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retraite : arrondir ses fins de mois 3/3 (21 12 2008)

Arrondir ses fins de mois pendant sa retraite (suite et fin)

 

 

Dossier lu le 14 novembre 2008 sur le site d’Orange (cliquer ici pour accéder au site de l’Internaute)

 

http://finances.orange.fr/Argent-au-quotidien/Epargne-retraite/Dossiers/arrondir-ses-fins-de-mois-pendant-sa-retraite.html

 

 

1 Introduction

 

2 Générer des revenus avec un placement sans risques

 

3 Générer des revenus avec des placements boursiers (note de l’auteur du blog : l’actualité boursière de ces derniers temps inciterait ici à l’extrême prudence)

 

4 Générer des revenus avec un bien immobilier

 

 

 

4/4 Générer des revenus avec un bien immobilier

 

 

Imaginons maintenant que votre capital n'est pas financier, mais sous la forme d'un bien immobilier. Plusieurs solutions s'offrent à vous.



La vente de votre bien immobilier

 

Votre objectif étant de générer des revenus, vous pouvez bien sûr vendre votre bien pour en récupérer un capital à placer. Soit vous rachetez un logement plus petit et vous placez le capital disponible restant. Soit vous louez un nouveau logement et vous placez le capital provenant de la vente. Dans les deux cas, ce capital vous permettra lui-même de dégager un revenu.

 

Autre solution, vous conservez votre bien et vous louez l’une des chambres disponible, par exemple à un étudiant.

 

Le viager immobilier

 

Avec ce viager traditionnel, vous vendez votre bien immobilier, mais vous restez dans les lieux jusqu’à la date de votre décès. L'acheteur, encore appelé débirentier, paie le bien sous la forme d'une rente viagère (rente garantie à vie), une somme qui vous est versée tant que vous êtes vivant. Le contrat peut prévoir le versement d'un capital initial, appelé le bouquet. Dans ce cas, le calcul de la rente en tient compte. L'équilibre entre bouquet et rente reste négociable entre le vendeur et l'acquéreur. La rente doit être indexée à un indice de référence.
Mais cette formule, bien que connue, n’a jamais vraiment pu se développer car l’allongement de l’espérance vie signifie surtout un risque pour celui qui achète.

 

 

Le prêt viager hypothécaire

 

Une autre formule, le prêt viager hypothécaire (PVH), lancée il y a une année, semble plus prometteuse. Elle met en relation le propriétaire du bien avec une banque. Celle-ci, va prêter une somme d’argent au propriétaire, somme dont le montant dépend de la valeur du bien, mais aussi de l’âge du propriétaire. Par exemple, pour un bien d'une valeur de 100.000 euros, un propriétaire de 65 ans peut emprunter entre 13.000 et 17.000 euros. Le prêt peut être versé en une fois sous forme de capital, ou suivant un échéancier de versements périodiques.

 

Au décès, la banque se rembourse sur la vente du bien ; si le prix de vente est supérieur au capital restant dû, ce sont les héritiers qui récupèrent le solde. En revanche, si le prix de vente ne suffit pas, la banque est perdante et les héritiers ne doivent rien. En contrepartie, le taux d'intérêt du prêt est de 8,95% (au 15 octobre 2008), relativement élevé.

 

Le PVH présente un certain nombre d’atouts par rapport à un viager classique, car l’emprunteur reste pleinement propriétaire de son bien. Par ailleurs, dans le cas d’une vente en viager, le bien échappe aux héritiers, même si les rentes versées au crédirentier ne représentent qu’une petite partie de la valeur du bien, tandis que le PVH permet aux héritiers, s’ils remboursent le prêt, de conserver ce bien.

 

 Alors que la vente en viager constitue un acte irréversible, l’emprunteur d’un PVH a toujours la possibilité de rembourser le prêt de façon anticipée, moyennant les indemnités éventuelles.

 

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