre dernier ne remet pas en cause l'évolution tendancielle à la baisse depuis un an.

     

    Nous pouvons nous réjouir particulièrement de ce que cette baisse concerne principalement les jeunes, démontrant la pertinence des dispositifs mis en place pour favoriser leur accès au monde du travail et de ce que, pour la première fois, le recul concerne aussi les chômeurs de longue durée, qui sont parmi les plus en souffrance.

     
    Même si les conclusions de la récente commission d'enquête du Sénat sur les chiffres du chômage lèvent toute ambiguïté sur l'authenticité de ces chiffres, ceux-ci sont, dans la période pré-électorale actuelle, bien évidemment largement commentés et donnent lieu comme toujours à polémique. 

    S'il faut se garder de tout excès d'optimisme dans un contexte de chômage de masse auquel notre pays reste confronté, je souhaiterais que, au vu des éléments dont vous disposez, vous puissiez nous éclairer sur ce qui permet d'expliquer ces bons résultats. 

    Pouvez-vous notamment faire la part de ce qui relève de l'impact des mesures volontaires prises par le Gouvernement – baisses de charges, mesures spécifiques en direction des jeunes, plan de formation massif –, de ce qui relève d'un début de redressement économique ? En effet, parallèlement à l'amélioration des chiffres du chômage, on constate une augmentation sensible des créations nettes d'emplois dans notre pays, notamment dans le secteur marchand, depuis le début de l'année.

     

    C'est en effet cette évolution favorable qui éclaire les perspectives de décrue à long terme.

     

    Réponse du Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social publiée dans le JO Sénat du 02/12/2016 p. 18473

    Madame la sénatrice, permettez-moi de formuler en préambule une remarque. J'ai entendu des rires lorsque vous avez évoqué la baisse du nombre de demandeurs d'emploi. Mais je vous rappelle, mesdames, messieurs les sénateurs de la majorité sénatoriale que c'est vous qui avez mis en place, à votre demande, une commission d'enquête sur les chiffres du chômage.

    Cette commission d'enquête, que vous avez pilotée, a publié ses conclusions au terme d'un travail rigoureux et sérieux, qui a montré qu'il n'y avait aucune manipulation statistique s'agissant des chiffres du chômage. C'est écrit dans votre rapport, publié il y a quelques semaines. Or cela semble aujourd'hui risible !

     

    Que le chômage baisse n'est pas une bonne nouvelle pour la gauche ou la droite. C'est une bonne nouvelle pour notre pays et pour les personnes qui retrouvent un emploi et leur famille ! Oui, le chômage baisse dans notre pays, et il faut souligner les deux caractéristiques de cette baisse.

    Premièrement, le chômage baisse de façon durable et continue depuis le début de l'année. Deuxièmement, les jeunes bénéficient de cette dynamique.

     

    Concrètement, nous avons près de 101 000 demandeurs d'emploi en moins depuis le début de l'année d'après les chiffres de Pôle emploi, et 118 00 selon les chiffres de l'INSEE. C'est la plus forte baisse annuelle depuis mai 2008.

     

    Concernant les jeunes, c'est la plus forte baisse annuelle depuis décembre 2007, et la garantie jeunes a participé à ce mouvement – je le dis à la majorité sénatoriale qui voulait supprimer sa généralisation dans le cadre de la loi relative au travail. Notre seul motif de satisfaction est la création nette d'emplois.

     

    Lors des six derniers trimestres, notre économie a créé plus d'emplois qu'elle n'en a détruits, avec 210 000 créations nettes d'emplois. Voilà notre point de satisfaction, qui est bien sûr essentiel.

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